PRESS RELEASE

from CREDIT AGRICOLE LOIRE HAUTE LOIRE (EPA:CRLO)

Credit agricole Loire Haute-Loire: informations prudentielles pilier III au 31-12-2024

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire 

 

 

 

INFORMATIONS AU 

TITRE DU PILIER 3 

Au 31 décembre 2024  

Sommaire

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1.             INDICATEURS CLES (EU KM1)            3

2.             COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL     5

2.1          Cadre réglementaire applicable 6

2.2          Supervision et périmètre prudentiel         8

2.3          Politique de capital        9

2.4          Fonds propres prudentiels         10

2.5          Ratio de levier   20

2.6          Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales         26

2.7          Conglomérat financier    29

3.             ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS      30

4.             COMPOSITION ET EVOLUTION DES EMPLOIS PONDERES    34

4.1          Synthèse des emplois pondérés             34

4.2          Risque de crédit et de contrepartie         73

4.3          Risque de contrepartie   133

4.4          Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie     146

4.5          Expositions sur actions du portefeuille bancaire   148

4.6          Expositions de titrisation            149

4.7          Risques de marché       150

4.8          Risque opérationnel       152

5.             RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITE          155

5.1          Gestion du Risque de Liquidité   155

6.             RISQUES DE TAUX D’INTERET GLOBAL        164

6.1          Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire      164

6.2          Informations quantitatives sur le risque de taux   170

7.             ACTIFS GREVES         172

8.             EXPOSITIONS SUR CRYPTO-ACTIFS ET ACTIVITES CONNEXES       175

9.             POLITIQUE DE REMUNERATION         176

9.1          Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération      176

9.2          Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale          181

10.          ANNEXES        191

1.      INDICATEURS CLÉS (EU KM1)

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INDICATEURS CLÉS PHASES AU NIVEAU DE LA CAISSE REGIONALE LOIRE HAUTE LOIRE (EU KM1)

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Le tableau des indicateurs clés ci-dessous répond aux exigences de publication des articles 447 (points a à g) et 438 (b) de CRR2. Il présente une vue globale des différents ratios prudentiels de solvabilité, de levier et de liquidité de l’établissement, leurs composants et les exigences minimales qui leur sont associées. 

À noter que les montants composant les ratios prudentiels de solvabilité et de levier affichés ci-après tiennent compte des dispositions transitoires relatives aux instruments de dette hybride. Ils incluent également le résultat conservé pour les comptes annuels.

EU KM1 - Indicateurs clés phasés en milliers d'euros

31/12/2024

30/06/2024

31/12/2023

30/06/2023

31/12/2022

Fonds propres disponibles (montants)

                 

1

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

1 790 250

1 702 382

1 711 758

1 664 360

1 681 284

2

Fonds propres de catégorie 1

1 790 250

1 702 382

1 711 758

1 664 360

1 681 284

3

Fonds propres totaux

1 802 188

1 713 601

1 722 397

1 674 352

1 690 379

Montants d'expositions pondérés

                 

4

Montant total d'exposition au risque

5 763 902

5 733 163

5 559 489

5 523 887

5 444 213

Ratios des fonds propres (en pourcentage % du montant d'exposition au risque)

                 

5

Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%)

31,06%

29,69%

30,79%

30,13%

30,88%

6

Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%)

31,06%

29,69%

30,79%

30,13%

30,88%

7

Ratio de fonds propres totaux (%)

31,27%

29,89%

30,98%

30,31%

31,05%

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le levier excessif (en pourcentage du montant d'exposition au risque)

                 

EU 7a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif

(%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

EU 7b

dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage)

0,00%

0,00%

0,00%

EU 7c

dont: à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de pourcentage)

0,00%

0,00%

0,00%

EU 7d

Exigences totales de fonds propres SREP (%)

8,00%

8,00%

8,00%

8,00%

8,00%

Exigences globales de coussin et exigence globale de fonds propres (en pourcentage du montant d'exposition au risque)

                 

8

Coussin de conservation des fonds propres (%)

2,50%

2,50%

2,50%

2,50%

2,50%

EU 8a

Coussin de conservation découlant du risque

macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d'un État membre (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

9

Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement (%)

0,97%

0,97%

0,50%

0,50%

0,03%

EU 9a

Coussin pour le risque systémique (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10

Coussin pour les établissements d'importance systémique mondiale (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

EU 10a

Coussin pour les autres établissements d'importance systémique (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

11

Exigence globale de coussin (%)

3,47%

3,47%

3,00%

3,00%

2,53%

EU 11a

Exigences globales de fonds propres (%)

11,47%

11,47%

11,00%

11,00%

10,53%

EU KM1 - Indicateurs clés phasés en milliers d'euros

31/12/2024

30/06/2024

31/12/2023

30/06/2023

31/12/2022

12

Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP (%)

23,27%

21,89%

22,98%

22,31%

23,05%

Ratio de levier

 

 

13

Mesure de l’exposition totale

13 082 064

12 940 953

12 935 553

12 776 247

12 611 437

14

Ratio de levier (%)

13,69%

13,16%

13,23%

13,03%

13,33%

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (en pourcentage de la mesure de l’exposition totale)

 

 

14a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

14b

dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

14c

Exigences de ratio de levier SREP totales (%)

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de ratio de levier globale (en pourcentage de la mesure de l’exposition totale)

 

 

14d

Exigence de coussin lié au ratio de levier (%)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

14e

Exigence de ratio de levier globale (%)

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

3,00%

Ratio de couverture des besoins de liquidité

 

 

15

Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne)

773 610

796 502

849 282

1 135 727

1 393 562

16a

Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale

857 904

875 411

878 825

917 401

929 415

16b

Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale

191 150

172 632

146 967

138 049

141 303

16

Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée)

666 755

702 779

731 858

779 352

788 111

17

Ratio de couverture des besoins de liquidité (%)

116,23%

113,48%

116,00%

144,88%

176.82%

Ratio de financement stable net

 

 

18

Financement stable disponible total

12 262 714

12 482 594

12 075 210

11 841 129

11 867

19

Financement stable requis total

11 184 004

11 358 005

11 235 017

11 137 671

11 177

20

Ratio NSFR (%)

109,65%

109,90%

107,48%

106,32%

106,17%

2.      COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL

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Dans le cadre des accords de Bâle 3 et de sa finalisation, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que complété par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) et modifié par le règlement n°2024/1623 (« CRR3 » communément appelé par les banques « Bâle IV ») impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau d’exposition aux risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sont décrits dans la présente partie et dans la partie “Gestion des risques”.

Les accords de Bâle 3 s’organisent autour de trois piliers :

 le Pilier 1 détermine les exigences minimales d’adéquation des fonds propres et le niveau des ratios conformément au cadre réglementaire en vigueur ;

 le Pilier 2 complète l’approche réglementaire avec la quantification d’une exigence de capital couvrant les risques majeurs auxquels est exposée la banque, sur la base de méthodologies qui lui sont propres (cf. partie “Adéquation du capital en vision interne”) ;  le Pilier 3 instaure des normes en matière de communication financière à destination du marché ; cette dernière doit détailler les composantes des fonds propres réglementaires, l’évaluation des risques y compris en matière environnementale, sociétale et de gouvernance, mais également les expositions sur cryptoactifs, tant au plan de la réglementation appliquée que de l’activité de la période.

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a fait le choix de communiquer les informations au titre du Pilier 3 dans une partie distincte des Facteurs de risque et Gestion des risques, afin d’isoler les éléments répondant aux exigences prudentielles en matière de publication.

Le pilotage de la solvabilité vise principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu’ils sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est, ou pourrait être exposé compte tenu de ses activités.

Pour la réalisation de cet objectif, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire mesure les exigences de capital réglementaire (Pilier 1) et assure le pilotage du capital réglementaire en s’appuyant sur des mesures prospectives à court et à moyen terme, cohérentes avec les projections budgétaires, sur la base d’un scénario économique central.

Par ailleurs, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s’appuie sur un processus interne appelé ICAAP (Internal Capital Adequacy and Assessment Process), développé conformément à l’interprétation des textes réglementaires précisés ci-après. L’ICAAP comprend en particulier :

 une gouvernance de la gestion du capital ;

 une mesure des besoins de capital économique, qui se base sur le processus d’identification des risques et une quantification des exigences de capital selon une approche interne (Pilier 2) ;

 la conduite d’exercices de stress tests ICAAP, qui visent à simuler la destruction de capital après trois ans de scénario économique adverse ;

 le pilotage du capital économique (cf. partie “Adéquation du capital en vision interne”) ;

 un dispositif d’ICAAP qualitatif qui formalise notamment les axes d’amélioration de la maîtrise des risques.

L’ICAAP est en forte intégration avec les autres processus stratégiques de la Caisse Régionale Loire HauteLoire tels que l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy and Assessment Process), l’appétit au risque, le processus budgétaire, le plan de rétablissement, l’identification des risques.

Enfin, les ratios de solvabilité font partie intégrante du dispositif d’appétit au risque appliqué au sein de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire (décrit dans le chapitre “Gestion des risques”).

2.1    Cadre réglementaire applicable

Les premiers accords de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel.

Renforçant davantage ce dispositif, la finalisation récente des accords de Bâle 3 vient compléter et affiner les exigences initiales en matière de fonds propres en révisant, notamment, l’ensemble des méthodes de calcul des risques et en introduisant un plancher (« output floor ») pour limiter les avantages que les banques peuvent tirer de l'utilisation de modèles internes pour le calcul des exigences de fonds propres.

Les textes concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent le règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit « CRR ») et la directive 2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite « CRD 4 ») et sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

En complément, un cadre réglementaire spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des banques a été instauré suite à la crise financière de 2008. 

La directive 2014/59/EU, « Redressement et résolution des banques » ou Bank Recovery and Resolution Directive (dite « BRRD »), a été publiée le 12 juin 2014 au Journal officiel de l’Union européenne et est applicable en France depuis le 1er janvier 2016.

Le règlement européen « Mécanisme de Résolution Unique » ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit « SRMR », règlement 806/2014) a été publié le 15 juillet 2014 et est entré en vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires prévues par les textes.

Par la suite, quatre textes constituant le “paquet bancaire” ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 :

 CRR 2 : Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le Règlement (UE) n° 575/2013 ;  SRMR 2 : Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) n° 806/2014 ;

 CRD 5 : directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/EU ;  BRRD 2 : directive (UE) 2019/879 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2014/59/EU.

Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont entrés en vigueur le 27 juin 2019 (toutes les dispositions n’étant toutefois pas d’application immédiate). Les directives CRD 5 et BRRD 2 ont été transposées le 21 décembre 2020 en droit français par les ordonnances 2020-1635 et 2020-1636 et sont entrées en vigueur le 28 décembre 2020.

Le règlement 2020/873 dit ‘Quick-Fix’ a été publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020, venant amender les règlements 575/2013 (‘CRR’) et 2019/876 (‘CRR2’) en réponse à la pandémie de COVID19, dont les dernières mesures transitoires prennent fin au 31 décembre 2024 (excepté les dispositions reprises dans la finalisation de Bâle 3).

Le règlement (UE) 2024/1623 dit ‘CRR3’ du 31 mai 2024, publié au Journal officiel de l’Union européenne le 19 juin 2024, modifiant le règlement ‘CRR’ et ‘CRR2’, constitue une étape majeure dans la finalisation des accords de Bâle 3, communément désignée sous le terme de « normes Bâle IV ». Ce texte entre en vigueur au 1er janvier 2025, bien que certaines des dispositions soient applicables dès 2024 (mesures relatives au périmètre de consolidation prudentielle notamment) ou après cette date. Parallèlement, la directive (UE) 2024/1619 (dite « CRD VI ») du 31 mai 2024, également publié au Journal officiel de l’Union européenne le 19 juin 2024, devra être transposée par les Etats membres au plus tard le 10 janvier 2026, la date d’application des amendements étant conditionnée à leur transposition effective dans les législations nationales.

Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre niveaux d’exigences de fonds propres sont calculés :

 le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio Common Equity Tier 1 (CET1) ;  le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio Tier 1 ;  le ratio de fonds propres totaux ;  le ratio de levier.

Le calcul de ces ratios est phasé de façon à gérer progressivement :

 les critères d’éligibilité définis par CRR 2 (jusqu’au 28 juin 2025, s’agissant des instruments de fonds propres) ;  les impacts liés à l’application de la norme comptable IFRS9 jusqu’au 31 décembre 2024.

2.2    Supervision et périmètre prudentiel

Les établissements de crédit et certaines activités d’investissement agréés visés à l’annexe 1 de la directive 2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de levier, de résolution et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant, sous-consolidée.

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a accepté que certaines filiales du Groupe puissent bénéficier de l’exemption à titre individuel ou, le cas échéant, sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par l’article 7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire a été exemptée par l’ACPR de l’assujettissement sur base individuelle.

Le passage sous supervision unique le 4 novembre 2014 par la Banque centrale européenne n’a pas remis en cause les exemptions individuelles accordées précédemment par l’ACPR.

2.3    Politique de capital

Lors de la journée Investisseurs du 22 juin 2022, le Groupe a dévoilé sa trajectoire financière pour le Plan moyen terme « Ambitions 2025 », qui s’inscrit dans la continuité du précédent Plan dont les résultats financiers ont été atteints avec un an d’avance :

 Les objectifs de ratio de solvabilité CET1 à fin 2025 pour le Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. sont très supérieurs aux exigences réglementaires. Le Groupe Crédit Agricole est en effet le plus solide parmi les G-SIB européens. Le modèle mutualiste a permis une génération organique de capital CET1 de 60 points de base par an au niveau du Groupe Crédit Agricole entre 2015 et 2021.

 La cible de CET1 pour le Groupe Crédit Agricole à horizon 2025 est supérieure ou égale à 17 %. Celle pour le TLAC est supérieure ou égale à 26 % hors dette senior préférée éligible. 

 La structure du Groupe, efficace et flexible, permet de fixer une cible optimisée de ratio CET1 pour Crédit Agricole S.A. sur toute la durée du Plan moyen terme, à 11 %, et un plancher, à tout instant, de 250 points de base au-dessus des exigences SREP (avec une stratégie d’optimisation du compartiment AT1). La croissance des revenus devrait être supérieure à celle des actifs pondérés par les risques (Risk-Weighted Assets ou RWAs) pour Crédit Agricole S.A.

 Enfin, la cible de distribution du dividende pour Crédit Agricole S.A. est de 50 % en numéraire, et ce, même en cas de fluctuation du ratio CET1 autour de la cible fixée dans le Plan moyen terme. Elle permet de respecter un juste équilibre entre rémunération attractive et financement de la croissance de Crédit Agricole S.A. En 2023, l’Assemblée générale ordinaire de Crédit Agricole S.A. a décidé la distribution d’un dividende de 1,05€ par action (dont 0,85€ au titre de la politique de distribution de 50% du résultat et 0,20€ au titre du rattrapage du dividende 2019). Les augmentations de capital réservées aux salariés devraient par ailleurs être associées à des opérations de rachat d’actions (sous réserve de l’approbation du Superviseur), visant à compenser leur effet dilutif.

Grâce à leur structure financière, les Caisses régionales ont une forte capacité à générer du capital par la conservation de la majeure partie de leur résultat. Le capital est également renforcé par les émissions de parts sociales réalisées par les Caisses locales. 

Les filiales de Crédit Agricole S.A. sous contrôle exclusif et assujetties au respect d’exigences en fonds propres sont dotées en capital à un niveau cohérent, prenant en compte notamment les exigences réglementaires locales et les besoins en fonds propres nécessaires au financement de leur développement.

2.4    Fonds propres prudentiels

Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :

 les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) ;

 les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;

 les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2).

L’ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat conservé de la période.

2.4.1 Fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1)

Ils comprennent :

 le capital ;

 les réserves, y compris les primes d’émission, le report à nouveau, le résultat net d’impôt après distribution ainsi que les autres éléments du résultat global accumulés incluant notamment les plus ou moins-values latentes sur les actifs financiers détenus à des fins de collecte et vente et les écarts de conversion ;

 les intérêts minoritaires, qui font l’objet d’un écrêtage, voire d’une exclusion, selon que la filiale est un établissement de crédit éligible ou non ; cet écrêtage correspond à l’excédent de fonds propres par rapport au niveau nécessaire à la couverture des exigences de fonds propres de la filiale et s’applique à chaque compartiment de fonds propres ;

 les déductions, qui incluent principalement les éléments suivants :

o    les détentions d’instruments CET1, au titre des contrats de liquidité et des programmes de rachat,

o    les actifs incorporels, y compris les frais d’établissement et les écarts d’acquisition, o la prudent valuation ou “évaluation prudente” qui consiste en l’ajustement du montant des actifs et des passifs de l’établissement si, comptablement, il n’est pas le reflet d’une valorisation jugée prudente par la réglementation (voir détail dans le tableau EU PV1 en annexe),

o    les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des déficits reportables, o les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme d’actions, en méthode forfaitaire, le passage des actions en méthode Standard sous CRR3 supprimera cette déduction pour le Groupe, o les insuffisances de provisions par rapport au taux de provisionnement forfaitaire défini par la règlementation sur les expositions non performantes,

o    les instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments CET1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise), o les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),

o    les instruments de CET1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),

o    la somme des impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs liés à des différences temporelles et des instruments de CET1 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants) pour le montant qui dépasse un plafond commun de 17,65 % des fonds propres CET1 de l’établissement, après calculs des plafonds individuels explicités ci-dessus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération à 250 %).

2.4.2 Fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1)

Ils comprennent :

 les fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) éligibles qui correspondent aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation ou obligation de remboursement (en particulier le saut dans la rémunération ou step up clause) ;

 les déductions directes d’instruments AT1 (dont market making) ;

 les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments AT1 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise) ;

 les déductions d’instruments AT1 détenus dans les participations du secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements importants) ;  les autres éléments de fonds propres AT1 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en AT1).

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’émet pas d’instruments de fonds propres AT1.

Le règlement CRR 2 ajoute des critères d’éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un établissement installé dans l’Union européenne qui relèvent d’un droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail-in (renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions s’appliquent pour chacune des catégories d’instruments de fonds propres AT1 et Tier 2.

2.4.3 Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

Ils comprennent :

 les instruments de dette subordonnée qui doivent être d’une durée minimale de cinq ans et pour lesquels :

-       les incitations au remboursement anticipé sont interdites,

-       une décote s’applique pendant la période des cinq années précédant leur échéance ;

 les déductions de détentions directes d’instruments Tier 2 (dont market making) ;

 l’excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles déterminées selon l’approche notations internes, limité à 0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal Rating Based) ;

 les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les participations du secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants), pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments Tier 2 dans le total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode bâloise) ;

 les déductions d’instruments Tier 2 détenus dans les participations financières supérieures à 10 % (dits investissements importants), majoritairement du secteur des assurances ;  les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions (dont les intérêts minoritaires éligibles en Tier 2).

Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés correspond aux instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par CRR n°2019/876 (CRR 2).

Ces instruments sont publiés et détaillés dans l'annexe "Caractéristiques principales des instruments de fonds propres et d'engagements éligibles réglementaires (EU CCA)". Ils correspondent aux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) et aux titres subordonnés remboursables (TSR).

2.4.4 Dispositions transitoires 

Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec CRR 2/CRD 5, des assouplissements ont été consentis à titre transitoire.

Toutes ces dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018 ; celles portant sur les instruments de dette hybride se sont achevées le 1er janvier 2022.

CRR 2 est venu introduire une nouvelle clause de maintien des acquis (ou clause de grand-père) : les instruments non éligibles émis avant le 27 juin 2019 restent éligibles en dispositions transitoires jusqu'au 28 juin 2025.

Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 1 retenu dans les ratios correspond à la somme :

 des fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles sous CRR 2 (AT1) ;

 des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ;

Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans les ratios correspond à la somme :  du Tier 2 éligible CRR 2 ;

 des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ;

2.4.5 Situation au 31 décembre 2024
FONDS PROPRES PRUDENTIELS SIMPLIFIÉS

image

Fonds propres prudentiels simplifiés (en milliers d'euros)

31/12/2024

31/12/2023

phasé

phasé

FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 

 1 790 250

 1 711 758

dont Instruments de capital

 431 364

 422 969

dont Réserves

 2 369 019

 2 206 090

dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires

 (1 010 132)

 (917 301)

FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1

TOTAL TIER 1

 1 790 250

 1 711 758

Instruments Tier 2

Autres éléments Tier 2

 11 938

 10 638

TOTAL CAPITAL

 1 802 188

 1 722 397

MONTANT TOTAL D'EXPOSITION AU RISQUE (RWA)

Ratio CET1

31,06%

30,79%

Ratio Tier 1

31,06%

30,79%

Ratio Total capital

31,27%

30,98%

Par souci de lisibilité, les tableaux complets sur la composition des fonds propres (EU CC1 et EU CC2) sont disponibles directement en annexe.

Évolution sur la période

Les fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) non phasés s’élèvent à 1 790 250 milliers d’euros au 31 décembre 2024 et font ressortir une hausse de 78 492 milliers d’euros par rapport à la fin de l’exercice 2023. 

Cette variation s'explique principalement par le montant du résultat prudentiel conservé.

Adéquation du capital

L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs de ces expositions sont développés dans la partie “Composition et évolution des emplois pondérés”. La vision réglementaire est complétée de l’adéquation du capital en vision interne, qui porte sur la couverture du besoin de capital économique par le capital interne.

2.4.6 Ratios de solvabilité

Les exigences au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement CRR. Le superviseur fixe en complément, de façon discrétionnaire, des exigences minimales dans le cadre du Pilier 2.

L’exigence globale de capital ressort comme suit :

Exigences de fonds propres SREP

31/12/2024

31/12/2023

Exigence minimale de CET1 au titre du Pilier 1

4,50%

4,50%

Exigence additionnelle de Pilier 2 (P2R) en CET1

0,00%

0,00%

Exigence globale de coussins de fonds propres

3,47%

3,00%

Exigence de CET1

7,97%

7,50%

Exigence minimale d'AT1 au titre du Pilier 1

1,50%

1,50%

P2R en AT1

0,00%

0,00%

Exigence globale de Tier 1

0,00%

0,00%

Exigence minimale de Tier 2 au titre du Pilier 1

2,00%

2,00%

P2R en Tier 2

0,00%

0,00%

Exigence globale de capital

11,47%

11,00%

Exigences minimales au titre du Pilier 1

Les exigences en fonds propres fixées au titre du Pilier 1 comprennent un ratio minimum de fonds propres CET1 de 4,5 %, un ratio minimum de fonds propres Tier 1 de 6 % et un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %

Exigence globale de coussins de fonds propres et seuil de restrictions de distribution

La réglementation a prévu la mise en place de coussins de fonds propres, à couvrir intégralement par des fonds propres de base de catégorie 1 et dont l’exigence globale ressort comme suit :

Exigences globales de coussins de fonds propres

31/12/2024

31/12/2023

Coussin de conservation phasé

2,50%

2,50%

Coussin systémique phasé

0,00%

0,00%

Coussin contracyclique

0,97%

0,50%

Exigence globale de coussins de fonds propres

3,47%

3,00%

Plus spécifiquement :

 le coussin de conservation (2,5 % des risques pondérés depuis le 1er janvier 2019) vise à absorber les pertes dans une situation de stress économique intense ;

 le coussin contracyclique (taux en principe fixé dans une fourchette de 0 à 2,5 %) vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Le taux est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le Haut Conseil de Stabilité Financière – HCSF – dans le cas français) et le coussin s’appliquant au niveau de l’établissement résulte alors d’une moyenne pondérée par les emplois pondérés des coussins définis au niveau de chaque pays d’implantation de l’établissement ; lorsque le taux d’un coussin contracyclique est calculé au niveau d’un des pays d’implantation, la date d’application est 12 mois au plus après la date de publication sauf circonstances exceptionnelles ;  le coussin pour le risque systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) vise à prévenir ou atténuer la dimension non cyclique du risque. Il est fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le HCSF dans le cas français) et dépend des caractéristiques structurelles du secteur bancaire, notamment de sa taille, de son degré de concentration et de sa part dans le financement de l’économie.  les coussins pour les établissements d’importance systémique (entre 0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) ; pour les établissements d’importance systémique mondiale (G-SII) (entre 0 % et 3,5 %) ou pour les autres établissements d’importance systémique (O-SII), (entre 0 % et 2 %). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et, de manière générale, sauf exception, c’est le taux du coussin le plus élevé qui s’applique. Seul le Groupe Crédit Agricole fait partie des établissements d’importance systémique et a un coussin de 1 % depuis le 1er janvier 2019 et passera à 1,5% à compter du 1er janvier 2026.  La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas soumise à ces exigences. Lorsqu’un établissement est soumis à un coussin pour les établissements d’importance systémique (G-SII ou O-SII) et à un coussin pour le risque systémique, les deux coussins se cumulent.

Au 31 décembre 2024, les coussins contracycliques ont été activés dans de nombreux pays par les autorités nationales compétentes. Compte tenu des expositions portées par dans ces pays, le taux de coussin contracyclique s'élève à 0.97 % à la même date.

Par ailleurs, à la suite de la décision du HCSF n°2023-3, entrée en vigueur le 1er août 2023, un coussin pour risque systémique sectoriel a été activé en France afin de prévenir le risque de concentration excessive des établissements d’importance systémique mondiale et autres établissements d’importance systémique envers les grandes entreprises françaises fortement endettées. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’étant pas soumis à ce coussin.

A noter également que le HCSF reconnaît la réciprocité d’application des coussins pour risque systémique sectoriel activés par l’Allemagne, la Lituanie, la Belgique, la Norvège et l’Italie.

Compte tenu des modalités d’application des coussins énoncés ci-dessus et de la matérialité des expositions portées par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Loire Haute-Loire, le taux de coussin pour risque systémique est à 0,00% au 31 décembre 2024.


Les tableaux ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 440 (a et b) de CRR2.

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE CRÉDIT PERTINENTES POUR LE CALCUL DU COUSSIN CONTRACYCLIQUE (EU CCYB1)

image

31/12/2024

Expositions générales de crédit

Expositions de crédit pertinentes - risque de marché

Expositions

de titrisation 

Valeur exposée au risque pour

le portefeuille hors

négociation

Valeur d'exposition totale

Exigences de fonds propres

Montants d'exposition pondérés 

Pondérations des exigences de fonds

propres

(%)

Taux de coussin

contracyclique

(%)

(en milliers d'euros)

Valeur exposée au

risque selon

l’approche standard

Valeur exposée au

risque selon l’approche NI

Somme des

positions longues

et courtes des expositions relevant du

portefeuille de

négociation pour l’approche standard

Valeur des expositions du portefeuille de

négociation pour les

modèles internes

Expositions au risque de crédit

pertinentes – risque de crédit

Expositions de crédit

pertinentes -

risque de marché

Expositions de crédit

pertinentes –

positions de titrisation dans le

portefeuille hors

négociation 

 Total

Angola

0,00%

0,00%

Algerie

2

2

0,00%

0,00%

Afrique du Sud

0,00%

0,00%

Allemagne

337

337

4

4

47

0,00%

0,75%

Andorre

1

1

0,00%

0,00%

Argentine

0,00%

0,00%

Arménie

0,00%

1,50%

Australie

1

1

0,00%

1,00%

Autres - Non souverain

0,00%

0,00%

Autriche

2

2

0,00%

0,00%

Azerbaidjan

0,00%

0,00%

Bahamas

0,00%

0,00%

Bahrein

0,00%

0,00%

Bangladesh

0,00%

0,00%

Belgique

414

5 652

6 066

92

92

1 152

0,03%

1,00%

Benin

5

5

0,00%

0,00%

Bermudes

0,00%

0,00%

Bresil

0,00%

0,00%

Bulgarie

0,00%

2,00%

Republique Tchèque

0,00%

1,25%

Caimanes- Iles

0,00%

0,00%

Cameroun

0,00%

0,00%

Canada

265

265

1

1

16

0,00%

0,00%

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Expositions générales de crédit

Expositions de crédit pertinentes - risque de marché

Expositions

de titrisation 

Valeur exposée au risque pour

le portefeuille hors

négociation

Valeur d'exposition totale

Exigences de fonds propres

Montants d'exposition pondérés 

Pondérations des exigences de fonds

propres

(%)

Taux de coussin

contracyclique

(%)

Valeur exposée au

risque selon

l’approche standard

Valeur exposée au

risque selon l’approche NI

Somme des

positions longues

et courtes des expositions relevant du

portefeuille de

négociation pour l’approche standard

Valeur des expositions du portefeuille de

négociation pour les

modèles internes

Expositions au risque de crédit

pertinentes – risque de crédit

Expositions de crédit

pertinentes -

risque de marché

Expositions de crédit

pertinentes –

positions de titrisation dans le

portefeuille hors

négociation 

 Total

Chili

0,00%

0,50%

Chine

643

643

2

2

27

0,00%

0,00%

Chypre

0,00%

1,00%

Colombie

1

1

0,00%

0,00%

Congo- République démocratique du

0,00%

0,00%

Coree du sud

0,00%

1,00%

Cote d'Ivoire

1

1

1

0,00%

0,00%

Croatie

2

2

0,00%

1,50%

Cuba

0,00%

0,00%

Curacao

0,00%

0,00%

Danemark

1

1

0,00%

2,50%

Egypte

0,00%

0,00%

Emirats Arabes Unis

388

388

2

2

21

0,00%

0,00%

Espagne

546

546

2

2

25

0,00%

0,00%

Etats-Unis

1 908

1 908

8

8

104

0,00%

0,00%

Finlande

0,00%

0,00%

France

1 571 154

7 318 586

571

8 890 311

341 565

14

341 579

4 269 740

93,22%

1,00%

Royaume uni

6 446

6 446

103

103

1 289

0,03%

2,00%

Grece

4

4

0,00%

0,00%

Gabon

0,00%

0,00%

Ghana

0,00%

0,00%

Guernesey

0,00%

0,00%

Hongrie

0,00%

0,50%

Hong kong

112

112

1

1

8

0,00%

0,50%

Inde

0,00%

0,00%

Irlande

2

275

277

63

63

783

0,02%

1,50%

Iles vierges Britanniques

0,00%

0,00%

Indonesie

1

1

0,00%

0,00%

Iran

0,00%

0,00%

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Expositions générales de crédit

Expositions de crédit pertinentes - risque de marché

Expositions

de titrisation 

Valeur exposée au risque pour

le portefeuille hors

négociation

Valeur d'exposition totale

Exigences de fonds propres

Montants d'exposition pondérés 

Pondérations des exigences de fonds

propres

(%)

Taux de coussin

contracyclique

(%)

Valeur exposée au

risque selon

l’approche standard

Valeur exposée au

risque selon l’approche NI

Somme des

positions longues

et courtes des expositions relevant du

portefeuille de

négociation pour l’approche standard

Valeur des expositions du portefeuille de

négociation pour les

modèles internes

Expositions au risque de crédit

pertinentes – risque de crédit

Expositions de crédit

pertinentes -

risque de marché

Expositions de crédit

pertinentes –

positions de titrisation dans le

portefeuille hors

négociation 

 Total

Israel

19

19

2

0,00%

0,00%

Italie

120

120

1

1

7

0,00%

0,00%

Japon

33

33

1

0,00%

0,00%

Jersey

0,00%

0,00%

Jordanie

0,00%

0,00%

Kenya

0,00%

0,00%

Koweit

0,00%

0,00%

Luxembourg

2 228

3 473 049

3 475 276

24 338

24 338

304 223

6,64%

0,50%

Lao- rep. démocratique populaire

0,00%

0,00%

Lettonie

0,00%

0,50%

Liban

0,00%

0,00%

Liberia

0,00%

0,00%

Liechtenstein

0,00%

0,00%

Lituanie

0,00%

1,00%

Madagascar

13

13

1

0,00%

0,00%

Mali

0,00%

0,00%

Malte

0,00%

0,00%

Man- Ile de

0,00%

0,00%

Maroc

195

195

4

0,00%

0,00%

Marshall- Iles

0,00%

0,00%

Maurice

131

131

4

0,00%

0,00%

Mauritanie

0,00%

0,00%

Mexique

7

7

0,00%

0,00%

Monaco

2 162

1

2 163

100

100

1 252

0,03%

0,00%

Mongolie

0,00%

0,00%

Pays-Bas

4 298

4 298

71

71

889

0,02%

2,00%

Namibie

1

1

0,00%

0,00%

Norvege

3

3

0,00%

2,50%

Nouvelle-Calédonie

0,00%

1,00%

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Expositions générales de crédit

Expositions de crédit pertinentes - risque de marché

Expositions

de titrisation 

Valeur exposée au risque pour

le portefeuille hors

négociation

Valeur d'exposition totale

Exigences de fonds propres

Montants d'exposition pondérés 

Pondérations des exigences de fonds

propres

(%)

Taux de coussin

contracyclique

(%)

Valeur exposée au

risque selon

l’approche standard

Valeur exposée au

risque selon l’approche NI

Somme des

positions longues

et courtes des expositions relevant du

portefeuille de

négociation pour l’approche standard

Valeur des expositions du portefeuille de

négociation pour les

modèles internes

Expositions au risque de crédit

pertinentes – risque de crédit

Expositions de crédit

pertinentes -

risque de marché

Expositions de crédit

pertinentes –

positions de titrisation dans le

portefeuille hors

négociation 

 Total

Nouvelle-Zélande

1

1

0,00%

0,00%

Oman

0,00%

0,00%

Philippines

0,00%

0,00%

Portugal

55

55

6

0,00%

0,00%

Panama

0,00%

0,00%

Paraguay

0,00%

0,00%

Perou

0,00%

0,00%

Pologne

1 722

1 722

13

13

167

0,00%

0,00%

Qatar

311

311

1

1

11

0,00%

0,00%

Russie

0,00%

0,00%

Roumanie

291

291

1

1

7

0,00%

1,00%

Arabie Saoudite

19

19

1

0,00%

0,00%

Singapour

228

228

2

0,00%

0,00%

Senegal

0,00%

0,00%

Serbie

0,00%

0,00%

Slovaquie

0,00%

1,50%

Suisse

3 747

3 747

28

28

346

0,01%

0,00%

Suede

0,00%

2,00%

Syrienne-

République arabe

0,00%

0,00%

Taiwan

0,00%

0,00%

Thailande

31

31

5

0,00%

0,00%

Togo

0,00%

0,00%

Tunisie

2

2

0,00%

0,00%

Turquie

48

48

3

0,00%

0,00%

Ukraine

0,00%

0,00%

Uruguay

0,00%

0,00%

Viet nam

2

2

0,00%

0,00%

Yemen

0,00%

0,00%

Autres pays*

0,00%

0,00%

Total

1 575 973

10 819 547

571

12 396 091

366 400

14

366 414

4 580 172

100,00%

 


MONTANT DU COUSSIN DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE SPÉCIFIQUE À L’ÉTABLISSEMENT (EU CCYB2)

image

Montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement (EU CCYB2)

31/12/2024

1

Montant total d'exposition au risque

5 763 902

2

Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

0,97%

3

Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l'établissement

55 732

La transposition de la réglementation bâloise dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1 et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal Distribuable (MMD), somme maximale qu’une banque est autorisée à consacrer aux distributions, vise à restreindre les distributions lorsque ces dernières résulteraient en un nonrespect de l’exigence globale de coussins applicable.

La distance au seuil de déclenchement du MMD correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et fonds propres totaux. 

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose d’une marge de sécurité de 1 980 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 1 129 milliers d’euros de capital CET1.

 

Exigence SREP  CET1

Exigence SREP 

Tier 1

Exigence globale de capital

Exigence minimale de Pilier 1

4,50%

6,00%

8,00%

Exigence de Pilier 2 (P2R)

0,00%

0,00%

0,00%

Coussin de conservation

2,50%

2,50%

2,50%

Coussin systémique

Coussin contracyclique

0,97%

0,97%

0,97%

Exigence SREP (a)

7,97%

9,47%

11,47%

Ratios phasés au 31/12/2024 (b)

31,06%

31,06%

31,27%

Distance à l'exigence SREP (b-a)

2 309 pb

2 159 pb

1 980 pb

Distance au seuil de déclenchement du MMD

 

 

1 980 pb (1 129 K€)

2.5    Ratio de levier

2.5.1 Cadre réglementaire

Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et en limitant l’accumulation d’un levier excessif en période de reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi européenne via l’article 429 du CRR, modifié par le règlement délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au Journal officiel de l’Union européenne le 18 janvier 2015.

Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et l’exposition en levier, soit les éléments d’actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les opérations de financements sur titres, les éléments déduits du numérateur et le hors-bilan.

Depuis la publication au Journal officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 du règlement européen CRR 2, le ratio de levier fait l’objet d’une exigence minimale de Pilier 1 de 3% applicable depuis le 28 juin 2021.

La publication du ratio de levier est obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un ratio phasé. Si l’établissement décide de modifier son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première publication, un rapprochement des données correspondant à l’ensemble des ratios publiés précédemment, avec les données correspondant au nouveau ratio choisi.

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a retenu comme option de publier le ratio de levier en format phasé.

Situation au 31 décembre 2024

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 451 de CRR2.

PUBLICATION D'INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RATIO DE LEVIER (EU LRA)

image

Le ratio de levier de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s’élève à 13.68 % sur une base de Tier 1 phasé.

Le ratio de levier est en hausse de 0.45 point de pourcentage sur l’année 2024. Le ratio reste à un niveau élevé, supérieur de 10.68 points de pourcentage à l’exigence.

RATIO DE LEVIER – DÉCLARATION COMMUNE (EU LR2)

image

LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros

31/12/2024

31/12/2023

Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

1

Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses)

15 113 894

14 912 337

2

Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu'elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable

3

(Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)

4

(Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs)

5

(Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)

6

(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1)

(997 367)

(904 518)

7

Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

14 116 527

14 007 819

Expositions sur dérivés

8

Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles)

10 731

9 837

EU-8a

Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l'approche standard simplifiée

9

Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés

SA-CCR

26 406

20 638

EU-9a

Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l'approche standard simplifiée

LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros

31/12/2024

31/12/2023

Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

EU-9b

Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale

10

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SACCR)

EU-10a

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée)

EU-10b

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l'exposition initiale)

11

Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus

12

(Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus)

13

Expositions totales sur dérivés 

37 137

30 475

Expositions sur opérations de financement sur titres (OFT)

14

Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes

82 955

34 995

15

(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts)

1 082

94

16

Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT

EU-16a

Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR

17

Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent

EU-17a

(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)

18

Expositions totales sur opérations de financement sur titres

84 037

35 089

Autres expositions de hors bilan 

19

Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute

791 267

882 221

20

(Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents)

(300 549)

(337 855)

21

(Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)

22

Expositions de hors bilan

490 718

544 366

Expositions exclues

EU-22a

(Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

(1 646 355)

(1 682 196)

EU-22b

(Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))

EU-22c

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics)

EU-22d

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement –

Prêts incitatifs)

EU-22e

(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)

EU-22f

(Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation)

EU-22g

(Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites)

EU-22h

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)

EU-22i

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)

EU-22j

(Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)

EU-22k

(Total des expositions exemptées)

(1 646 355)

(1 682 196)

Fonds propres et mesure de l'exposition totale

23

Fonds propres de catégorie 1

1 790 250

1 711 758

LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2) - en milliers d'euros

31/12/2024

31/12/2023

Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

24

Mesure de l’exposition totale

13 082 064

12 935 553

Ratio de levier

25

Ratio de levier (%)

13,68%

13,23%

EU-25

Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs)

(%)

13,68%

13,23%

25a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (%)

13,68%

13,23%

26

Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (%)

3,00%

3,00%

EU-26a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%)

0,00%

0,00%

EU-26b

dont : à constituer avec des fonds propres CET1

0,00%

0,00%

27

Exigence de coussin lié au ratio de levier (%)

0,00%

0,00%

EU-27a

Exigence de ratio de levier global (%)

3,00%

3,00%

Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes

EU-27b

Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres

Transitoire

Transitoire

Publication des valeurs moyennes

28

Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

82 967

34 996

29

Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

84 037

35 089

30

Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

13 080 993

12 935 460

30a

Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

13 080 993

12 935 460

31

Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

13,68%

13,23%

31a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

13,68%

13,23%

RÉSUMÉ DU RAPPROCHEMENT ENTRE ACTIFS COMPTABLES ET EXPOSITIONS AUX FINS DU RATIO DE LEVIER (EU LR1)

image

Montant applicable - en milliers d'euros

31/12/2024

Montants Phasés

Montants Non Phasés

1

Total de l’actif selon les états financiers publiés

15 238 861

15 238 861

2

Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle

(1 257)

(1 257)

3

(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque)

4

(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant))

5

(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan

conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR)

6

Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction

7

Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie

8

Ajustement pour instruments financiers dérivés

(2 519)

(2 519)

9

Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)

1 082

1 082

10

Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents)

490 718

490 718

11

(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d'évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1)

EU-11a

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

(1 646 355)

(1 646 355)

EU-11b

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)

12

Autres ajustements

(998 466)

(998 466)

13

Mesure de l’exposition totale

13 082 064

13 082 064

VENTILATION DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES) (EU LR3)

image

Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR (en milliers d'euros)

31/12/2024

EU-1

Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées), dont :

13 723 464

EU-2

Expositions du portefeuille de négociation

EU-3

Expositions du portefeuille bancaire, dont :

13 723 464

EU-4

Obligations garanties

EU-5

Expositions considérées comme souveraines

469 772

EU-6

Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains

643 763

EU-7

Établissements

120 053

EU-8

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

5 800 892

EU-9

Expositions sur la clientèle de détail

3 363 240

EU-10

Entreprises

1 499 895

EU-11

Expositions en défaut

264 630

EU-12

Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit)

1 561 220


2.6     Liens en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales

Liens en capital entre Crédit Agricole S.A et les Caisses régionales

Les relations en capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies selon les termes d’un protocole conclu entre ces dernières et Crédit Agricole S.A., préalablement à l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A. En application de ce protocole, le contrôle des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. s’exerce à travers la société SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses régionales. SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d’un nombre d’actions suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du capital et des droits de vote de Crédit Agricole S.A.


2.6.1 Adéquation du capital en vision interne

Dans l’optique d’évaluer et de conserver en permanence des fonds propres adéquats afin de couvrir les risques auxquels il est (ou peut-être) exposé, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire complète son dispositif d’adéquation du capital en vision réglementaire par l’adéquation du capital en vision interne. De ce fait, la mesure des exigences de capital réglementaire (Pilier 1) est enrichie par une mesure du besoin de capital économique (Pilier 2), qui s’appuie sur le processus d’identification des risques et sur une évaluation selon une approche interne. Le besoin de capital économique doit être couvert par le capital interne qui correspond à la vision interne des fonds propres disponibles définie par le Groupe.

L’évaluation du besoin de capital économique est un des éléments de la démarche ICAAP qui couvre également le programme de stress-tests afin d’introduire une vision prospective de l’impact de scénarios plus défavorables sur le niveau de risque et sur la solvabilité de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Loire Haute-Loire

Le suivi et la gestion de l’adéquation du capital en vision interne est développé conformément à l’interprétation des principaux textes réglementaires :

 les accords de Bâle ;

 la CRD 5 via sa transposition dans la réglementation française par l’ordonnance du 21 décembre 2020 ;  les lignes directrices de l’Autorité bancaire européenne ;

 les attentes prudentielles relatives à l’ICAAP et l’ILAAP et la collecte harmonisée d’informations en la matière.

L’ICAAP est avant tout un processus interne et il appartient à chaque établissement de le mettre en œuvre de manière proportionnée. La mise en œuvre, mais également l’actualisation de la démarche ICAAP à leur niveau, sont ainsi de la responsabilité de chaque entité.

ICAAP INFORMATION (EU OVC)

image

Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 438 (points a et c) de CRR2.

Le Groupe a mis en œuvre un dispositif de mesure du besoin de capital économique au niveau du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des principales entités françaises et étrangères du Groupe.

Le processus d’identification des risques majeurs vise, dans une première étape, à recenser de la manière la plus exhaustive possible l’ensemble des risques susceptibles d’impacter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation d’une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l’ensemble du Groupe. Dans une seconde étape, l’objectif est d’évaluer l’importance de ces risques d’une manière systématique et exhaustive afin d’identifier les risques majeurs.

Le processus d’identification des risques allie plusieurs sources : une analyse interne à partir d’informations recueillies auprès de la filière Risques et des autres fonctions de contrôle et une analyse complémentaire fondée sur des données externes. Il est formalisé pour chaque entité et pour le Groupe, coordonné par la filière Risques et approuvé par le Conseil d’administration.

Pour chacun des risques majeurs identifiés, la quantification du besoin de capital économique s’opère de la façon suivante :

 les mesures de risques déjà traités par le Pilier 1 sont revues et, le cas échéant, complétées par des ajustements de capital économique ;

 les risques absents du Pilier 1 font l’objet d’un calcul spécifique de besoin de capital économique, fondé sur des approches internes ;

 de manière générale, les mesures de besoin de capital économique sont réalisées avec un horizon de calcul à un an ainsi qu’un quantile (probabilité de survenance d’un défaut) dont le niveau est fonction de l’appétence du Groupe en matière de notation externe ;

 enfin, la mesure du besoin de capital économique tient compte de façon prudente des effets de diversification résultant de l’exercice d’activités différentes au sein du même Groupe, y compris entre la banque et l’assurance.

La cohérence de l’ensemble des méthodologies de mesure du besoin de capital économique est assurée par une gouvernance spécifique au sein du Groupe.

La mesure du besoin de capital économique est complétée par une projection sur l’année en cours, en cohérence avec les prévisions du capital planning à cette date, de façon à intégrer l’impact des évolutions de l’activité sur le profil de risques.

Sont pris en compte pour l’évaluation du besoin de capital économique au 31 décembre 2023 l’ensemble des risques majeurs recensés lors du processus d’identification des risques. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire mesure notamment le risque de taux sur le portefeuille bancaire, le risque de variation de valeur du portefeuille titres, le risque d’activité et risque stratégique, le risque de crédit, le risque de prix de la liquidité.

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire s’assure que l’ensemble du besoin de capital économique est couvert par le capital interne, vision interne des fonds propres, définie en tenant compte du principe de continuité d’exploitation.

Outre le volet quantitatif, l’approche du Groupe repose également sur un volet qualitatif complétant les mesures de besoin de capital économique par des indicateurs d’exposition au risque et de contrôle permanent des métiers. Le volet qualitatif répond à trois objectifs :

 l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle des entités du périmètre de déploiement selon différents axes, cette évaluation étant une composante du dispositif d’identification des risques ;

 si nécessaire, l’identification et la formalisation de points d’amélioration du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle permanent, sous forme d’un plan d’action formalisé par l’entité ;

 l’identification d’éventuels éléments qui ne sont pas correctement appréhendés dans les mesures d’ICAAP quantitatif.

2.7     Conglomérat financier 
PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES D’ASSURANCE NON DÉDUITES DES FONDS PROPRES (INS1)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau INS1 « Participations dans des entreprises d’assurance non déduites des fonds propres ». 

INFORMATIONS RELATIVES AUX EXIGENCES EN FONDS PROPRE ET AU RATIO D'ADÉQUATION DU CAPITAL DES CONGLOMÉRATS FINANCIERS (INS2)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau INS2 « Informations relatives aux exigences en fonds propre et au ratio d'adéquation du capital des conglomérats financiers ».


3.      ANNEXES AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS 

image

DIFFÉRENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION COMPTABLE ET RÉGLEMENTAIRE ET CORRESPONDANCE ENTRE LES ÉTATS FINANCIERS ET LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES (LI1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeurs comptables

telles que

déclarées dans les états

financiers publiés

Valeurs comptables selon

le périmètre de consolidation prudentielle

Valeurs comptables des éléments

Soumis au cadre du

risque de crédit

Soumis au cadre du

risque de crédit de

contreparti

Soumis au cadre des titrisations

Soumis au cadre du

risque de marché

Non soumis à des exigences de fonds

propres ou

soumis à des déductions des fonds propres

Actif

1

Caisse, banques centrales

47 402

47 402

47 402

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

185 158

193 193

184 855

8 338

8 338

3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

8 338

8 338

8 338

8 338

4

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

176 820

184 855

184 855

5

Instruments dérivés de couverture

31 335

31 335

31 335

6

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

1 249 458

1 249 458

1 248 887

571

7

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

(571)

571

8

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

1 249 458

1 249 458

1 249 458

9

Actifs financiers au coût amorti

13 307 100

13 312 691

13 228 654

84 037

10

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 382 724

1 383 656

1 299 619

84 037

11

Prêts et créances sur la clientèle

11 239 893

11 244 552

11 244 552

12

Titres de dettes

684 483

684 483

684 483

13

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

19 269

19 269

19 269

14

Actifs d'impôts courants et différés

6 383

6 409

6 409

15

Compte de régularisation et actifs divers

184 268

189 465

150 260

28 142

26 450

11 063

16

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

17

Participation aux bénéfices différés

18

Participation dans les entreprises mises en équivalence

20 106

19

Immeubles de placement

18 592

18 592

18 592

20

Immobilisations corporelles

118 471

118 471

118 471

21

Immobilisations incorporelles

51 319

51 319

51 319

22

Ecart d'acquisition

Total de l'actif

15 238 861

15 237 604

15 003 531

151 852

571

34 788

81 651

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeurs comptables

telles que

déclarées dans les états

financiers publiés

Valeurs comptables selon

le périmètre de consolidation prudentielle

Valeurs comptables des éléments

Soumis au cadre du

risque de crédit

Soumis au cadre du

risque de crédit de

contreparti

Soumis au cadre des titrisations

Soumis au cadre du

risque de marché

Non soumis à des exigences de fonds

propres ou

soumis à des déductions des fonds propres

Passif

1

Banques centrales

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

8 375

8 375

8 375

3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

8 375

8 375

8 375

4

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

5

Instruments dérivés de couverture

58 570

58 570

58 570

6

Passifs financiers au coût amorti

11 924 620

11 924 620

48 934

11 875 686

7

Dettes envers les établissements de crédit

7 227 832

7 227 832

48 934

7 178 898

8

Dettes envers la clientèle

4 652 073

4 652 073

4 652 073

9

Dettes représentées par un titre

44 715

44 715

44 715

10

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(1 243)

(1 243)

(1 243)

11

Passifs d'impôts courants et différés

4 847

4 847

4 550

297

12

Comptes de régularisation et passifs divers

393 825

392 548

25 317

367 231

13

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

14

Provisions techniques des contrats d'assurance

15

Provisions

32 062

32 082

32 082

16

Dettes subordonnées

17

Total dettes

12 421 056

12 419 799

29 867

48 934

12 340 998

18

Capitaux propres

2 817 805

2 817 805

2 817 805

19

Capitaux propres - part du groupe

2 817 803

2 817 803

2 817 803

20

Capital et réserves liées

432 121

432 121

432 121

21

Réserves consolidées

1 922 842

1 922 842

1 922 842

22

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

385 068

385 068

385 068

23

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées

24

Résultat de l'exercice

77 772

77 772

77 772

25

Participations ne donnant pas le contrôle

2

2

2

Total de passif

15 238 861

15 237 604

29 867

48 934

15 158 803

Les valeurs comptables sur le périmètre de consolidation réglementaire (colonne b) ne sont pas égales à la somme de leur ventilation par type de risque (colonne c à g).

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 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                         31/203

PRINCIPALES SOURCES D’ÉCARTS ENTRE LES VALEURS COMPTABLES ET RÉGLEMENTAIRES DES EXPOSITIONS (LI2)

image

31/12/2024

(en millions d'euros)

TOTAL

Éléments soumis au :

Cadre du risque de crédit

Cadre du risque de contrepartie

Dispositions relatives à la titrisation

Cadre du risque de marché 

1

Valeur comptable des actifs dans le cadre du périmètre de consolidation réglementaire (selon le modèle EU LI1) 

15 155 954

15 003 531

151 852

571

34 788

2

Valeur comptable des passifs dans le cadre du périmètre de consolidation réglementaire (selon le modèle EU LI1)

78 801

29 867

48 934

3

Montant total net dans le cadre du périmètre de consolidation réglementaire

15 077 153

14 973 664

102 918

571

34 788

4

Montants hors bilan 

4 537 136

868 754

5

Écarts de valorisation

47 459

15 669

31 790

6

Écarts dus à des règles de compensation différentes, autres que celles déjà indiquées à la ligne 2

(66 945)

(66 945)

7

Écarts dus à la prise en compte des provisions

208 784

208 784

8

Ecarts dus à l'utilisation de techniques d'Atténuation du Risque de Crédit (ARC)

9

Ecarts dus aux facteurs de conversion du crédit

77 354

10

Ecarts dus à la titrisation avec transfert du risque

11

Autres ajustements 

(929 343)

(898 868)

(30 475)

12

Montants d’exposition pris en compte à des fins réglementaires

15 205 862

15 168 003

37 288

571

DESCRIPTION DES DIVERGENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION (LI3 : ENTITÉ PAR ENTITÉ)

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                31/12/2024                                          

Nom de l'entité

Méthode de consolidation comptable

Méthode de consolidation réglementaire

Description de l’entité

Intégration globale

Intégration proportionnelle 

Mise en équivalence

Ni consolidée ni déduite

Déduite

FINAURA

Mise en équivalence

X

FINAURA est une société détenue par 5 Caisses Régionales (CACE (25 %) /

CACF (25%)  / CADS (10 %)  /

CASRA (20 %) et CALHL (20 %))

        (1) Le périmètre de consolidation est décrit intégralement dans l'annexe 12 des comptes consolidés. 

EXPLICATIONS DES ÉCARTS ENTRE LES MONTANTS COMPTABLES ET LES EXPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES (EU LIA)

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Les différences constatées entre les valeurs comptables telles que déclarées dans les états financiers publiés (colonne a, tableau LI1) et les valeurs comptables selon le périmètre de consolidation prudentiel (colonne b, tableau LI1) sont liées à la divergence de méthode de consolidation de la société FINAURA qui est intégrée selon la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers alors qu’elle est intégrée selon la méthode de l’intégration proportionnelle dans le périmètre prudentiel.

L'écart provient essentiellement de l'élimination des opérations réciproques dans le périmètre.

AUTRES INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE CHAMP D'APPLICATION (EU LIB)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau « autres informations qualitatives sur le champ d'application (EU LIB) ».

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 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                             33/203

4.       COMPOSITION ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS PONDÉRÉS

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4.1     Synthèse des emplois pondérés

4.1.1 Emplois pondérés par type de risque (EU OV1)

Les emplois pondérés au titre du risque de crédit, des risques de marché et du risque opérationnel s’élèvent à 5 763 902 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre 5 559 489 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

Montant total d’exposition au risque (TREA)

Exigences totales de fonds propres

31/12/2024

31/12/2023

31/12/2024

1

Risque de crédit (hors CCR)

4 768 510

4 577 630

381 481

2

Dont approche standard

1 082 342

1 018 531

86 587

3

Dont approche NI simple (F-IRB)

429 478

406 422

34 358

4

Dont approche par référencement

EU 4a

Dont actions selon la méthode de pondération simple

1 464 909

1 445 046

117 193

5

Dont approche NI avancée (A-IRB)

1 791 780

1 707 632

143 342

6

Risque de crédit de contrepartie - CCR

50 592

36 689

4 047

7

Dont approche standard

3 421

3 149

274

8

Dont méthode du modèle interne (IMM)

EU 8a

Dont expositions sur une CCP

EU 8b

Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA

47 170

33 540

3 774

9

Dont autres CCR

15

Risque de règlement

16

Expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation (après le plafond)

174

154

14

17

Dont approche SEC-IRBA

18

Dont SEC-ERBA (y compris IAA)

19

Dont approche SEC-SA

174

154

14

EU 19a

Dont 1 250 % / déduction

20

Risques de position, de change et de matières premières (Risque de marché)

21

Dont approche standard

22

Dont approche fondée sur les modèles internes

EU 22a

Grands risques

23

Risque opérationnel

944 626

945 015

75 570

EU 23a

Dont approche élémentaire

EU 23b

Dont approche standard

275 400

272 693

22 032

EU 23c

Dont approche par mesure avancée

669 227

672 321

53 538

24

Montants inférieurs aux seuils de déduction (soumis à pondération de 250 %)

8 588

8 493

687

25

Total

5 763 902

5 559 489

461 112


Les emplois pondérés s’établissent à 5 763 902 milliers d’euros au 31 décembre 2024, en hausse de 204 413 milliers d’euros (soit +3.68 %) par rapport au 31 décembre 2023. L’augmentation provient principalement du risque crédit notamment :

 La hausse des opérations avec la clientèle relative à l’activité commerciale pour la Caisse Régionale et sa filiale LOCAM pour respectivement + 92 millions d’euros et + 62 millions d’euros ;  L’accroissement du risque sur les opérations sur titres :

o    Portefeuille pour + 18 millions d’euros en lien avec la souscription de nouveaux FPCI (conforme à la stratégie d’investissements de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire) d’obligations et OAT ; 

o    Participation pour + 27 millions d’euros en lien avec la hausse de la juste valeur des holdings fédérales, notamment SAS LA BOETIE pour + 66 millions d’euros, et SACAM MUTUALISATION pour + 16 millions d’euros et aux augmentations de capital réalisées chez CA EXPANSION et INNOVATION (+ 7 et + 10 millions d’euros de RWA respectivement), compensées par l’intégration proportionnelle de FINAURA dans le périmètre de consolidation, diminuant ainsi les RWA de 71 millions d’euros sur les titres.  

APPROCHE DE L’ÉTABLISSEMENT EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES (EU OVA)

image

 

BRÈVE DÉCLARATION SUR LES RISQUES APPROUVÉE PAR L'ORGANE DE DIRECTION

Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale exprime annuellement son appétit pour le risque par une déclaration formelle. 

La déclaration d’appétit pour le risque de la Caisse Régionale est élaborée en cohérence avec le processus d’identification des risques. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse Régionale. Les orientations stratégiques du Projet d’Entreprise « Engagés », de la déclaration d’appétit pour le risque, du processus budgétaire et de l’allocation des ressources aux différents métiers sont cohérentes entre elles.

Pour l’année 2024, celle-ci a été discutée et validée le 15 décembre 2023 après examen et recommandation du Comité conjoint Audit et Risques. 

L’appétit pour le risque (Risk Appetite) correspond au niveau de risque que la banque est disposée à assumer pour atteindre ses objectifs stratégiques, compte tenu de sa capacité financière globale et notamment de ses ressources rares (liquidité, solvabilité, ...). 

La démarche d’appétit est précédée par un processus d’identification des risques majeurs. 

Il vise à recenser de la manière la plus exhaustive possible l’ensemble des risques susceptibles d’affecter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation de la Caisse Régionale et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l’ensemble du Groupe.

Un reporting annuel est fait sur ce processus aux instances de gouvernance de la Caisse Régionale que ce soit à la Direction générale et au Conseil d’Administration.

12 risques majeurs ont été retenus par la Caisse Régionale en 2024 et ces risques sont encadrés par des indicateurs clés.

La détermination de l’appétit pour le risque de la Caisse régionale s’appuie en particulier sur la politique financière et la politique de gestion des risques qui sont fondées sur :  une politique de financement sélective et responsable ;  une exposition au risque de marché d’intensité limitée ;

 la maîtrise des risques ALM (Liquidité, RTIG et Change) ainsi que la surveillance de la croissance des emplois pondérés et de la taille de bilan ;

 l’encadrement strict de l’exposition aux risques opérationnels (dont ceux liés aux Technologies de l'information et de la communication et le risque juridique)

 la maîtrise du risque de modèle à travers une gouvernance des modèles éprouvée et une surveillance de niveau Groupe ;

 l’encadrement du risque de non-conformité ;  l’encadrement des risques environnementaux.

La formalisation de l’appétit pour le risque permet à la Direction générale et au Conseil d’administration de définir la trajectoire de développement de la Caisse Régionale en cohérence avec son Projet d’Entreprise et de la décliner en stratégies opérationnelles. 

Elle résulte d’une démarche coordonnée et partagée entre les Directions stratégie, finances, risques et conformité. 

             

L’appétit pour le risque de la Caisse régionale s’exprime au moyen :

 d’indicateurs clés :

-               La solvabilité qui garantit la pérennité de la Caisse Régionale en assurant un niveau de fonds propres suffisants au regard des risques pris par l’établissement,

-               La liquidité dont la gestion vise à éviter un assèchement de ses sources de financement,

-               Les risques de taux et d’inflation qui sont de nature à impacter fortement les résultats de la Caisse Régionale compte tenu de son activité de transformation et de collectrice d’épargne réglementée,

-               Le résultat, car il nourrit directement la solvabilité future et constitue un élément clé de la communication financière de la Caisse régionale du Crédit Agricole Loire Haute-Loire,

-               L’activité, dont le suivi permet à la fois de donner une mesure du risque business et d’assurer l’atteinte de la stratégie définie par la Caisse Régionale et ainsi de garantir sa pérennité à long terme,

-               Le risque de crédit de la Caisse Régionale qui constitue son principal risque compte tenu de son positionnement commercial et de sa stratégie de développement. Une vigilance toute particulière lui est dédiée dans contexte lié notamment à la montée du risque géopolitique (conflits en Ukraine et au

Moyen Orient, tensions entre les Etats Unis et la Chine) et à la montée du risque de crédit en France, - Et des risques clés que sont le risque opérationnel et le risque de non-conformité.

 de limites, seuils d’alerte et enveloppes sur les risques définis en cohérence avec ces indicateurs

;

 d’axes qualitatifs, inhérents à la stratégie et aux activités de la Caisse Régionale. Les critères qualitatifs s’appuient notamment sur la responsabilité sociétale d’entreprise qui traduit la préoccupation de contribuer à un développement durable et de maîtriser l’ensemble des risques y compris extra-financiers.

Les indicateurs clés sont déclinés en trois niveaux de risques :

 l’appétit correspond à une gestion normale et courante des risques et à des indicateurs dont le niveau est au-dessus du seuil de tolérance ; les éventuels dépassements sont immédiatement signalés à la Direction Générale qui statue sur des actions correctrices ;  la tolérance correspond à un niveau de pilotage plus rapproché du Conseil d’Administration. Le franchissement des seuils de tolérance sur des indicateurs ou limites clés déclenche une information du Comité des risques ou du Conseil d’administration. Les actions correctrices adaptées doivent alors être présentées ;

 la capacité définie uniquement pour les indicateurs pour lesquels il existe un seuil réglementaire, commence lors du franchissement de ce seuil réglementaire. L’entrée dans la zone de capacité conduit à un dialogue rapproché avec les superviseurs.  

L’appétit pour le risque est validé a minima annuellement par le Conseil d’Administration, ainsi que chaque fois qu’il y a une modification majeure de la stratégie, des cadres de risque et des politiques de la Caisse Régionale.

Un échantillon des indicateurs clefs de la déclaration d’appétit pour le risque est repris dans le tableau cidessous :

Ratio CET 1

 

Ratio

LCR

(niveau

de           fin

d’année)

Coût            du

risque CR

Résultat net

Part du groupe

Taux      de

dépréciées encours 

créances sur

31         décembre

2024

31,06 %

112,37 %

21,3 millions d’euros

 77,77           millions d’euros

2,36 %

31         décembre

2023

30,79 %

106,34 %

26,8 millions d’euros

67,70 millions d’euros

2,14 %

Au 31 décembre 2024, les indicateurs d’appétit pour le risque de la Caisse Régionale en termes de solvabilité, de résultat, de coût du risque et de dépréciations de créances se situent dans la zone d’appétit définie. Ils n’ont pas atteint les seuils exprimant son niveau de tolérance. 

STRUCTURE DE GOUVERNANCE DES RISQUES POUR CHAQUE TYPE DE RISQUE

Les instances de gouvernance :

Gouvernance Délibérante: Conseil d'Administration :

Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est composé de quinze membres pris parmi les sociétaires des Caisses locales, élus en Assemblée Générale, et répartis sur les deux départements de la Loire et de la Haute-Loire. 

Le Conseil d’Administration élit son Président et deux Vice-Présidentes, une par département, une pour le département de la Loire et une pour le département de la Haute Loire. Ils constituent ensemble le Bureau dont le secrétariat est confié à la Directrice Générale.

Les fonctions de Président et de Directrice Générale sont dissociées.

Le règlement intérieur décrit les comités du Conseil d’administration suivant :

 

 Comité des Risques

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire entrant dans le champ d’application des établissements bancaires dits « significatifs », la mission de suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, relève désormais de la compétence du Comité des Risques.

Ce comité est notamment chargé de conseiller le Conseil d’administration sur la stratégie globale de l’établissement de crédit ou de la société de financement et sur l’appétit global en matière de risque, tant actuels que futurs, sur les stratégies risques, y compris les risques sociaux et environnementaux et fournir toute recommandation utile sur les ajustements à apporter à cette stratégie. Ainsi, il contrôle la mise en œuvre de cette stratégie par les dirigeants effectifs et par le responsable de la fonction de gestion des risques.

Il examine si les prix des produits et services proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la Caisse régionale, si les incitations prévues par la politique et les pratiques de rémunération de l’établissement de crédit sont compatibles avec la situation de la Caisse régionale au regard de ses risques, de son capital, de sa liquidité ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus. Il examine également les politiques mises en place et recommandations émanant de Crédit Agricole S.A. pour se conformer à la règlementation bancaire sur le contrôle interne. Il prend connaissance du rapport annuel sur le contrôle interne et en rend compte au Conseil. Il examine l’adéquation des dispositifs et des procédures de contrôle interne aux activités exercées et aux risques encourus par la Caisse et en particulier, d’analyser annuellement le dispositif de contrôle permanent et le dispositif de suivi de la politique financière,  Il prend connaissance, dans le cadre du contrôle périodique, du plan d’audit annuel et de la synthèse des principales missions d’audit interne et externe réalisées au sein de (ou par) la Caisse ; il est informé de la mise en œuvre des recommandations formulées et de l’absence d’exécution des mesures correctrices décidées. Il procède à un examen régulier des stratégies, politiques, procédures, et systèmes permettant de détecter, gérer et suivre les risques de liquidité et de communiquer ses conclusions au Conseil et s’assure de la pertinence du traitement adéquat des opérations significatives et des risques majeurs. Il prend en compte les risques liés au climat et à l’environnement dans la gestion globale des risques.  

Pour ce faire, le Comité des risques dispose de toute information sur la situation de la Caisse régionale en matière de risques. Il coopère avec d’autres comités de la Caisse régionale dont les activités peuvent avoir une incidence en matière de risque  Comité d'Audit

La Caisse régionale publie des informations permettant aux investisseurs de comprendre le rôle précisément joué par le Comité d’Audit dans l’élaboration de l’information extra-financière et dans l’évaluation des risques extra-financiers. En outre le Comité d’Audit doit régulièrement s’assurer de la pertinence et de l’intégrité de l’information fournie au Conseil en matière de RSE

Les missions légales incombant au Comité d’Audit (ou au Conseil d’Administration) sont inscrites dans l’article L821-67 du Code de commerce. Il suit le processus d'élaboration de l'information financière, le processus d'élaboration de l'information en matière de durabilité, et le processus mis en œuvre pour déterminer les informations à publier conformément aux normes pour la communication d'informations en matière de durabilité. Le cas échéant, il formule des recommandations pour garantir l'intégrité de ces processus. Il suit l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière de l'information en matière de durabilité. Il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'assemblée générale ou l'organe exerçant une fonction analogue et lorsque le renouvellement du mandat du ou des commissaires est envisagé. Il suit la réalisation des missions de commissariat aux comptes et de certification des informations en matière de durabilité. Il s'assure du respect des conditions d'indépendance requises des intervenants pour l'exercice des missions de certification des comptes et de certification des informations en matière de durabilité. Il rend compte régulièrement au Conseil d’administration de l'exercice de ses missions. Il rend également compte des résultats de la mission de certification des comptes, de la mission de certification des informations en matière de durabilité ainsi que de la manière dont ces missions ont contribué à l'intégrité de l'information financière et de l'information en matière de durabilité. Il rend compte du rôle qu'il a joué dans ce processus. Il l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée.

De plus, à la suite de la transposition de la Directive CSRD en droit français, le Comité d’Audit a la charge du suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations en matière de durabilité (article L.821-67 III Code de commerce). A ce titre, il lui appartient de suivre le processus d’élaboration des informations et le processus mis en œuvre pour déterminer les informations à publier, conformément aux normes pour la communication d’informations en matière de durabilité et formuler des recommandations pour en garantir l’intégrité. Il doit s’assurer du contrôle légal des informations et suivre la mission de certification des informations en matière de durabilité. Il émet, le cas échéant, des recommandations au Conseil d’administration sur les propositions de nomination et de renouvellement des Commissaires aux comptes de la Caisse régionale chargés de la mission de certification des informations, et doit suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, et le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information en matière de durabilité. Il rend compte au Conseil d’administration de la mission de certification des informations en matière de durabilité, Le cas échéant, il examine les orientations stratégiques déterminées par le Conseil, notamment en matière de stratégie climat et de transition énergétique.

Pour ce faire, le Comité d’audit dispose de toute information sur la situation de la Caisse régionale de nature financière ou comptable, le cas échéant de toute information en matière de durabilité. Il coopère avec d’autres Comités de la Caisse régionale dont les activités peuvent avoir une incidence en matière financière, le cas échéant en matière de durabilité.  Comité des Prêts : 

Ce comité a pour mission d’examiner les demandes de financement émanant de clients ou de prospects (tous marchés) et de donner un avis sur ces dossiers ainsi que d’arrêter les décisions sur les dossiers de prêts qui lui sont présentés dans les limites définies par le Conseil. Il se déroule hors la présence de dirigeant mandataire social exécutif.

 Comité de nomination :

Ce comité précise les missions, qualifications nécessaires aux fonctions exercées au sein du Conseil et évalue le temps à consacrer à ces fonctions. Il évalue périodiquement, les connaissances, les compétences, et l’expérience des membres du Conseil, tant individuellement que collectivement, en tenant compte de la politique de diversité dans l’évaluation de l’aptitude collective. De même, il évalue périodiquement, la structure, la taille, la composition et l’efficacité des travaux du Conseil au regard des missions qui lui sont assignées et lui soumet toutes recommandations utiles. Il identifie et recommande au Conseil les candidats aptes à l’exercice des fonctions d’administrateurs, en vue de proposer leur candidature à l’Assemblée générale. Il soumet à l’approbation du Conseil, une politique de sélection et de nomination des candidats à la fonction d’administrateur, applicable au Conseil d’administration de la Caisse régionale dans laquelle il propose notamment une politique en matière d’aptitude des administrateurs incluant une charte de l’administrateur de la Caisse régionale, et une politique en matière de diversité, comprenant notamment une proposition d’objectif à atteindre pour que les femmes et les hommes soient représentés de manière équilibrée au sein du Conseil et élabore une politique visant à atteindre cet objectif. Il examine la conformité du processus de sélection/désignation du responsable de la fonction de gestion des risques aux règles définies par le Groupe Crédit Agricole ; Il examine périodiquement la politique du Conseil en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs et émet un avis présenté au Conseil d’administration s’appuyant sur le Parcours National des Cadres de Direction du Groupe Crédit Agricole. Il s’assure dans l’exercice de ses missions que le Conseil n’est pas dominé par une personne ou un petit groupe de personnes dans des conditions préjudiciables aux intérêts de la Caisse régionale. Il propose au Conseil la nomination ou la reconduction du président du Comité d’audit.

 

Gouvernance exécutive : Direction Générale :

Comités faitîers :

 Le Comité de Direction : propose la stratégie de la CR au Conseil d’administration et coordonne sa mise en œuvre. Décide et arbitre les actions ou projets prioritaires contribuant aux objectifs stratégiques. Suit les performances réalisées et décide des orientations. Partage les informations sur l’actualité du Groupe et sur le fonctionnement de l’Entreprise.

 Le Comité de Contrôle Interne : assure le suivi du dispositif de contrôle interne et la coordination des fonctions de contrôle. Il veille à la cohérence et à l’efficacité du contrôle interne. Il assure la surveillance de l’efficacité des dispositifs de contrôles permanents et des dispositifs d’encadrement et de maîtrise des risques. Il décide des actions correctrices à mettre en œuvre et les suit. Il examine le plan d’audit et en suit la réalisation, valide les rapports réglementaires et le périmètre des entités surveillées sur base consolidée.

 Le Comité de Surveillance de la Sécurité Informatique : propose la stratégie concernant la sécurité du Système d’Information en intégrant les spécificités propres à la Caisse régionale. Il s’assure d’un bon niveau de sécurité en tenant compte des normes Groupe Crédit Agricole applicables et leur périmètre d’application (Caisses régionales, filiales, coopérations inter-Caisses, prestataires etc). Il émet une appréciation sur la maîtrise des risques liés au système d’information communautaire et privatif de la Caisse régionale. Il valide et suit le plan d’actions annuel « Sécurité du Système d’Information » et de l’amélioration continue des process de la Caisse régionale.

 Le Comité Financier : propose la politique financière de la Caisse régionale en matière de gestion du risque de taux, de la liquidité, des portefeuilles de placement et de la solvabilité. Il assure le suivi de cette politique financière et décide des orientations et des actions à mener.

 Le Comité Risques et Assurances : propose la politique risque crédits et assurances de la Caisse régionale et coordonne sa mise en œuvre. Il valide les dispositifs visant à améliorer et sécuriser le pilotage des engagements, des risques crédits et assurances. Il suit l’évolution des risques crédits et assurances et définit les règles de couverture.

 Le Comité de Développement : valide et arbitre les plans d’actions marketing et commerciaux pour l’ensemble des clientèles. Il présente les études et les enjeux sur les clientèles et le territoire et effectue le suivi et le bilan des actions réalisées.

 Comité Transition vers une Économie Bas Carbone : examine les projets permettant une transition vers une économie bas carbone pour compte propre et à destination de l'ensemble des clientèles pour décision ou pour avis avant décision du Conseil d'Administration. Il pilote également l'avancée de ces projets.

             

Comités fonctionnels : 

 Le Comité de Transformation : valide et arbitre les positions sur les projets transversaux relatifs au fonctionnement de la Caisse Régionale. Il réalise un suivi, notamment des indicateurs mis en place dans le cadre des projets et fait le bilan des actions engagées.

 Le Comité du management de la Conformité - PCA : suit les activités et résultats des contrôles de la conformité et du dispositif de Plan de Continuité d’Activité de la Caisse régionale. Il arbitre les dossiers sensibles, décide, met en place et suit les plans d’actions correctrices engagés sur les processus et les risques identifiés. Il fait développer et diffuser une culture conformité, défini le cadre normatif applicable en matière de risques de non-conformité, (veille réglementaire, actualisation et déclinaison des politiques et procédures, formation, etc.).

 Le Pré-Comité des Grands Risques : donne un avis sur les dossiers de crédit devant être décidés en Comité des prêts. Le PCGR valide les notations. Il décide des dossiers de crédits dérogeant à la politique crédit mais ne relevant pas du comité des prêts. Il examine les alertes risques devant être présentées au Conseil d’administration. Les attributions du PCGR sont élargies au rôle de Comité Watch List, instance chargée du suivi des clients Corporate sous surveillance. 

 Le Comité de la Data : traite de la gouvernance de la donnée dans la Caisse régionale et de la bonne application des exigences règlementaires en la matière. Ce comité coordonne les sujets DATA dans la CR en priorisant une approche par les usages.

 Le Comité de Taux : décide de l’évolution des barèmes crédits et DAT sur l’ensemble des marchés de la CR (en taux ou en marge) ainsi que les dispositifs de délégations de taux.

 Le Comité de Trésorerie : assure la déclinaison opérationnelle des orientations financières prises en Comité Financier et décide des opérations qui seront mises en œuvre par le front office.

 Le Comité KYC (Know Your Customer) : il examine et valide, le cas échéant, les cas dérogatoires accordés aux partenaires pour lesquels la révision de la connaissance client n’a pas pu être réalisée à l’échéance attendue

 Le Comité budgétaire : supervise et contrôle le suivi budgétaire de chacune des Directions dans un objectif de maîtrise des charges. Il pré-valide le budget annuel des charges de fonctionnement et du budget prévisionnel de l’année suivante.

GESTION DES RISQUES

Cette partie du rapport de gestion présente l’appétit pour le risque de la Caisse Régionale, la nature des principaux risques auxquels elle est exposée, leur ampleur et les dispositifs mis en œuvre pour les gérer.

L’information présentée au titre de la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers couvre les principaux types de risques suivants : 

 Les risques de crédit 

 Les risques de marché (taux, change, de prix)

 Les risques structurels de gestion de bilan : risque de taux d’intérêt global, risque de change et risque de liquidité, y compris les risques du secteur de l’assurance.

Afin de couvrir l’ensemble des risques inhérents à l’activité bancaire, des informations complémentaires sont fournies concernant :

 Les risques opérationnels 

 Les risques juridiques   Les risques de non-conformité

Conformément aux dispositions réglementaires et aux bonnes pratiques de la profession, la gestion des risques au sein de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire se traduit par une gouvernance dans laquelle le rôle et les responsabilités de chacun sont clairement identifiés, ainsi que par des méthodologies et procédures de gestion des risques efficaces et fiables permettant de mesurer, surveiller et gérer l’ensemble des risques encourus.

1. Risque crédit 

Un risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la Banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un État et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

Objectifs et politique

La Direction Générale propose la stratégie et les politiques risques et intervient, via le pré comité grands risques (PCGR) notamment en arbitrage sur les dossiers ne respectant pas la stratégie ou les politiques risques.

La Direction Générale propose la stratégie et les politiques risques et intervient, via le pré comité grands risques (PCGR) notamment en arbitrage sur les dossiers ne respectant pas la stratégie ou les politiques risques.

Le Conseil d’Administration valide la stratégie et les politiques proposées.

Les directions, services et collaborateurs du siège et du réseau doivent respecter ces directives. 

Les crédits sont mis en gestion par des services spécialisés qui s’assurent de la bonne réalisation des conditions fixées et ce en fonction des délégations accordées aux différents métiers « instructeurs » : taux, garanties, contreparties.

Le suivi et le recouvrement des risques trouvent leurs sources dans la politique de recouvrement actualisée et validée en Conseil d’Administration le 20 décembre 2024. 

Le dispositif peut être synthétisé de la manière suivante : 

 Le traitement préventif du risque est organisé à partir d'un repérage des situations en anomalie sur la base des données Bâle 3 (défaut, dégradation de notation, EL…) et de critères de détection spécifiques (anomalie de fonctionnement du DAV, utilisation d’OC, documents comptables, dire d’expert …) et des revues périodiques. 

 Le diagnostic et le traitement du risque sont réalisés :

•       en Territoire/Pôle Entrepreneurs ou Agence des différents Réseau ; 

•       au sein des services gestionnaires, 

•       au sein de la Direction Financière, Risques & Pôle Logistique,

•       par le Comité Mensuel des Risques au Quotidien,

•       par le Comité Paritaire Semestriel réunissant les unités Recouvrement Amiable et Recouvrement Contentieux.  

Le recouvrement contentieux choisit la procédure adaptée et prend en charge les procédures collectives (sauvegarde, redressement judiciaires et liquidation judiciaire). Le recouvrement amiable prend en charge les procédures confidentielles (accompagnement des réseaux par les ‘affaires spéciales’)

Principes généraux de prise de risque

Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l’opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s’inscrire dans le cadre de risques de la Caisse régionale Loire Haute-Loire et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités d’engagement ou des Comités dédiés, sur la base d’un avis risque indépendant du Responsable de la Fonction Gestion des Risques, dans le cadre du système de délégation en vigueur.

Chaque décision de crédit requiert une analyse du couple rentabilité/risque pris. 

Par ailleurs, le principe d’une limite de risque sur base individuelle est appliqué à tout type de contrepartie :

entreprise, professionnel, promoteur immobilier, collectivité publique, association, agriculteur, particulier.

 

Méthodologies et systèmes de mesure des risques

 Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit 

Les systèmes de notation interne couvrent l’ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l’évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l’évaluation des pertes en cas de défaut de l’emprunteur. La gouvernance du système de notation interne s’appuie sur le Comité des normes et modèles (CNM) présidé par la Directrice des risques Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et les méthodologies de mesure et de contrôle des risques au sein du Groupe Crédit Agricole. Le CNM examine notamment :

ü  les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes de notation des contreparties, les scores d’octroi et en particulier les estimations des paramètres bâlois (probabilité de défaut, facteur de conversion, perte en cas de défaut) et les procédures organisationnelles associées ;

ü  la segmentation entre clientèle de détail et grande clientèle avec les procédures associées comme l’alimentation du système d’information de consolidations des risques ;

ü  la performance des méthodes de notation et d’évaluation des risques, au travers de la revue au minimum annuelle des résultats des travaux de backtesting ;

ü  l’utilisation des notations (validation des syntaxes, glossaires et référentiels communs).

Sur le périmètre de la clientèle de détail, qui couvre les crédits aux particuliers (notamment les prêts à l’habitat et les crédits à la consommation) et aux professionnels, la Caisse régionale dispose de modèles communs du Groupe Crédit Agricole SA permettant d’évaluer les risques gérés. Les modèles internes utilisés au sein du Groupe sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d’activité). L’approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à un an estimée associée à une note est actualisée chaque année. La note est calculée mensuellement.

Sur le périmètre de la grande clientèle, une échelle unique de notation sur quinze positions permet de disposer d’une vision homogène du risque de défaillance. Elle est constituée de 13 grades de notation sains (A+, A, B+, B, C+, C, C-, D+, D, D-, E+, E et E-) et de deux grades de notation défaut (F et Z). 

Chaque note saine de l’échelle unique de notation est définie par (i) une plage de PD au travers du cycle accessible, telle que (ii) les plages de deux grades consécutifs sont non chevauchantes et que (iii) la probabilité médiane de deux grades consécutifs présente un accroissement exponentiel.

Une telle échelle permet de garantir les trois principes suivants :

1.            Principe de comparabilité, permettant l’appréciation du niveau de risque de crédit de toute contrepartie, quels que soient le périmètre de notation ou l’entité du Groupe, qu’il s’agisse d’une contrepartie, d’un groupe, de ses filiales ou d’un garant ;

2.            Principe d’homogénéité à l’intérieur d’un grade, assurant que deux contreparties affectées à un même grade de notation présentent un même niveau de risque de défaut ;

3.            Principe d’hétérogénéité entre grades, assurant que deux contreparties affectées à des grades de notation différents présentent des niveaux de risque de défaut significativement différents.

L’échelle unique permet de définir une référence commune et partagée en matière de niveau de risque au niveau du Groupe Crédit Agricole, favorisant l’émergence d’un langage et de pratiques communes, et le développement d’usages transverses à travers les entités et les métiers du Groupe.

Correspondances entre la notation Groupe et les agences de notation 

Groupe

Crédit Agricol e

1. A+

2. A

3. B+

4. B

5. C+

6. C

7. C-

8. D+

9. D

10. D-

11. E+

12. E

13. E-

S&P/Fit ch

AAA

AA+

AA/A

A-

A+/A/A-

BBB+

BBB

BBB-

BB+/B

B

BB-

B+/B

B-

CCC+

CCCCC

C-CC/C

Moody'

s

Aaa

Aa1

Aa2

Aa3/A1/A2 /A3

Baa1

Baa2

Baa3

Ba1/B a2

Ba3

B1/B2/ B3

Caa1

Caa2

Caa3/C a/C

PD de

Référen ce

(0 %-

0,01

%)

(0,01

%-

0,02

%)

(0,02

%-

0,04

%)

(0,04 %-

0,10 %)

(0,10

%-

0,20

%)

(0,20

%-

0,30

%)

(0,30

%-

0,60

%)

(0,60

%-

1,00

%)

(1,00

%-

1,90

%)

(1,90

%-

4,90 %

)

(4,90

%-

11,80

%)

(11,80

%-

19,80

%)

(19,80

%-

100 %)

La grande clientèle regroupe principalement les États souverains et Banques centrales, les entreprises, les collectivités publiques, les financements spécialisés, ainsi que les banques, les assurances, les sociétés de gestion d’actifs et les autres sociétés financières.

Chaque type de grande clientèle bénéficie d’une méthode de notation interne propre, adaptée à son profil de risque, s’appuyant sur des critères d’ordre financier et qualitatif. Concernant la grande clientèle, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose de méthodologies de notation interne communes aux entités du Groupe Crédit Agricole SA. La notation des contreparties s’effectue au plus tard lors d’une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d’affecter la qualité du risque. Elle est revue au minimum annuellement. Afin de disposer d’une notation unique pour chaque contrepartie au sein du Groupe Crédit Agricole, une seule entité du Groupe assure la responsabilité de sa notation pour le compte de l’ensemble des entités accordant des concours à cette contrepartie.

Qu’il s’agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sur l’ensemble du processus de notation porte sur :

•       Les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes ;

•       L’uniformité de mise en œuvre de la gestion du défaut ;

•       La correcte utilisation des méthodologies de notation interne ; • La fiabilité des données support de la notation interne.

Et s’intègre aux travaux du Groupe Crédit Agricole SA.

Mesure du risque de crédit 

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés augmentés des engagements confirmés non utilisés.

Dispositif de surveillance des engagements

Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques d’engagements et de critères d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute concentration excessive du portefeuille et de limiter l’impact de toute dégradation éventuelle.

Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées

Les engagements sont suivis par contrepartie d’une part et par groupe de contreparties liées d’autre part. On entend, par groupe de contreparties, un ensemble d’entités juridiques françaises ou étrangères liées entre elles, quels que soient leur statut et leur activité économique, permettant de prendre la mesure de l’exposition totale aux risques de défaillance sur ce groupe du fait de celle de l’une ou plusieurs de ces entités. Les engagements sur une contrepartie ou sur un groupe de contreparties liées incluent l’ensemble des crédits accordés, mais également les opérations de haut de bilan, les engagements par signature et les risques de contrepartie liés à des opérations de marché. 

Des seuils et des limites individuelles par contrepartie et groupes de contrepartie sont définis pour limiter le risque de concentration.

Processus de revue de portefeuille et de suivi sectoriel

Des revues périodiques de portefeuille étoffent le processus de surveillance et permettent ainsi d’identifier les dossiers qui se dégradent, d’actualiser la notation des contreparties, d’opérer le suivi des cadres de risques et de surveiller l’évolution des concentrations (par filière économique par exemple).

Processus de suivi des contreparties défaillantes et sous surveillance

Les contreparties défaillantes ou sous surveillance font l’objet d’une gestion rapprochée par les métiers, en liaison avec la fonction de Gestion des risques. Elles font l’objet d’un suivi formel par les Comités dédiés aux risques de crédit.

Processus de suivi des risques sur base consolidée  

Le profil de risque de crédit de la Caisse régionale est suivi et présenté à minima trimestriellement en Comité des risques et Assurances et semestriellement en Conseil d’administration (Comité des risques) à l’aide des principales évolutions de la situation des risques, et du tableau de bord d’appétit pour le risque.

Processus de surveillance et de gestion du risque pays

Le risque pays est le risque que les conditions économiques, financières, politiques, juridiques ou sociales d’un pays affectent les intérêts financiers de la Banque. Il ne constitue pas une nature de risque différente des risques “élémentaires” (crédit, marché, opérationnel) mais une agrégation des risques résultant de la vulnérabilité à un environnement politique, social, macroéconomique, et financier spécifique. Le concept de risque pays recouvre l’évaluation de l’environnement global d’un pays, par opposition au risque souverain, qui concerne le risque de contrepartie relatif à un État.

Le système d’appréciation et de surveillance du risque pays au sein du Groupe Crédit Agricole est fondé sur une méthodologie propre de notation. La notation interne des pays repose sur des critères de solidité financière de l’État, du système bancaire et de l’économie, de capacité et volonté à payer, de gouvernance et de stabilité politique.

La Caisse régionale Loire Haute-Loire est faiblement exposée au risque pays. 

Une Information sectorielle par zone géographique est fournie dans la note 5.2 des annexes aux comptes consolidés.

Par ailleurs, les expositions aux autres pays dont la notation interne est inférieure à la note B sont détaillées dans le chapitre III paragraphe 2.4 “Exposition au risque pays” ci-dessous.

2. Risque de marché

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché dont les principaux sont :

•     les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

•     les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

•     les prix : le risque de prix résulte de la variation et de la volatilité des cours des actions, des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières ;

•     les spreads de crédit : le risque de crédit correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution des spreads de crédit des indices ou des émetteurs. Pour les produits plus complexes de crédit s’ajoute également le risque de variation de juste valeur lié à l’évolution de la corrélation entre les défauts des émetteurs.

Objectifs et politique 

La maîtrise des risques de marché la Caisse Régionale Loire Haute-Loire repose sur un dispositif structuré, comprenant une organisation indépendante des hiérarchies opérationnelles, des méthodologies d’identification et de mesure des risques, des procédures de surveillance et de consolidation. En termes de périmètre, ce dispositif couvre l’ensemble des risques de marché. 

Dans un contexte de marché incertain et marqué par les tensions internationales et la hausse des taux/inflation, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire a maintenu une politique de gestion prudente des risques de marché en cohérence avec son cadre d’appétit pour le risque.

La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

La politique financière de la caisse régionale est menée conformément au cadre de référence, à savoir :

-               l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumis au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

-               Directive CRD IV (Capital Requirement Directive) 2013/36/UE du parlement européen et du conseil du 26

Juin 2013

-               IFRS (IAS 7, IAS 32, IFRS9)

-               Normes Groupe Crédit Agricole  

Dans ce contexte réglementaire, la politique financière de la Caisse Régionale est encadrée par une charte de gestion financière qui couvre en particulier les activités relevant de la gestion de bilan, le placement des excédents de fonds propres et la gestion des participations. 

L’objectif de la Charte de gestion financière est de formaliser dans un document de synthèse : - Les missions,

-               Les fonctions 

-               Les systèmes de décision, de gestion et de contrôle de l’activité financière,

-               Les principes d’organisation, 

-               Le dispositif de contrôle de l’activité financière,

La charte de gestion financière est mise à jour au moins une fois par an par la Direction Financière et Risques (DFIR) et est validée chaque année en Conseil d’Administration.

La présentation au Conseil d’Administration intègre l’avis du Responsable des Contrôles Permanents. L’environnement réglementaire est un facteur déterminant dans le processus d’actualisation de la charte de même que l’évolution des outils.

Chaque année, le plan annuel financier est annexé à la charte de gestion financière.

Le plan annuel financier présente pour l’exercice en cours les objectifs de PNB de la gestion de bilan (ALM) et du portefeuille de placements d’excédents de fonds propres ainsi que l’encadrement des risques associés. Ce dernier est présenté en Comité Financier pour validation avant présentation en Conseil d’Administration. 

Ainsi, le plan d’activité financière de gestion de portefeuille annuel fixe :

-               Le cadre d’intervention (clef de répartition entre titres à revenus / titres à capitalisation)

-               Les objectifs d’encours, d’allocations d’actifs et de rendement attendus après validation des prévisions (taux et autres marchés financiers) sur l’ensemble des activités de marchés (Fonds Propres, gestion Actif/passif)

Les organes exécutifs et délibérant de la Caisse Régionale assurent chacun à leur niveau une surveillance effective de la gestion financière et plus particulièrement de la gestion du risque de taux d’intérêt global, de liquidité et des opérations pour Compte Propre ; en outre un processus de contrôle interne et d’audit indépendant est garanti.

La politique de provisionnement et de couverture des risques

 

Les titres classés en titre de placement (Norme Française) ou AFS (Norme internationale) font l’objet d’un provisionnement au 1er euro. 

La Caisse Régionale privilégie la diversification des actifs par type de marché, allocation géographique, approche sectorielle, nombres et antériorités des lignes pour minimiser la survenance d’un risque.

Les variations en termes d’exposition au risque et de gestion 

 

Les portefeuilles sont valorisés tous les jours (hors titres obligataires CAM qui sont valorisés mensuellement). Les performances sont suivies quotidiennement par le service « gestion financière ».

Le pilotage est assuré en Comité de Trésorerie qui apprécie les évolutions des valorisations du portefeuille afin de gérer le risque au regard des limites validées par le Conseil d’Administration. Le Comité de trésorerie se réunit sur une fréquence mensuelle et est présidé par le Directeur Général Adjoint. 

             

Les limites de gestion et d’allocation des placements des excédents de fonds propres

Le compartiment placement des excédents de fonds propres a pour objectif d’apporter une contribution régulière et significative au produit net bancaire et au résultat. A ce titre, il est encadré par des règles visant à limiter les risques. 

Classe d'actif

Limite               Assiette de Caclul

Dette obligataire et monétaire 

Minimum 80% Placement de fonds propres *

Actions 

Max 10%

Placement de fonds propres *

Gestion alternative

Max 5%

Placement de fonds propres *

Devise 

Max 2%

Placement de fonds propres *

Fonds immobiliers OCP

Max 38m€

Total Immobilier (y compris participations)

Max 150m€

Capital Investissement OCP

Max 25m€

Capital Investissement (y compris participations)

Max 100m€

Dettes privées OCP

Max 8m€

Total Dettes privées (y compris participations)

Max 33m€

Produits structurés

Max 1%

Placement de fonds propres *

* somme des titres de placement et des titres d'investissement             

 

Un niveau de stop loss de 1.5 % des fonds propres de base au 31/12/N-1 sur le portefeuille de placement a été instauré. Cette limite signifie que la perte de valeur de marché du portefeuille de placements ne peut perdre plus de 1.5 % des fonds propres sur l’année civile.

Aucun stop loss n’a été atteint depuis la mise en place de la charte de gestion financière en 2009.

Les stress Scenarios

Les stress scenarios conformément aux principes du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de différentes approches complémentaires :

•     les scénarios historiques consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l’effet de crises majeures survenues dans le passé ; les stress scenarios historiques ainsi retenus sont ceux des crises de 1987 (scénario de krach boursier), de 1994 (scénario de crise obligataire), de 1998 (scénario de crise du marché du crédit, baisse des marchés d’actions, forte progression des taux d’intérêt et baisse des devises émergentes) et de 2008 (deux stress mesurant l’impact des mouvements de marché suite à la faillite de Lehman Brothers) et de 2020 (scénario de stress issu  des impacts de la crise Covid) ;

•     les scénarios hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes ; les scénarios hypothétiques sont ceux d’une reprise économique (progression des marchés d’actions et de matières premières, aplatissement des courbes de taux et appréciation de l’USD, resserrement des spreads de crédit), d’un resserrement de la liquidité (aplatissement des courbes de taux, élargissement des spreads de crédit, baisse des marchés d’actions) et de tensions internationales (scénario représentant les conditions économiques dans un contexte de tensions internationales entre la Chine et les États-Unis : augmentation de la volatilité et baisse des cours sur les marchés actions, baisse du cours des futures et hausse de la volatilité sur le marché des matières premières, aplatissement des courbes de taux, baisse du dollar US par rapport aux autres devises, élargissement des spreads de crédit).

3. Gestion du bilan

La gestion de bilan (actif / passif) a pour objectif la gestion de l’exposition de la Caisse Régionale aux risques de taux, de liquidité et de change au moyen d’instruments financiers.

Cette gestion a pour but de garantir la régularité du PNB à moyen terme et à optimiser les fonds propres alloués, sous contrainte de risque.

Un socle de limites et d’indicateurs est défini par la présente Charte pour la Caisse Régionale.

Les indicateurs et les limites sont intégrés à la fois dans les dossiers de présentation des Comités Financiers, du Conseil d’Administration et dans les tableaux de bord établis par le service gestion financière. Ils permettent une mesure et un benchmarking de la gestion des risques financiers de taux et de liquidité examinés par le Comité Financier.

 

Gestion du bilan – Les risques financiers structurels  

Le Conseil d’Administration valide chaque année les limites de Risque de taux d’Intérêt Global (RTIG) et de liquidité de la Caisse Régionale en plus de limites financières sur le portefeuille de placement. 

Le Conseil d’Administration de décembre 2023 a validé les limites en termes de risque de taux et de liquidité pour l’année 2024.  

Un reporting semestriel est assuré par la Direction Financière sur la gestion de bilan auprès du Conseil d’Administration.

Le suivi des limites des risques de taux et liquidité et des positions de bilan sont transmis mensuellement auprès de CASA qui assure également un suivi et effectue une consolidation des entités du groupe Crédit Agricole.

Concernant le pilotage de la gestion de la liquidité, le groupe Crédit Agricole a bâti un système d’encadrement de la gestion de liquidité à travers des limites. Un outil dédié a été mis à disposition des Caisses Régionales. Les limites mises en place doivent permettre au groupe Crédit Agricole ainsi qu’à l’ensemble des entités composant le groupe de pouvoir faire face à ses échéances de liquidité courtes et longues. 

L’ensemble des données sont également analysées en interne par le service du Contrôle Permanent et Risque de la Caisse Régionale en plus de la direction financière.

Risque de taux d’intérêt global  

 

Le règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013 a introduit de nouvelles exigences de publication au titre du relatives au risque de taux d’intérêt global. Les informations qualitatives attendues, précisées à l’article 448, couvrent certains des thèmes jusqu’à présent traités dans la partie Gestion des risques.

Pour simplifier la lecture, l’ensemble des informations relatives à la mesure et la gestion du risque de taux d’intérêt global sont regroupées dans la partie « Informations au titre du Pilier 3 » du chapitre 6 « Risques et Pilier 3 ».

Risque de change 

 

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise. 

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire ne peut pas prendre de positions de change. Le risque de change direct au bilan de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est nul.

Risques de liquidité et de financement 

La Caisse Régionale est exposée, comme tous les établissements de crédit, au risque de liquidité, c’est-àdire de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face à ses engagements. 

La réalisation de ce risque correspondrait, par exemple, à une crise de confiance générale des investisseurs des marchés monétaires et obligataires, ou à des retraits massifs des dépôts de la clientèle.

La Caisse Régionale assure sa gestion de liquidité à travers la définition d’un plan de financement annuel et pluriannuel et du suivi des limites réglementaires et internes au groupe.

Objectifs et politique

L’objectif de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de gestion de sa liquidité est d’être en situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées.

Pour ce faire la Caisse régionale Loire Haute-Loire s’appuie sur un système interne de gestion et d’encadrement du risque de liquidité qui a pour objectifs :

•     le maintien de réserves de liquidité ;

•     l’adéquation de ces réserves avec les tombées de passifs à venir ;

•     l’organisation du refinancement (répartition dans le temps de l’échéancier des refinancements à court et long terme, diversification des sources de refinancement) ;

•     un développement équilibré des crédits et des dépôts de la clientèle.

Ce système comprend des indicateurs, des limites et seuils d’alerte, calculés et suivis sur l’ensemble des entités de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, et qui font l’objet d’une consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur le périmètre du groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire.

Le système intègre également le respect des contraintes réglementaires relatives à la liquidité. Le LCR, le NSFR ainsi que les éléments du suivi de la liquidité supplémentaires (ALMM) calculés sur base sociale, et sur base consolidée pour le Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire, font ainsi l’objet d’un reporting mensuel (LCR/ALMM) ou trimestriel (NSFR) transmis à la BCE.

Méthodologie et gouvernance du système interne de gestion et d’encadrement du risque de liquidité

Le système de gestion et d’encadrement de la liquidité du groupe Crédit Agricole est structuré autour d’indicateurs définis dans une norme et regroupés en quatre ensembles :

•     les indicateurs de court terme, constitués notamment des simulations de scénarios de crise et dont l’objet est d’encadrer l’échéancement et le volume des refinancements court terme en fonction des réserves de liquidité, des flux de trésorerie engendrés par l’activité commerciale et de l’amortissement de la dette long terme ;

•     les indicateurs de long terme, qui permettent de mesurer et d’encadrer l’échéancement de la dette long terme : les concentrations d’échéances sont soumises au respect de limites afin d’anticiper les besoins de refinancement du Groupe et de prévenir le risque de non-renouvellement du refinancement de marché ;

•     les indicateurs de diversification, qui permettent de suivre et piloter la concentration des sources de refinancement sur les marchés (par canal de refinancement, type de dette, devise, zone géographique, investisseurs) ;

•     les indicateurs de coût, qui mesurent l’évolution des spreads d’émission du Groupe sur le court et le long terme et son impact sur le coût de la liquidité.

Il revient au Comité normes et méthodologies, après examen de l’avis de la Direction risques et contrôles permanents Groupe, de valider la définition et les modifications de ces indicateurs tels que proposés par la Direction financière Groupe de Crédit Agricole S.A.

Le Conseil d’Administration de Crédit Agricole S.A. approuve la politique générale de gestion du risque de liquidité du Groupe et fixe les limites encadrant les principaux indicateurs, traduisant ainsi les niveaux d’appétence au risque de liquidité du Groupe. Le Comité des risques Groupe, qui propose au Conseil d’Administration le niveau de ces limites, en fixe la déclinaison sur les entités constituant le Groupe.

Ainsi, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire se voit notifier des limites sur les indicateurs encadrés au niveau Groupe. En complément de cette déclinaison du système Groupe, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire définit un jeu de limites spécifique portant sur les risques propres à ses activités. Elle peut également décider localement d’un encadrement plus restrictif que la notification Groupe.

Gestion de la liquidité

Crédit Agricole S.A. assure un rôle de refinancement et de contrôle de la liquidité du groupe Crédit Agricole.

La Direction de la Gestion Financière de CASA assure une centralisation de la gestion du risque de liquidité et vérifie que le respect des règles prudentielles liées à la liquidité est bien respecté.

Plusieurs sources de refinancement sont accessibles aux Caisses Régionales pour assurer leur mission de fournisseur de crédit.

La Caisse Régionale, au-delà de ses ressources clientèles, a la possibilité de se refinancer à taux de marché auprès de Crédit Agricole S.A. sous plusieurs formes : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales. 

Par ailleurs, elle peut émettre des Titres de Créances Négociables (Titres négociables à court terme (NEU CP) ex CDN ; Titres négociables à moyen terme (NEU MTN) ex BMTN). 

Crédit Agricole S.A met également à disposition de la Caisse Régionale des avances spécifiques faisant l’objet de règles particulières attachées à leurs spécificités (Société de financement de l’habitat (SFH), Société de Financement de l’Economie Française (SFEF), Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), Banque Européenne d’Investissement (BEI)).

Les financements sont effectués auprès de la trésorerie de CASA et par émission de certificats de dépôts négociables auprès de la clientèle et du marché. 

La Caisse régionale et CASA ont signé une convention de liquidité le 20 janvier 2011 relative à la gestion et à l’encadrement du risque de liquidité.

La Caisse Régionale met en œuvre une politique de gestion de liquidité prudente en diversifiant ses outils de refinancement. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire peut ainsi afficher de solides ratios de liquidité (ratio collecte/ crédits à 104% et ratio LCR à 112 % au 31/12/2024) et de solvabilité.

Méthodologie

Conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014, la Caisse Régionale pilote son exposition au risque de liquidité.

Le pilotage repose sur plusieurs piliers :

-       Plan annuel de pilotage du ratio LCR

-       Méthode Avancée : le respect des limites à court et moyen terme de liquidité, pilotage de stress scenarii.  Cette méthode avancée s’est matérialisée par une convention de liquidité signée en janvier 2011 entre la Caisse Régionale et CASA. 

-       la diversification des sources de refinancement (SFH, CRH…),

-       la projection des besoins de refinancement à moyen terme et le pilotage des tombées de

refinancement à court et moyen terme. 

Traduction opérationnelle de la crise financière sur la gestion du risque de liquidité

La traduction opérationnelle est un renforcement du suivi de la liquidité des entités du groupe. La Caisse Régionale en tant qu’entité du groupe pilote l’ensemble de ses limites internes. La gestion de la liquidité est gérée sur le court et moyen terme tant en volume que de prix en termes d’impact potentiel sur le produit net bancaire

La Caisse Régionale a mis en place un reporting dédié à la gestion de la liquidité dans le cadre de ses Comités (Comités de Taux, Trésorerie et Financier).

Exposition 

La Caisse Régionale a toujours privilégié dans sa politique commerciale une politique de collecte « bilan » soutenue.

En marge de l’activité clientèle, la gestion de la liquidité s’inscrit dans le cadre d’une politique annuelle qui encadre le montant global du refinancement prévu auprès de CASA et/ou sur les marchés financiers. La Gestion Financière peut ainsi intervenir pour lever des fonds sous différentes formes : CDN interbancaires, Emprunts en Blancs à CASA, BMTN. Toutes ces opérations sont encadrées par des délégations en montant et en taux, et donnent lieu à des reportings réguliers auprès de la Direction Générale et du Responsable du Contrôle permanent et Risques.

CASA assure en tant qu’entité centralisatrice un suivi de la Caisse Régionale

Évolution des réserves de liquidité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire 

Au 31/12/2024, le montant des réserves de liquidité s’élève à 2 125 M€ (1 848 M€ à fin 2023).

Ratios réglementaires

 Ratios de liquidité

Depuis le mois de mars 2014, les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les reportings du Liquidity Coverage Ratio (LCR) définis par l’EBA (European Banking Authority). Le LCR a pour objectif de favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité des banques en veillant à ce qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs liquides de haute qualité (HQLA, High Quality Liquid Assets) non grevés pouvant être convertis en liquidités, facilement et immédiatement, sur des marchés privés, dans l’hypothèse d’une crise de liquidité qui durerait 30 jours calendaires. Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100 % à compter du 1er janvier 2018.  

Au 31/12/2024, le ratio LCR s’élève à 112 % pour une exigence réglementaire à 100 % depuis le 1er janvier 2018 et le montant des réserves LCR s’élève à 760 M€ (798 M€ à fin 2023). 

 Ratio NSFR

Depuis le 28 juin 2021, les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les reportings du Net Stable Funding Ratio (NSFR) définis par l’EBA (European Banking Authority). Le NSFR a pour objectif de garantir que l’établissement dispose de suffisamment de ressources dites « stables ».

Le ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) est un ratio de stock (le LCR étant un ratio de flux) qui compare les actifs de maturité effective ou potentielle supérieure à un an, aux passifs de maturité effective ou potentielle supérieure à un an. La définition du NSFR attribue à chaque élément du bilan une pondération traduisant sa potentialité d’avoir une maturité supérieure à un an. 

Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100 % depuis le 28 juin 2021.

Au 31/12/2024, le ratio NSFR de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire se situe à 110 %. 

Stratégie et conditions de refinancement 2024

L'année 2024 a été caractérisée dans l’ensemble par des conditions de marché favorables sur le marché des obligations bien que l’année fut aussi marquée par une volatilité élevée. Différents facteurs ont participé à la dynamique du marché obligataire dont les incertitudes géopolitiques (incluant les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient) et politiques (notamment élections législatives surprises en France et élection présidentielle aux Etats-Unis), les assouplissements des politiques monétaires des banques centrales ainsi que les divergences économiques entre l'Europe et les États-Unis.

Les facteurs politiques et géopolitiques ont en effet joué un rôle dans la dynamique du marché obligataire en 2024. Plus particulièrement en France, le taux d’emprunt de l’Etat français avait déjà commencé à augmenter légèrement avec l’accroissement du déficit budgétaire à partir de 2023, menant en 2024 à des révisions à la baisse de la notation de la France de la part des agences. La dissolution de l’Assemblée Nationale le 7 juin a engendré une situation d’incertitude politique qui a alimenté l’élargissement du taux d’emprunt de l’Etat et, par ricochet, des banques françaises. D’autres facteurs, tels que l’instabilité politique en Allemagne ou les incertitudes liées à la réélection de D. Trump dont le programme est perçu par le marché comme inflationniste, ont généré un regain d’incertitude.

Après la hausse rapide des taux directeurs de 2022 à 2023 aux Etats Unis et en Europe, les anticipations et baisses effectives de taux directeurs des banques centrales sur l’année ont contribué à la dynamique positive du marché obligataire en 2024. Les deux banques centrales ont en effet entamé une politique d’assouplissement monétaire à partir du milieu de l’année sur fond de baisse des taux de croissance et d’inflation. D’une part, la BCE a abaissé ses taux de 4,5% à 3,15% avec des baisses en juin, septembre, octobre et décembre dans un contexte d’économie ralentie et avec une inflation revenant à son niveau cible. D’autre part, outre-Atlantique, la Fed a abaissé son taux directeur de 5,5% à 4,5% au cours de l’année, avec des baisses en septembre, octobre et décembre. Cependant, étant donné des chiffres d’emploi et de croissance plus robustes qu’initialement prévu, le marché est plus prudent quant à d’éventuelles nouvelles baisses de taux de la Fed. 

Malgré la volatilité accrue au cours de l’année, les volumes d'émissions sont restés élevés, avec environ 420 milliards d’euros d’émissions obligataires de la part des institutions financières. Ce volume d’émission talonne celui record de 450 milliards d'euros atteint en 2023, établi dans un contexte de fin du TLTRO et de reprise de l’activité commerciale à la suite de la pandémie de Covid-19. Soutenu par un afflux de capitaux record dans les fonds de gestion en 2024, ces volumes de nouvelles émissions ont été bien absorbés tout au long de l’année, y compris pour les signatures françaises, illustrant l'appétit persistant des investisseurs, cherchant à cristalliser des rendements attractifs en amont d’une potentielle baisse des taux. 

Malgré ce contexte incertain, le Groupe Crédit Agricole a continué de bénéficier de conditions de refinancement favorables en 2024.

4. Risques opérationnels

Le risque opérationnel est défini comme le risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs.

Il inclut le risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de fraude interne et externe, le risque de modèle et les risques induits par le recours à des prestations externalisées, dont les prestations critiques ou importantes au sens de l’EBA.

Organisation et dispositif de surveillance

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l’ensemble du Groupe :

-               La gouvernance de la fonction de gestion des risques opérationnels : la Direction Générale supervise le dispositif et est informée du niveau des risques opérationnels par l’intermédiaire du volet risques opérationnels du comité de contrôle interne. 

-               La cartographie des risques opérationnels permet l’identification et l’évaluation qualitative des risques.

-               Le suivi des indicateurs fixés dans le cadre de la politique ROP est réalisé chaque trimestre avec la constitution des tableaux de pilotage présentés en comité de contrôle interne.

-               La collecte des pertes liées aux risques opérationnels est consolidée dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque global, ainsi que le calcul de l’allocation des fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels au niveau de l’entité et au niveau consolidé.

-               Un dispositif d’alerte pour les incidents sensibles et significatifs.

-               Crédit Agricole S.A. adresse à la Caisse Régionale un tableau de bord consolidé des risques opérationnels permettant de se positionner par rapport aux autres Caisses Régionales.

Le dispositif de gestion des risques opérationnels déployé au niveau de la Caisse Régionale comprend les composantes suivantes :

•              une cartographie des événements de risques, réactualisée périodiquement pour intégrer les évolutions d’organisation, les nouvelles activités, voire les évolutions du coût du risque. Elle est construite à partir d’un découpage des activités en processus et des 7 catégories de risques de la nomenclature Bâle III. Les impacts à la fois financiers et non-financiers (réglementaire, image) de ces événements de risques identifiés, qu’ils soient avérés ou potentiels, sont évalués ainsi que leur probabilité d’occurrence, en s’appuyant sur les experts métiers. L’appréciation du contrôle interne à travers notamment les résultats des contrôles aux différents niveaux du plan de contrôle local et des contrôles consolidés définis par la Direction des risques groupe Crédit Agricole S.A., et de ceux du contrôle périodique permet de mettre en exergue les risques nets les plus critiques et de prioriser les plans d’actions visant à leur réduction ;

•              un processus de collecte des incidents et des pertes opérationnelles complété par un dispositif d’alertes, afin de suivre les risques avérés, et de les exploiter pour mettre en place les mesures de remédiation et s’assurer de la cohérence avec la cartographie. Le montant des pertes collectées est trimestriellement comparé à un seuil d’alerte défini annuellement.

L’organisation de la gestion des risques opérationnels s’intègre dans l’organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le Responsable des Risques Opérationnels de la Caisse Régionale est rattaché au Responsable des Risques et Contrôles Permanents de la Caisse Régionale.

Le Manager du Risque Opérationnel rapporte trimestriellement sur son activité et sur le niveau d’exposition auprès du Comité de Contrôle Interne, dont la présidence est assurée par le Directeur Général de la Caisse Régionale. 

L’organe exécutif est informé à minima trimestriellement par un tableau de bord après intégration des dernières collectes des incidents et pertes avérées du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse Régionale. Les tableaux de bord sont mis à disposition sous intranet, ainsi, l’information est accessible par l’ensemble des acteurs de la Caisse Régionale et reprennent les plans d’action.

L’organe délibérant est informé semestriellement de l’évolution du coût du risque et des événements marquants de la période.

Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse régionale. CA Technologie - CA Services, LOCAM - SIRCAM et Square Habitat, filiales de la Caisse Régionale, sont dotées de leurs propres dispositifs de gestion et de surveillance. 

La fiabilité et la qualité des données collectées font l’objet de contrôles systématiques.

La démarche Groupe Crédit Agricole d’appétence au risque mise en place depuis 2015 en Caisse régionale intègre le risque opérationnel.

5. Procédures de contrôle interne et gestion des risques

L’organisation du contrôle interne de la Caisse Régionale témoigne d’une architecture en phase avec les exigences légales et réglementaires, ainsi qu’avec les recommandations du Comité de Bâle.

Le dispositif et les procédures de contrôle interne sont définis, au sein de la Caisse Régionale, comme l’ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité (au sens du respect des lois, règlements et normes internes), la sécurité et l’efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.

Le dispositif et les procédures de contrôle interne se caractérisent par les objectifs qui leur sont assignés :

 application des instructions et orientations fixées par la Direction générale ;

 performance financière, par l’utilisation efficace et adéquate des actifs et ressources de la Caisse Régionale, ainsi que la protection contre les risques de pertes ;  connaissance exhaustive, précise et régulière des données nécessaires à la prise de décision et à la gestion des risques ;

 conformité aux lois et règlements et aux normes internes ;  prévention et détection des fraudes et erreurs ;

 exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu d’informations comptables et financières fiables.

Ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.

Conformément aux principes en vigueur au sein du groupe Crédit Agricole, le dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale s’applique sur un périmètre large visant à l’encadrement et à la maîtrise des activités, ainsi qu’à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée. Le dispositif mis en œuvre par la Caisse Régionale, qui s’inscrit dans le cadre de normes et principes rappelés ci-dessous, est ainsi déployé d’une façon adaptée aux différents métiers et aux différents risques, afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.

Les moyens, outils et reportings mis en œuvre dans cet environnement normatif permettent une information régulière, notamment au Conseil d’administration, au Comité des risques, à la Direction générale et au management, sur le fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et sur leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d’actions correctives, etc.).

Références en matière de contrôle interne

Les références en matière de contrôle interne procèdent des dispositions du Code monétaire et financier (1[[1]]), de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié  par l’arrêté du 25 février 2021  , relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), du Règlement général de l’AMF et des recommandations relatives au contrôle interne, à la maîtrise des risques et à la solvabilité émises par le Comité de Bâle.

Ces normes, nationales et internationales, sont complétées de normes internes propres au groupe Crédit Agricole et à la Caisse Régionale :

 corpus des communications à caractère permanent, réglementaire (réglementation externe et règles internes au groupe) et d’application obligatoire, relatives notamment à la comptabilité (Plan comptable du Crédit Agricole), à la gestion financière, aux risques et aux contrôles permanents ; 

 charte de déontologie ;

 recommandations du Comité plénier de contrôle interne des Caisses régionales ;

 corps de “notes de procédure”, applicables à la Caisse régionale, portant sur l’organisation, le fonctionnement ou les risques. Dans ce cadre, la Caisse Régionale a adopté un ensemble de notes de procédures visant au contrôle de la conformité aux lois et règlements. Ces notes de procédure font l’objet d’une actualisation régulière, autant que de besoin, en fonction notamment des évolutions de la réglementation et du périmètre de surveillance sur base consolidée.

Principes d’organisation du dispositif de contrôle interne
Principes fondamentaux

Les principes d’organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale recouvrent des obligations en matière :

 d’information de l’organe de surveillance (stratégies risques, limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du contrôle interne, incidents significatifs) ;

 d’implication directe de l’organe de direction dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;

 de couverture exhaustive des activités et des risques, de responsabilité de l’ensemble des acteurs ;  de définition claire des tâches, de séparation effective des fonctions d’engagement et de contrôle, de délégations formalisées et à jour ;  de normes et procédures formalisées et à jour.

image 

Ces principes sont complétés par :  des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques : de crédit, de marché, de liquidité, financiers, climatiques et environnementaux, opérationnels (traitements opérationnels, qualité de l’information financière et comptable, processus informatiques), risques de non-conformité et risques juridiques ;

 un système de contrôle, s’inscrivant dans un processus dynamique et correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des contrôles périodiques (réalisés par l’Audit) ;

 l’adaptation des politiques de rémunérations du Groupe (suite aux délibérations du Conseil d’administration des 9 décembre 2009 et 23 février 2011) et des procédures de contrôle interne – en application de la réglementation nationale, européenne ou internationale en vigueur et notamment les réglementations liées à la Capital Requirements Directive 4 (CRD 4), à l’AIFM, à UCITS V et à solvabilité 2, aux dispositions relatives à la Volcker Rule, à la loi de Séparation bancaire et à la directive MIF ainsi que les recommandations professionnelles bancaires relatives d’une part, à l’adéquation entre la politique de rémunération et les objectifs de maîtrise des risques, et d’autre part, à la rémunération des membres des organes exécutifs et de celle des preneurs de risques.

Pilotage du dispositif

Depuis l’entrée en vigueur des modifications du règlement 97-02 sur le contrôle interne relatives à l’organisation des fonctions de contrôle, éléments repris dans l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié abrogeant ce règlement, l’obligation est faite à chaque responsable d’entité ou de métier, chaque manager, chaque collaborateur et instance, d’être à même de rendre compte et de justifier à tout moment de la correcte maîtrise de ses activités et des risques induits, conformément aux normes d’exercice des métiers bancaires et financiers, afin de sécuriser de façon pérenne chaque activité et chaque projet de développement et d’adapter les dispositifs de contrôle à mettre en œuvre à l’intensité des risques encourus.

Cette exigence repose sur des principes d’organisation et une architecture de responsabilités, de procédures de fonctionnement et de décision, de contrôles et de reportings.

Comité de contrôle interne 

Le Comité de contrôle interne de la Caisse Régionale, s’est réuni régulièrement sous la présidence du Directeur général de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.

Ce Comité a pour objectif de renforcer les actions à mettre en œuvre au sein de la Caisse Régionale. Il a vocation à examiner les problématiques de contrôle interne et à s’assurer de la cohérence et de l’efficacité du contrôle interne sur base consolidée. Le Comité de contrôle interne, à caractère décisionnel et à décisions exécutoires, est composé de dirigeants salariés. À ce titre, il est distinct du Comité des risques, démembrement du Conseil d’administration, et il est notamment chargé de la coordination des trois fonctions de contrôle : Risques, Conformité, Audit.

 

Trois lignes métiers intervenant sur la Caisse Régionale Loire Haute-Loire

Les fonctions de contrôle sont chargées d’accompagner les métiers et les unités opérationnelles pour assurer la régularité, la sécurité et l’efficacité des opérations. Elles effectuent à ce titre :

 le pilotage et le contrôle des risques de crédit, de marché, de liquidité, financiers et opérationnels, par le service Contrôle Permanent et Risques de la Caisse Régionale, également en charge du contrôle de dernier niveau de l’information comptable et financière et du suivi du déploiement de la sécurité des systèmes d’information et des plans de continuité d’activités ;

 la prévention et le contrôle des risques de non-conformité par le service de la Conformité de la Caisse Régionale qui assure notamment la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs ; 

 le contrôle indépendant et périodique du bon fonctionnement de l’ensemble de la Caisse Régionale par le service de l’Audit de la Caisse Régionale.

 

Rôle du Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale a connaissance de l’organisation générale de l’entreprise et approuve son dispositif de contrôle interne. Il approuve l’organisation générale de la Caisse Régionale ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne et définit l’appétence au risque de la Caisse régionale, dans le cadre d’une déclaration annuelle. Il est informé de l’organisation, de l’activité et des résultats du contrôle interne. Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du Rapport annuel et de la présentation semestrielle sur le contrôle interne qui lui sont communiqués, conformément à la réglementation bancaire et aux normes définies par le Groupe Crédit Agricole. 

Le Conseil est informé, au travers du Comité des risques, des principaux risques encourus par l’entreprise et des incidents significatifs révélés par les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques.

Le Président du Comité des risques de la Caisse Régionale rend compte au Conseil des travaux du Comité et en particulier du Rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques. 

Rôle de la Directrice Générale en matière de contrôle interne

La Directrice Générale définit l’organisation générale de l’entreprise et s’assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes habilitées et compétentes. Elle est directement et personnellement impliqué dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. En particulier, elle fixe les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.

Elle s’assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par le Conseil d’Administration, dans le cadre de la déclaration d’appétence au risque de la Caisse Régionale.

Elle veille à ce que des systèmes d’identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l’organisation de l’entreprise, soient adoptés. Elle veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.

Elle s’assure que le dispositif de contrôle interne fait l’objet d’un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Elle est informée des dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permettrait d’identifier et des mesures correctives proposées. À ce titre, la Directrice Générale est destinataire des notes de synthèse circonstanciées présentant les conclusions des missions de l’Audit.

Fonction Risques et contrôles permanents

La ligne métier Risques a été créée en 2006 en application des modifications du règlement 97-02 (abrogé et remplacé par l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution).

La ligne métier Risques a en charge à la fois la gestion globale et le dispositif de contrôle permanent des risques du Groupe : risques de crédit, financiers et opérationnels, notamment ceux liés à la qualité de l’information financière et comptable, à la sécurité physique et des systèmes d’information, à la continuité d’activité et à l’encadrement des prestations de services essentielles externalisées, risques climatiques et environnementaux.

La gestion des risques s’appuie sur un dispositif Groupe selon lequel les stratégies des métiers, y compris en cas de lancement de nouvelles activités ou de nouveaux produits, font l’objet d’un avis risques, et de limites de risques formalisées dans les cadres de risques pour chaque entité et activité sensible. Ces limites sont revues a minima une fois par an ou en cas d’évolution d’une activité ou des risques et sont validées par le Comité des risques Groupe. Elles sont accompagnées de limites Groupe transverses, notamment sur les grandes contreparties. La cartographie des risques potentiels, la mesure et le suivi des risques avérés font l’objet d’adaptations régulières au regard de l’activité.

Les plans de contrôle sont adaptés au regard des évolutions de l’activité et des risques, auxquels ils sont proportionnés.

La ligne métier est placée sous la responsabilité du Directeur des risques Groupe de Crédit Agricole S.A., indépendant de toute fonction opérationnelle et rattaché au Dirigeant effectif de Crédit Agricole S.A. Elle réunit les fonctions transverses de Crédit Agricole S.A. (Direction des risques Groupe) et les fonctions Risques et contrôles permanents décentralisées, au plus proche des métiers, au niveau de chaque entité du Groupe, en France ou à l’international.

Les effectifs de la ligne métier Risques s’élèvent à plus de 3 400 personnes à fin 2023 (en équivalents temps plein) sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole.

La réglementation bancaire relative aux risques s’applique à chacune des Caisses régionales à titre individuel. Chacune d’elles est responsable de son dispositif de risques et contrôles permanents et dispose d’un responsable de la fonction Gestion des risques (RFGR) en charge du pilotage des risques et des contrôles permanents, rattaché hiérarchiquement à la Direction générale de la Caisse régionale (DG, DGD ou DGA) avec un lien fonctionnel avec la DRG au titre de sa fonction d’organe central de Crédit Agricole S.A. Celui-ci peut également avoir sous sa responsabilité le responsable de la Conformité. Si ce n’est pas le cas, le responsable de la Conformité est directement rattaché à un dirigeant effectif.

En outre, en qualité d’organe central, Crédit Agricole S.A., via la Direction des risques Groupe, consolide les risques portés par les Caisses régionales et assure un rôle de normalisation, de pilotage, de coordination et d’animation de la ligne métier Risques dans la Caisse régionale, notamment en lui diffusant les normes nécessaires, en particulier pour la mise en place d’un dispositif de contrôle permanent de niveau Groupe. Par ailleurs, les risques de crédit importants pris par les Caisses régionales sont présentés pour prise en garantie partielle à Foncaris, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A. L’obligation faite aux Caisses régionales de demander une contre-garantie à Foncaris sur leurs principales opérations (supérieures à un seuil défini entre les Caisses régionales et Foncaris) offre ainsi à l’organe central un outil efficace lui permettant d’apprécier le risque associé avant son acceptation

Dispositif de contrôle interne en matière de plans de continuité d’activité et de sécurité des systèmes d’information

 

Le dispositif de contrôle interne mis en place permet d’assurer auprès de la gouvernance de la Caisse Régionale et du Groupe Crédit Agricole un reporting périodique en matière de suivi des risques relatifs aux plans de continuité d’activité et à la sécurité des systèmes d’information de la Caisse Régionale.

Plans de continuité d’activité

En ce qui concerne le plan de secours informatique, la production informatique de la Caisse Régionale hébergée sur le bi-site sécurisé Greenfield bénéficie structurellement de solutions de secours d’un site sur l’autre. Ces solutions sont testées de manière récurrente. 

En ce qui concerne le plan de repli des utilisateurs, la Caisse Régionale dispose d’une solution qui offre une sécurisation élevée en cas d’indisponibilité d’immeuble, mixant télétravail, travail déporté en agences et repli des collaborateurs sur un site de secours (Orion) pour les activités ayant une téléphonie enregistrée. Cette solution est opérationnelle et a été éprouvée (tests de repli). 

Par ailleurs, et conformément à la politique du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale est en capacité à faire face à une attaque virale massive des postes de travail en privilégiant la reconstruction unitaire (via des clés USB) des postes potentiellement infectés que ce soit pour ses réseaux de distribution ou ses sites administratifs.

 

Sécurité des systèmes d’Information

La Caisse Régionale, en lien avec le groupe Crédit Agricole, a poursuivi le renforcement de sa capacité de résilience face à l’ampleur des risques informatiques, en particulier les cybermenaces, tant en termes d’organisation que de projets.

Une gouvernance sécurité Groupe est en place avec un Comité sécurité Groupe (CSG), faîtier décisionnaire et exécutoire, qui définit la stratégie sécurité Groupe par domaine en y intégrant les orientations des politiques sécurité, détermine les projets sécurité Groupe, supervise l’exécution de la stratégie sur la base d’indicateurs de pilotage des projets Groupe et d’application des politiques et enfin, apprécie le niveau de maîtrise du Groupe dans les quatre domaines relevant de sa compétence : plan de continuité des activités, protection des données, sécurité des personnes et des biens et sécurité des systèmes d’information.

Pour la Caisse Régionale, les fonctions Manager des risques systèmes d’information (MRSI) et Chief

Information Security Officer (CISO) sont déployées, cette dernière étant déléguée au CISO coopéré CASIHA Centre. Le MRSI, rattaché au RFGR (Directeur de la Prévention et du Contrôle des Risques), consolide les informations lui permettant d’exercer un second regard. 

Le règlement européen 2022/2554 du 14 décembre 2022 sur la résilience opérationnelle numérique du secteur financier (DORA) entre en application le 17 janvier 2025. Le Groupe Crédit Agricole a mis en place un projet Groupe DORA avec une gouvernance associée afin d’assurer la mise en conformité qui porte principalement sur la gestion du risque informatique, le reporting des incidents majeurs, les tests de résilience, la gestion du risque de tiers porté par les prestataires de services informatiques.

 

Description du dispositif de Contrôle permanent de l’information comptable et financière

 

Les objectifs du Contrôle permanent de l’information comptable et financière visent à s’assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d’altérer la qualité de l’information comptable et financière en termes de :

 Conformité des données au regard des dispositions légales et réglementaires et des normes du Groupe Crédit Agricole,

 Fiabilité et sincérité des données, permettant de donner une image fidèle des résultats et de la situation financière de la Caisse régionale et des entités intégrées dans son périmètre de consolidation,

 Sécurité des processus d’élaboration et de traitement des données, limitant les risques opérationnels, au regard de l’engagement de la Caisse sur l’information publiée,

 Prévention des risques de fraudes et d’irrégularités comptables.

Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale a décliné les recommandations générales de déploiement du Contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l’information comptable et financière : notamment cartographie des risques opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les risques de fraudes, déploiement de plans de contrôles comptables dans les services opérationnels (Unités comptables décentralisés et Direction Financière et des Risques, …), mise en place d’une communication transverse via des réunions périodiques entre les unités comptables et de contrôle, le déploiement du guide de contrôle comptable, la déclinaison du dispositif de rapprochement comptabilité-risques selon la procédure définie par le groupe Crédit Agricole.

Le Contrôle permanent de l’information comptable et financière s’appuie sur l’évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels : 

 Contrôles comptables de 1er degré assurés par les unités comptables décentralisées, rattachés aux

Directions / Métiers de la Caisse,

 Contrôles de 2ème degré 1er niveau exercés par la Direction Financière et des Risques.

Cette évaluation permet au Directeur de la Prévention et du contrôle des risques de la Caisse régionale, de définir un plan de contrôles et la mise en place d’actions correctives, afin de renforcer, si besoin, le dispositif d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière.

Le Directeur de la Prévention et du contrôle des risques, rend compte périodiquement au Directeur Général et au comité d’audit de la Caisse Régionale des travaux du Contrôle permanent de l’information comptable et financière et de l’évaluation de ce dispositif de Contrôle permanent mis en place dans la Caisse Régionale. 

Relations avec les Commissaires aux comptes

 

Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les Commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu’ils jugent appropriées sur l’information comptable et financière publiée : 

 Audit des comptes individuels et des comptes consolidés ;

 Examen limité des comptes consolidés semestriels ;

 Lecture d’ensemble des supports de présentation de l’information financière publiée.

Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes présentent au Comité d’Audit puis au Conseil d’administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.

Le dispositif de suivi du risque comptable est le suivant : 

L’organisation des traitements et de l’information comptable est décrite dans la charte comptable.

Le dispositif de Contrôle comptable s’articule autour :

 De contrôles permanents de 1er degré, de 2ème degré de niveau 1 et 2 qui portent autant sur le bon fonctionnement des différents processus de production de l’information comptable (outils) que sur la véracité des chiffres avancés et des principes comptables utilisés (méthodes).

 D’une cartographie des risques comptables par Unités Comptables Décentralisées (UCD) réalisée par l’équipe du Contrôle comptable de 2ème degré niveau 1. 

 D’un plan d’animation des UCD, élaboré par l’équipe du Contrôle comptable de 2ème degré niveau 1, à l’appui des résultats de la cartographie des risques comptables.

 d’une cartographie des processus et risques comptables qui résulte des travaux conjoints entre la Direction Financière et Risques et le Contrôle comptable permanent de 2ème degré 2ème niveau.

Contrôle périodique

De manière à garantir son indépendance le service Audit Interne de la Caisse Régionale est placé sous l’autorité directe de la Directrice Générale. Par ailleurs, le Responsable de la Fonction d’Audit Interne est intégré au dispositif d’encadrement des rémunérations des ‘personnes identifiées’ (dispositions CRDV).

Il a pour responsabilité exclusive d’assurer le contrôle périodique du Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire au travers des missions qu’il mène.

Il réalise ses travaux dans le respect des textes qui encadrent le dispositif :

 article 12 de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ci-après "l’arrêté du 3 novembre 2014") ;  article 13 de l’arrêté du 6 janvier 2021, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et le gel des avoirs (ci-après "l’arrêté du 6 janvier 2021") ;

 Standards de l’Audit Interne, définis dans le Cadre de référence international des pratiques professionnelles de l’audit interne (CRIPP) par l’Institute of Internal Audit (IIA), représenté en France par l’IFACI (Institut français de l’audit et du contrôle interne). Le service est certifié IFACI sur le RPAI 2020.

À partir d’une approche cartographique des risques actualisée annuellement, avec un cycle d’audit pluriannuel quinquennal, et des objets auditables d’une fréquence d’audit allant de 1 à 5 ans, le service conduit des missions de vérification sur place et sur pièces à la fois dans les unités de la Caisse régionale, mais également dans ses filiales, y compris lorsque celles-ci disposent de leur propre corps d’Audit-Inspection interne, dans le cadre d’une approche coordonnée des plans d’audit.

Les missions effectuées par le service d’audit interne correspondent à des missions d’assurance au sens des normes professionnelles. Elles ont pour objet d’évaluer :

 l’adéquation et l’efficacité des dispositifs de contrôle visés à l’article 11 de l’arrêté du 3 novembre 2014 et à l’article 13 de l’arrêté du 6 janvier 2021, ainsi que de ceux permettant d’assurer la fiabilité et l’exactitude des informations financières, de gestion et d’exploitation des domaines audités ;

 la maîtrise et le niveau effectivement encouru des risques portés directement par le Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire ou à travers des activités externalisées (identification, enregistrement, encadrement, couverture) mentionnés dans les arrêtés susvisés, et notamment des risques de crédit (incluant les risques de concentration, dilution et de valeur résiduelle), de marché, de liquidité, de taux d’intérêt global, d’intermédiation, de règlement, de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et des différentes composantes du risque opérationnel, y compris le risque de fraude interne ou externe, le risque informatique, le risque de discontinuité d’activité, le risque juridique, le risque de non-conformité, le risque DATA, le risque de base, le risque de titrisation, le risque systémique, le risque lié aux modèles, le risque de levier excessif et le risque environnemental ;  la conformité des opérations aux lois et réglementations applicables, ainsi qu’aux règles et procédures internes ;

 la conformité des procédures avec le cadre d’appétit pour le risque, la stratégie du Groupe et les décisions de la Direction Générale ;

 l’adéquation, la qualité et l’efficacité des contrôles réalisés et rapportés par les premières et seconde lignes de défense ;

 la mise en œuvre, dans des délais raisonnables, des recommandations formulées par les différents corps d’audit interne ou externes à l’occasion de leurs missions ;

 et de s’assurer de la qualité et l’efficacité du fonctionnement général de l’organisation et de la qualité de l’information et des données, notamment celles fournies à la gouvernance.

Les missions de l’audit interne permettent de fournir à la Directrice Générale, aux Directeurs Généraux Adjoints, au Directeur des Risques (RFGR) et de la conformité de la Caisse Régionale, au Conseil d’Administration de la Caisse Régionale ainsi qu’aux dirigeants et organes de surveillance des filiales de la Caisse Régionale une opinion professionnelle et indépendante sur le fonctionnement et le contrôle interne des entités constituant le Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire.

Le service audit peut également mener des investigations lorsque des cas de fraude interne ou externe significative sont présumés ou avérés, ou des missions spéciales liées à des enjeux ne rentrant pas dans la classification de la cartographie du plan d’audit, ou en appui opérationnel. 

Le service audit peut ponctuellement réaliser des missions de conseil sur sa proposition ou à la demande de la Direction Générale. Ces missions de conseil ont pour objectifs de proposer des améliorations des processus de gouvernance, de management des risques et de contrôle du Groupe.

Ces différentes typologies de mission sont inscrites dans la charte d’audit interne de la Caisse Régionale, mise à jour annuellement.

Par ailleurs, le responsable de la fonction d’audit interne de la Caisse Régionale s’assure, dans le cadre des Comités de contrôle interne et de la Conformité des filiales du groupe COFAM (Locam, Sircam et Onliz) – auxquels participent la Direction Générale de ces filiales ainsi que les responsable de l’Audit interne, de la fonction gestion des Risques § contrôle permanent et de la Conformité de chaque entité – du bon déroulement des plans d’audit, de la correcte maîtrise des risques et d’une façon générale, de l’adéquation des dispositifs de contrôle interne de ces trois entité.

De même il assiste aux séances du Comité d’Audit Et des Comptes, émanation des Conseils d’Administration de ces filiales.

Dans une optique d’amélioration continue, mais également de comparaison entre Caisses Régionales, ou pour répondre à des demandes des régulateurs, des missions d’audit conjointes – déléguées (à caractère obligatoire) ou coordonnées (à caractère optionnelle) - entre l’Inspection générale Groupe et les services d’audit des Caisses régionales sont régulièrement menées. Une importance particulière est donnée aux investigations à caractère thématique et transversal.

Tant les missions réalisées par le service d’Audit interne que celles réalisées par l’Inspection Générale de Crédit Agricole S.A., ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes le cas échéant) font l’objet d’un dispositif formalisé de suivi pour chacune des recommandations formulées à l’issue de ces missions.  Ce dispositif permet de s’assurer de l’avancement des actions correctrices programmées, de leur mise en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité, et au Responsable de la fonction d’audit interne de la Caisse Régionale d’exercer, le cas échéant, son devoir d’alerte auprès de la Directrice Générale ou du Comité des risques de la Caisse Régionale (émanation du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale) en vertu de l’article 26 b) de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

En application de l’article 23 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne, le Responsable de la fonction d’audit interne de la Caisse Régionale rend compte de l’exercice de ses missions au Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Loire Haute-Loire, directement et à minima une fois par an lors d’une séance du Conseil d’Administration, ainsi que par l’intermédiaire du Comité Risque ou du Comité d’Audit qui se réunissent 4 fois par an.

Enfin, il est à noter que l’Inspection Générale Groupe Crédit Agricole SA assure l’animation du contrôle périodique des Caisses Régionales, renforçant ainsi l’efficacité des contrôles, par une harmonisation des pratiques d’audit à leur meilleur niveau afin d’assurer la sécurité et la régularité des opérations dans les différentes entités du Groupe et de développer des pôles d’expertise communs.

Au 31/12/2024, les ETP du service audit de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Loire Haute Loire s’élevaient à 8.8 ETP, soit 7 auditeurs (7 ETP), 1 collaborateur en mission (0.8 ETP) et le RFAI.

 

6. Informations sur les tests de résistance dans le cadre de la gestion des risques 

Dispositif de stress tests

Les stress tests, simulations de crises ou tests de résistance font partie intégrante du dispositif de gestion des risques de la Caisse Régionale. Les stress tests contribuent à la gestion prévisionnelle des risques, à l’évaluation de l’adéquation du capital sous un scénario stressé et répondent à des exigences réglementaires. A ce titre, par la mesure de l’impact économique, comptable ou réglementaire de scénarios économiques sévères mais plausibles, le dispositif de stress tests apporte une mesure de la résilience d’un portefeuille, d’une activité, de la Caisse Régionale utilisée dans le cadre de l’ICAAP et de l’Appétit pour le Risque. Le dispositif de stress tests de la Caisse Régionale, construit en lien avec le groupe Crédit Agricole, couvre tous les risques jugés significatifs à savoir le risque de crédit, de marché, le risque de liquidité, les risques liés aux taux et au change ainsi que le risque opérationnel et climatique.).

Différents types de stress tests

 Gestion prévisionnelle du risque par les stress tests : des exercices de stress sont réalisés en lien avec le groupe Crédit Agricole afin de compléter et d’enrichir les diverses analyses assurant le bon suivi des risques. Des stress tests encadrant le risque de marché, le risque de liquidité ou le risque de taux sont produits périodiquement par le Groupe Crédit agricole pour la Caisse Régionale. Pour le risque de crédit, des stress tests ont été réalisés afin de mesurer le risque lié à l’évolution économique sur les portefeuilles de crédit et les risques majeurs de la Caisse régionale.

Ces stress tests font l’objet d’une présentation à la Direction Générale au sein des comités idoines. 

 Stress tests budgétaires ou stress tests ICAAP : un exercice annuel est mené en lien avec le groupe Crédit Agricole dans le cadre du processus budgétaire. Les résultats de ce stress test sont utilisés dans l’ICAAP. Il contribue à la planification des besoins en capital et permet d’estimer la capacité bénéficiaire de la Caisse Régionale à horizon trois ans en fonction de scénarios économiques. L’objectif de ce stress test dans le processus budgétaire et ICAAP est de mesurer les effets et la sensibilité en résultat des scénarios économiques (central – baseline, adverse modéré – adverse) sur les activités de la Caisse Régionale. Il repose obligatoirement sur un scénario économique (évolution d’un ensemble de variables économiques) à partir duquel sont déterminés les impacts sur les différents risques. Ce scénario est complété pour tenir compte des risques opérationnels et de mauvaise conduite. 

L’objectif de cet exercice est d’estimer un ratio de solvabilité en mesurant les impacts sur le compte de résultat (coût du risque, marge d’intérêt, commissions…), les emplois pondérés et les fonds propres et de confronter ces indicateurs aux niveaux de tolérance de la Caisse Régionale.

 Stress tests inversés (reverse stress tests) : Dans le cadre du plan de rétablissement du Groupe Crédit Agricole, les équipes risque et finance simulent annuellement au niveau consolidé des scénarios extrêmes visant à identifier les conditions qui pourraient mener le Groupe à situation proche du « near default » ou a minima, dans une zone nécessitant des actions de rétablissement. 

 Stress tests réglementaires : cette typologie de stress tests regroupe l’ensemble des demandes de la BCE, de l’ABE (Autorité bancaire européenne) ou émanant d’un superviseur. En 2024, le Groupe a participé à la collecte de données organisée par la BCE dans le cadre de l’exercice Fit-for-55 (premier stress-test climatique à l’échelle de l’Union Européenne pour le secteur financier).

 

Gouvernance du programme de stress

Reprenant les orientations de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne), le programme de stress tests au niveau du Groupe et de la Caisse Régionale explicite clairement la gouvernance et les responsabilités de chacun des acteurs pour les stress tests couvrant le risque de crédit, de marché, opérationnel, climatique, liquidité et les risques liés aux taux et change. Le programme de stress tests est approuvé annuellement par le Conseil d’Administration.

Les scénarios utilisés dans les processus ICAAP, Appétit pour le risque ou pour des besoins réglementaires sont élaborés par la Direction économique du Groupe (ECO). Ils présentent l’évolution centrale et stressée des variables macroéconomiques et financières (PIB, chômage, inflation, taux d’intérêt et de change…) pour l’ensemble des pays pour lesquels le Groupe Crédit Agricole est en risque.

Partant du programme de stress tests du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale élabore son programme en incluant des exercices couvrant ses activités significatives ou les risques majeurs définis dans le cadre de l’Appétit pour le risque. Le programme doit en particulier répondre aux besoins des stratégies risques faisant l’objet d’une présentation au cours de l’année. 

Il est défini annuellement et comprend a minima les points suivants :

 La liste des stress tests prévus et leurs caractéristiques (objectifs, usages attendus, périmètre étudié, fréquence, méthodologie appliquée …) ;

 La gouvernance interne : responsabilités et les procédures associées (validation, présentation…) ;  Le planning de production ;

 Le plan d’amélioration prévu au cours de l’année (process, méthodes, infrastructures et données).

Le programme est soumis à la validation de la Direction Générale puis à l’approbation du Comité des Risques et du Conseil d’Administration.

 

Stress test de crédit

Le dispositif stress test pour le risque de crédit s’appuie principalement sur des modèles satellites qui relient l’évolution des paramètres de risques de crédit (PD et LGD) aux variables macroéconomiques et financières. Ces modèles font l’objet d’une revue indépendante et sont validés par le Comité normes et méthodologies au niveau du Groupe Crédit Agricole au même titre que les modèles bâlois. En complément, chaque année, le dispositif quantitatif de stress test est backtesté. Ces modèles satellites sont utilisés pour les stress réglementaires (stress test 2023 organisé par l’EBA par exemple) pour le stress budgétaire (ou stress ICAAP) et pour certains stress sur des portefeuilles spécifiques. En outre, depuis le 1er janvier 2018, ces modèles contribuent également au calcul des ECL - Expected Credit Losses - selon la norme IFRS 9 (cf. partie IV.1 cidessous).

En cohérence avec la méthodologie EBA, les stress tests pour le risque de crédit s’appuient sur les paramètres IFRS 9 (PD, LGD, EAD) conditionnels aux scénarios économiques pour l’estimation du coût du risque incluant le provisionnement sur les actifs non en défaut et sur les paramètres bâlois pour estimer l’impact en emploi pondéré.

La Caisse régionale réalise, en collaboration avec les métiers et la Direction Risques Groupe, des exercices spécifiques récurrents ou réalisés à la demande afin de compléter et d’enrichir les diverses analyses assurant le bon suivi des risques. Ces études font l’objet d’une présentation à la Direction générale dans le cadre du Comité des risques et Assurances de la Caisse régionale.

Un stress test crédit global est réalisé à minima annuellement dans le cadre budgétaire. Les travaux, coordonnés par la DRG, concernent l’ensemble des portefeuilles bâlois, qu’ils soient traités réglementairement en méthode IRB ou en méthode Standard. L’horizon d’analyse est fixé à trois ans (voire quatre ans pour le processus budgétaire). Le processus de stress est intégré dans la gouvernance de l’entreprise et vise à renforcer le dialogue entre les filières risque et finance sur la sensibilité du coût du risque et des exigences en fonds propres à une dégradation de la situation économique. Outre leur utilisation dans les discussions budgétaires et le pilotage des fonds propres, les résultats des stress tests crédit globaux sont une brique importante de l’ICAAP. Ils sont examinés par le Comité des Risques et Assurances de la Caisse régionale.

7. Informations sur les tests de résistance dans le cadre de la gestion des risques 

Stratégie et processus de gestion, de couverture des risques crédit et de contreparties

Le risque d’insolvabilité de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques auxquels la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposée. Le risque de crédit affecte les comptes consolidés de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer ses obligations et que la valeur comptable de ces obligations figurant dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entités étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux taux récents historiquement bas, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui affecterait alors sa rentabilité.

Bien que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire cherche à réduire son exposition au risque de crédit en utilisant des méthodes d’atténuation du risque telles que la constitution de collatéral, l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit et d’accords de compensation, il ne peut être certain que ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des défauts des contreparties. En outre, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit (telle qu’une contrepartie au titre d’un instrument dérivé) ou au risque de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crédit supporté par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est couverte par ces techniques. En conséquence, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposée de manière significative au risque de défaut de ses contreparties.

Mécanismes de réduction du risque de crédit

Garanties reçues et sûretés :

Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de crédit.

Les principes d’éligibilité, de prise en compte et de gestion des garanties et sûretés reçues sont établis par le Comité des normes et méthodologies (CNM) du Groupe Crédit Agricole (en application du dispositif CRR2 / CRD 5 modifié de calcul du ratio de solvabilité).

Ce cadre commun, défini par des normes de niveau Groupe, permet de garantir une approche cohérente entre les différentes entités du Groupe. Sont documentées notamment les conditions de prise en compte prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de l’ensemble des techniques de réduction du risque de crédit utilisées : sûretés réelles (notamment sur les financements d’actifs : biens immobiliers, aéronefs, navires, etc.), sûretés personnelles, assureurs de crédit publics pour le financement export, assureurs de crédit privés, organismes de caution, dérivés de crédit, nantissements d’espèces.

La déclinaison opérationnelle de la gestion, du suivi des valorisations et de la mise en action est du ressort de la Caisse régionale Loire Haute-Loire.

Utilisation de contrats de compensation :

La Caisse Régionale n’utilise pas ce type de contrat. 

Utilisation de dérivés de crédit :

La Caisse Régionale n’a pas de dérivés de crédit en direct à l’achat comme à la vente.

 

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire doit assurer une gestion actif-passif adéquate afin de maîtriser le risque de perte liées à la variation des taux d’intérêts et des taux de change ainsi qu’au risque de baisse des ressources de liquidité en cas de replis prolongés des marchés de refinancement.

Stratégie et processus de gestion, de couverture des risques financiers

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposée au risque que les maturités, les taux d’intérêt ou les devises de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs. L’échéancier de paiement ou de flux d’un certain nombre d’actifs et de passifs de La Caisse Régionale Loire Haute-Loire peut être fluctuant et incertain. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a déployé des processus de suivi, de modélisation et de couvertures des risques de ses actifs et passifs, et s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion des risques de liquidité, de taux et de change. Pour autant, il ne peut être garanti que ces dispositifs seront pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui résulterait de l’inadéquation entre ces actifs et passifs.

Le risque de liquidité fait également l’objet d’un encadrement resserré et d’une gestion diversifiée. Toutefois, en cas de fermeture des marchés de refinancement, La Caisse Régionale Loire Haute-Loire peut s’appuyer sur des réserves de liquidité importantes et des ratios réglementaires de liquidité largement excédentaires permettant à La Caisse Régionale Loire Haute-Loire d’être en mesure de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées. Au 31 décembre 2024, La Caisse Régionale Loire Haute-Loire affichait

-               Des réserves globales de liquidité de 2 125 millions d’euros dont 609 millions d’euros de titres de très haute qualité) pouvant être apportées immédiatement en Banque centrale ou faire l’objet d’opérations de pension livrée en Banque centrale, sans avoir besoin de céder ses actifs 

-               Un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme du profil de risque de liquidité) de 112 % supérieur au plancher réglementaire de 100 %. 

-               Un ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la solidité à long-terme du profil de risque de liquidité) de 109% au 30 septembre 2024 supérieur au plancher réglementaire.

Les stratégies de couverture mises en place par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourraient ne pas écarter tout risque de pertes 

Si un instrument ou une stratégie de couverture utilisés par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pour couvrir différents types de risques auxquels il est exposé dans la conduite de ses activités s’avérait inopérant, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire   pourrait subir des pertes. Nombre de ses stratégies sont fondées sur l’observation du comportement passé du marché et l’analyse des corrélations historiques. Par exemple, si la Caisse Régionale Loire Haute-Loire détient une position longue sur un actif, il pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la couverture mise en place par la Caisse Régionale Loire HauteLoire pourrait n’être que partielle ou les stratégies pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute évolution inattendue du marché pourrait également diminuer l’efficacité des stratégies de couverture de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant des couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. 

Au 31/12/2024, l’encours de swap de macro-couverture de la Caisse Régionale s’élève à 1 978 m€ (1 493m€ au 31 décembre 2023).

PUBLICATION DES ACCORDS DE GOUVERNANCE (EU OVB)

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FONCTIONS DE DIRECTION EXERCEES PAR LES MEMBRES DE L’ORGANE DE DIRECTION

Les principes de gouvernance de la Caisse régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole Mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant sur le statut de la coopération telle que modifiée par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire et l’ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification d’informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de gouvernement d’entreprise des sociétés commerciales.

Les Directeurs généraux sont nommés par le Conseil d’Administration et leur nomination doit être approuvée par Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau.

Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est composé de quinze membres pris parmi les sociétaires des Caisses locales, élus en Assemblée Générale, et répartis sur les deux départements de la Loire et de la Haute-Loire. Pour l’exercice 2024, huit sont issus du département de la Loire, respectant ainsi l’équilibre de la représentation départementale. 

La modification des statuts et la nomination des administrateurs sont du ressort de l’Assemblée Générale où chaque sociétaire porteur de parts a un nombre de voix égal quel que soit le nombre de parts souscrit. 

Christophe CHAVOT (Président du Conseil d’Administration) 

Autres mandats électifs dans le Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau régional

Entité

Mandat

Date de nomination

SA COFAM (filiale CRCAM LHL)

Administrateur

23/05/2023

SAS LOCAM (filiale COFAM)

Administrateur

23/05/2023

SAS SIRCAM (filiale COFAM)

Administrateur

23/05/2023

SAS ONLIZ (filiale COFAM)

Administrateur

23/05/2023

SAS SQUARE HABITAT CRÉDIT AGRICOLE LOIRE

HAUTE-LOIRE (filiale CRCAM LHL)

Administrateur

27/06/2023

LA FONDATION D'ENTREPRISE CREDIT AGRICOLE

LOIRE HAUTE-LOIRE POUR L'INNOVATION

Président du Conseil d'Administration

07/06/2023

CAISSE LOCALE de FEURS (42)

Administrateur du Conseil d'Administration, puis Président à compter de 2021

2021

ESPACE SOLIDARITÉ PASSERELLE 

(Association Loi 1901)

Membre du Conseil d'Administration

11/05/2023

FEDERATION AUVERGNE RHONE ALPES DU CREDIT

AGRICOLE

Membre du Conseil d'Administration

18/09/2023

Autres mandats électifs hors Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau régional

Entité

Mandat

Date de nomination

CRMCCA RHÔNE-ALPES (Confédération Régionale de la Mutualité, de la Coopération et du Crédit

Agricole)

Représentant du Conseil d’Administration

26/05/2023

Lycée Agricole du Puit de l’Aune

Membre du Bureau

01/12/2020

Autres mandats électifs dans le Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau national

Entité

Mandat

Date de nomination

FNCA

Membre du Comité de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

19/06/2023

FNCA

Membre de la Commission Transformation et Performance

09/05/2023

FNCA

Membre du Groupe de Travail Ambitions 2030

14/12/2023

Gaëlle RÉGNARD (Directrice Générale)

Autres fonctions exercées dans le Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau régional

Entité

Mandat

Date de nomination

SA COFAM (filiale de la CR LHL)

Présidente du Conseil d'Administration

01/04/2022

SAS SIRCAM (Filiale COFAM)

Présidente du Conseil d'Administration

01/04/2022

SAS LOCAM (Filiale COFAM)

Présidente du Conseil d'Administration

01/04/2022

SAS ONLIZ (Filiale COFAM)

Présidente du Conseil d’Administration

01/04/2022

SAS SQUARE HABITAT Crédit Agricole Loire Haute-

Loire  

Membre du Conseil d'Administration - Administratrice

01/04/2022

DOXIO (ex EDOKIAL)

Membre du Conseil d'Administration - Administratrice

01/04/2022

SCI Crédit Agricole Loire Haute-Loire

Représentante permanente de CRCALHL – Gérante

01/04/2022

LE VILLAGE BY CA LOIRE HAUTE-LOIRE

Présidente du Conseil d'Administration

01/04/2022

LA FONDATION D'ENTREPRISE CRÉDIT AGRICOLE

LOIRE HAUTE-LOIRE POUR L'INNOVATION

Administratrice du Conseil d'Administration

01/04/2022

ESPACE SOLIDARITÉ PASSERELLE

(Association Loi 1901)

Membre du Conseil d'Administration

01/04/2022

FEDERATION AUVERGNE RHONE-ALPES DU

CREDIT AGRICOLE

Membre du Conseil d'Administration – Administratrice

01/04/2022

FONDATION de l'UNIVERSITÉ JEAN MONNET de

SAINT-ETIENNE

Administratrice

01/04/2022

SOCIETE DE CONSEIL EN TRANSITION

ENERGETIQUE

Présidente du Conseil d’Administration

01/11/2023

Autres fonctions exercées dans le Groupe CRÉDIT AGRICOLE au niveau national et international

Entité

Mandat

Date de nomination

FNCA

Membre de la Commission Finances et Risques

01/04/2022

FNCA

Membre du Bureau Fédéral

07/04/2022

SAS RUE LA BOÉTIE

Membre du Conseil d'Administration –

Administratrice

07/04/2022

CREDIT AGRICOLE ITALIA

Membre du Comité Exécutif - Administratrice

27/04/2022

CREDIT AGRICOLE TECHNOLOGIES ET SERVICES (CA TS)

Membre du Conseil de surveillance

15/03/2023

CREDIT AGRICOLE GROUP INFRASTRUCTURE PLATFORM (CA GIP)

Administratrice

29/03/2023

LCL

Membre du Conseil d'Administration –

Administratrice

27/04/2023

Concernant les différents mandats qu’elle exerce, la Directrice Générale, mandataire social de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire respecte les règles usuelles et légales d’encadrement du cumul des mandats. 

POLITIQUE DE RECRUTEMENT POUR LA SÉLECTION DES MEMBRES DE L'ORGANE DE DIRECTION AINSI QUE LEURS CONNAISSANCES, LEURS COMPÉTENCES ET LEUR EXPERTISE.

L’une des conditions majeures de la nomination d’un administrateur est sa compétence, mais il ne peut être attendu a priori de tout administrateur une connaissance précise de l’organisation de l’entreprise et de ses activités. Chaque administrateur bénéficie, s’il le juge nécessaire, d’une formation complémentaire sur les spécificités de l’entreprise, ses métiers, son secteur d’activité et ses enjeux en matière de responsabilité sociale et environnementale, en particulier sur les sujets climatiques. La Caisse régionale accompagne chaque administrateur, dès sa nomination, par la mise en place d’un programme correspondant notamment à la formation dispensée par l’Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel : « Exercice du mandat d’administrateur Caisse régionale ». Cette formation vise à leur permettre de mieux appréhender leurs missions et leur rôle pour assumer leurs responsabilités d’administrateur de la Caisse régionale. Cette formation couvre l’ensemble des domaines de compétences examinés dans le cadre de la procédure d’évaluation de l’aptitude des membres d’un conseil d’administration d’établissement de crédit. Les administrateurs bénéficient, au cours de leur mandat, de formations abordant des thèmes divers leur permettant de développer et de maintenir le niveau de compétences nécessaires à l’exercice de leurs fonctions.

En 2024, les formations dispensées ont été les suivantes : 

-         La présentation du modèle d’activité COFAM (93 % des administrateurs),

-         Distribution des nouvelles tablettes iPad et rappel des usages (87 % des administrateurs)

-         Point de situation sur la révision de la connaissance client (87 % des administrateurs) - Lutte contre la corruption (67% des administrateurs)

-         La politique financière et l'emploi des fonds propres (60% des administrateurs)

-         Incarner le CA, groupe coopératif et mutualiste et Situer les missions et les responsabilités financières du Conseil d'Administration et de la DG, formations suivies par 1 administrateur.

Par ailleurs, le Conseil d’Administration se réunit une fois par an, au format séminaire afin d’approfondir des thèmes liés au fonctionnement de l’entreprise et de préparer les éléments de choix

Lors de sa séance du 26 avril 2024, le Conseil d’Administration a approuvé les délégations de ses membres auprès des différent(e)s Commissions/Comités de la Caisse régionale et des représentations auprès des organismes départementaux.

Au moins une fois par an, la structure, la taille, la composition et l’efficacité du Conseil d’administration sont évaluées : cette mission relève de la compétence du Comité des nominations composé uniquement d’administrateurs de la Caisse régionale.

Cette évaluation répond à trois objectifs à savoir faire le point sur les modalités de fonctionnement du Conseil, vérifier que les questions essentielles sont convenablement préparées et débattues, mesurer la contribution effective de chaque administrateur aux travaux du Conseil. 

Le Comité des nominations s’attache à identifier annuellement les connaissances qui doivent être en permanence présentes au sein du Conseil pour lui permettre d’accomplir ses missions dans les meilleures conditions, y compris s’agissant des différents sujets relevant de la RSE. Il se réfère aux connaissances et expériences requises en matière d’évaluation de l’aptitude, au plan législatif et règlementaire, auxquelles il ajoute des domaines de compétences utiles à la Caisse régionale (ex. coopération agricole, connaissances sectorielles etc), pour définir une grille d’évaluation des compétences des membres du Conseil ; compétences individuelles nécessaires à la compétence collective du Conseil d’administration. L’ensemble de ces éléments figurent au sein de la politique de diversité. 

Il suit la composition du Conseil et s’assure, sur la base de l’évolution individuelle et collective des administrateurs, que ces compétences requises sont toujours présentes et en fait part au Conseil d’administration. A ce titre, Le Conseil d’administration considère que les expériences professionnelles individuelles de chaque administrateur constituent le socle de la compétence collective du Conseil et contribuent à la richesse des échanges.

Ainsi, en 2024, à l’issue de l’évaluation individuelle et collective des membres du Conseil, le Comité des nominations n’a pas constaté de carence dans les domaines évalués.

Concernant les dirigeants effectifs, le Comité des nominations examine périodiquement la politique en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs et émet un avis présenté au Conseil d’administration s’appuyant sur le Parcours National des Cadres de Direction du Groupe Crédit Agricole.

POLITIQUE DE DIVERSITÉ APPLICABLE A LA SÉLECTION DES MEMBRES DE L'ORGANE DE DIRECTION

Gouvernance délibérante : 

La Caisse régionale Loire Haute-Loire est sensible à la diversité de la composition de son Conseil. 

Elle fixe les principes liés à la diversité définis par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations et détermine leur mise en œuvre.

La Caisse régionale vise à attirer un large éventail de qualités et de compétences lors du recrutement des administrateurs, afin de bénéficier de points de vue et d’expériences variés et de faciliter l’expression d’opinions indépendantes et la prise de décisions judicieuses au sein du Conseil d’Administration. Elle vise à garantir l’absence de discriminations fondées sur le genre, les origines, la couleur, la religion ou les convictions, l’appartenance à une minorité nationale, la catégorie sociale, le handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle.  

Le Conseil d’administration se réfère à la communication adressée le 23 septembre 2015 par la FNCA aux dirigeants de Caisses régionales tendant à une féminisation progressive des Conseils, au motif que la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des

Conseils d’administration, est applicable aux sociétés par actions et non aux Caisses régionales de Crédit Agricole mutuel. Sur ce fondement, le Conseil d’Administration a décidé, dans une démarche volontaire de fixer un objectif chiffré à atteindre en matière de féminisation du Conseil. Fin 2016, sur proposition du Comité des Nominations, il a validé l’objectif recommandé de 40% de femmes administrateurs à l’Assemblée Générale de 2018 répondant aux critères de formation et compétences souhaités par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Régulation (ACPR) et disposant de la disponibilité nécessaire pour assurer l’exercice de leur mandat. La Caisse régionale a également engagé une démarche volontaire d’assurer une plus grande diversité de ses administrateurs en termes de qualification et d’expérience professionnelle. Ainsi, la diversité de la représentation professionnelle dont sont issus les administrateurs de la Caisse régionale permet d’assurer une couverture satisfaisante des différents secteurs d’activité tout en respectant les équilibres géoéconomiques du territoire de la Caisse régionale. Par ailleurs, une partie des administrateurs assume des responsabilités professionnelles dans d’autres structures, permettant de faciliter l’implication et le partenariat avec celles-ci. Les administrateurs n’ayant pas de mandats externes garantissent l’autonomie fonctionnelle de la Caisse régionale. 

Le Comité des nominations suit l’ensemble de ces principes et valeurs lors de la sélection des candidats à la fonction d’administrateur et la notamment la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein du Conseil d’administration. 

Le Conseil d’Administration, pour l’année 2024, est composé de 40% de femmes (six membres sur quinze).

Gouvernance exécutive : 

Le Conseil d’administration s’assure que les dirigeants exécutifs mettent en œuvre une politique de nondiscrimination et de diversité notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes (recommandation n°1.7 du code AFEP-MEDEF)  

La Caisse régionale s’attache au suivi de la mixité et plus précisément au taux de féminisation qui sont partagés en Comité de Direction et Conseil d’administration. 

L’objectif est d’amplifier la mixité à tous les niveaux de l’entreprise selon le planning suivant (recommandation n°8.2 du code AFEP-MEDEF) :

•               40% de femmes parmi les cadres supérieurs à fin 2025

•               40% de femmes parmi les cadres dirigeants à fin 2028

Ainsi, au 31/12/2024, le taux de féminisation sur l’ensemble des cadres supérieurs de la Caisse régionale est de 31% et le taux de féminisation sur les cadres dirigeants est de 17% (deux membres sur douze).

Sur proposition de la Direction générale, le Conseil détermine des objectifs de mixité au sein des instances dirigeantes. La Direction générale présente au Conseil les modalités de mise en œuvre des objectifs, avec un plan d’action et l’horizon de temps dans lequel ces actions seront menées. La Direction générale informe annuellement le Conseil des résultats obtenus.

 

LE COMITÉ DES RISQUES

Le Conseil a, par délibération en date du 26 novembre 2015, décidé la constitution d’un Comité des Risques, conformément aux dispositions législatives prévues aux articles L.511-89 et suivants du Code Monétaire et Financier et aux dispositions règlementaires de l’arrêté du 3 novembre 2014 révisé relatif au contrôle interne des établissements de crédit.

Depuis le 29 juin 2018 le Comité des Risques est doté d’un Règlement intérieur qui précise ses modalités pratiques d’organisation et de fonctionnement.

Le Comité est composé de 3 administrateurs du département de la Loire et de 3 administrateurs du département de la Haute-Loire. Le secrétariat de ce comité est Directeur de la prévention et du contrôle des risques.

Le Comité se réunit hors la présence de dirigeant mandataire social exécutif.

Le Comité des Risques, sous la responsabilité du Conseil d’Administration et dans le respect des dispositions du Code Monétaire et Financier (articles L.511-89 et suivants) et de l’arrêté du 3 novembre 2014 révisé, est notamment chargé de :

-         conseiller le conseil d’administration sur la stratégie globale de l’établissement de crédit ou de la société de financement et sur l’appétence globale en matière de risque, tant actuels que futurs, sur les stratégies risques, y compris les risques sociaux et environnementaux et fournir toute recommandation utile sur les ajustements à apporter à cette stratégie.

-         assister le conseil lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie par les personnes mentionnées à l’article L.511-13 Code monétaire et financier et par le responsable de la fonction de gestion des risques,

-         examiner, dans le cadre de sa mission, si les prix des produits et services proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la Caisse régionale. Lorsque les prix ne reflètent pas correctement les risques, le Comité des Risques présente au Conseil d’Administration un plan d’actions pour y remédier,

-         examiner (sans préjudice des missions du Comité des rémunérations) si les incitations prévues par la politique et les pratiques de rémunération de l’établissement de crédit sont compatibles avec la situation de la Caisse régionale au regard de ses risques, de son capital, de sa liquidité ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus,

-         examiner les politiques mises en place et recommandations émanant de Crédit Agricole S.A. pour se conformer à la règlementation bancaire sur le contrôle interne.

-         prendre connaissance du rapport annuel sur le contrôle interne et d’en rendre compte au Conseil, - examiner l’adéquation des dispositifs et des procédures de contrôle interne aux activités exercées et aux risques encourus par la Caisse et en particulier, d’analyser annuellement le dispositif de contrôle permanent,

-         suivre, en matière de contrôle permanent, le dispositif de suivi de a politique financière,

-         prendre connaissance, dans le cadre du contrôle périodique, du plan d’audit annuel et de la synthèse des principales missions d’audit interne et externe réalisées au sein de (ou par) la Caisse ;il est informé de la mise en œuvre des recommandations formulées et de l’absence d’exécution ds mesures correctrices décidées,

-         procéder à un examen régulier des stratégies, politiques, procédures, et systèmes permettant de détecter, gérer et suivre les risques de liquidité et de communiquer ses conclusions au Conseil,

-         s’assurer de la pertinence du traitement adéquat des opérations significatives et des risques majeurs.

-         prendre en compte les risques liés au climat et à l’environnement dans la gestion globale des risques.  

Pour ce faire, le Comité des risques dispose de toute information sur la situation de la Caisse régionale en matière de risques. Il coopère avec d’autres Comités de la Caisse régionale dont les activités peuvent avoir une incidence en matière de risque

En plus des suivis réguliers sur l’évolution des risques crédits, le suivi des limites et grands risques, l’évolution des risques opérationnels, le suivi des alertes et des résultats de contrôles y compris des filiales intégrées au périmètre de surveillance consolidée, le Comité a notamment procédé au cours de ses 5 réunions en 2024, à l’analyse des sujets suivants ainsi répartis :

Le 24 janvier 2024 :

-         Contrôle conformité : point de situation du 2ème semestre 2023

-         Actualisation de la politique entrée en relation

-         Risques opérationnels : point de situation du 2ème semestre 2023

-         Plan de continuité d’activité et sécurité du système d’information : point de situation Année 2023 -             Bilan de l’activité audit 2ème semestre 2023 Le 7 mars 2024 :

-         Rapport Annuel de Contrôle Interne 2023

-         Rapport Contrôle Interne : lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme

-         Atterrissage définitif des indicateurs de l’appétence au risque au 31 décembre 2023

-         Bilan de la Déclaration Annuelle des Grands Risques 2023

-         Résultats des Backtestings des scores d’octroi de crédit

-         Rapport « Questionnaires Lutte contre le Blanchiment »

-         Révision de la Charte d’Audit Interne Le 18 avril 2024 :

-         Top des grandes contreparties

-         Reporting semestriel S2 2023 Corporate à Effet de Levier (CEL)

-         Point de situation annuel 2023 des risques : Sécurité du Système d’Information (SSI)

-         Avancement du dispositif de suivi des risques climatiques et environnementaux

-         Point de situation du contrôle interne : 2ème semestre 2023

-         Synthèse du dispositif LBF/Volcker

Le 19 juillet 2024 :

-         Actualisation de la stratégie et politique risque crédit 2024 et reporting trimestriel Au Conseil d’Administration   

-         Dossier ICAAP analyse quantitative et qualitative – situation arrêté au 31 décembre 2023

-         Programme annuel 2024 de stress tests

-         Point de situation sur la lutte contre la corruption

-         Rapport ACPR sur le questionnaire protection de la clientèle au 31 décembre 2023

-         Rapport annuel 2023 à l’autorité des Marchés Financiers

-         Bilan de l’activité Audit du 1er semestre 2024 – plans d’action IFACI

-         Dispositif de suivi des Risques Climatiques Environnementaux : cotation semestrielle Le 17 octobre 2024 :

-         Gouvernance de la donnée à la Caisse régionale

-         Encadrement secteur de la Distribution

-         Reporting semestriel S1 2024 Corporate à Effet de Levier (CEL)

-         Contrôle interne : situation au 30 juin 2024

-         Information Semestrielle de Contrôle Interne (ISCI) au 30 juin 2024

-         Risques opérationnels : situation au 30 juin 2024 et information sur les franchissements de seuils au 30 septembre 2024

-         Contrôle Conformité : situation au 30 juin 2024

-         Indicateurs d’appétit pour le risque au 30 juin 2024

Une synthèse des travaux réalisés est systématiquement faite par le Président du Comité des risques lors du Conseil d’Administration qui suit. Des avis sont alors formulés au Conseil d’Administration sur les travaux qui requièrent sa validation.

Le taux de participation des administrateurs au Comité des Risques est de 92% (y compris Comité conjoint des Risques et d’Audit de décembre 2024). Le Président du Comité des Risques procède à la restitution des travaux de ce comité en Conseil d’Administration.

FLUX D'INFORMATION SUR LES RISQUES A DESTINATION DE L'ORGANE DE DIRECTION.

La gestion des risques, inhérente à l’exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de l’initiation des opérations jusqu’à leur maturité finale.

La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est assurée par la Fonction Gestion des Risques (FGR), indépendante des métiers et rapportant à la Direction Générale.

Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité des métiers qui assurent le développement de leur activité, la FGR a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposée la Caisse Régionale sont conformes aux stratégies et aux politiques définies (limites globales et individualisées, critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité de la Caisse Régionale. Le Responsable de la FGR (RFGR) veille au bon déploiement, à la cohérence et à la pertinence, sur son périmètre de surveillance sur base consolidée, d’un dispositif de pilotage, d’encadrement et de contrôle des risques.

4.2    Risque de crédit et de contrepartie

On entend par:

 Probabilité de défaut (PD) : probabilité de défaut d’une contrepartie sur une période d’un an ;

 Valeurs exposées au risque (EAD) : montant de l’exposition en cas de défaillance. La notion d’exposition englobe les encours bilanciels ainsi qu’une quote-part des engagements hors bilan ;

 Pertes en cas de défaut (LGD) : rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le montant de l’exposition au moment du défaut ;

 Expositions brutes : montant de l’exposition (bilan + hors bilan), après effets de compensation et avant application des techniques de réduction du risque de crédit (garanties et sûretés) et avant application du facteur de conversion (CCF) ;

 Facteur de conversion (CCF) : rapport entre le montant non encore utilisé d’un engagement, qui sera tiré et en risque au moment du défaut, et le montant non encore utilisé de l’engagement, dont le montant est calculé en fonction de la limite autorisée ou, le cas échéant, non autorisée lorsqu’elle est supérieure ;

 Pertes attendues (EL) : le montant de la perte moyenne que la banque estime devoir constater à horizon d’un an sur son portefeuille de crédits ;

 Emplois pondérés (RWA) : le montant des emplois pondérés est obtenu en appliquant à chaque valeur exposée au risque un taux de pondération. Ce taux dépend des caractéristiques de l’exposition et de la méthode de calcul retenue (IRB ou standard) ;

 Ajustements de valeur : dépréciation individuelle correspondant à la perte de valeur d’un actif liée au risque de crédit et constatée en comptabilité soit directement sous forme de passage en perte partielle, soit via un compte de correction de valeur ;

 Evaluations externes de crédit : évaluations de crédit établies par un organisme externe d’évaluation de crédit reconnu conformément au règlement (CE) n° 1060/2009.

INFORMATIONS QUALITATIVES GÉNÉRALES SUR LE RISQUE DE CRÉDIT (EU CRA) 

image

BRÈVE DÉCLARATION SUR LES RISQUES 

 L’activité de la Caisse régionale Loire Haute-Loire est centrée sur l'activité de Banque Universelle de Proximité sur son territoire.

 L'appétit pour le risque (Risk Appetite) correspond au niveau de risque que la banque est disposée à assumer pour atteindre ses objectifs stratégiques, compte tenu de sa capacité financière globale et notamment de ses ressources rares (liquidité, solvabilité, ...). La démarche d'appétit est précédée par un processus d'identification des risques majeurs. Il vise à recenser de la manière la plus exhaustive possible l'ensemble des risques susceptible d'affecter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l'ensemble du Groupe.   Un reporting annuel est fait sur ce processus aux instances de gouvernance de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire que ce soit à la Direction générale et au Conseil d'Administration.

CRITÈRES ET L'APPROCHE UTILISÉS POUR DÉFINIR LA POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT ET FIXER LES LIMITES EN MATIERE DE RISQUE DE CRÉDIT

 Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l’opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s’inscrire dans le cadre de risques de la Caisse régionale Loire HauteLoire et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités d’engagement ou des Comités dédiés, sur la base d’un avis risque indépendant du Responsable de la Fonction Gestion des Risques, dans le cadre du système de délégation en vigueur. Chaque décision de crédit requiert une analyse du couple rentabilité/risque pris.  Par ailleurs, le principe d’une limite de risque sur base individuelle est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, professionnel, promoteur immobilier, collectivité publique, association, agriculteur, particulier.

STRUCTURE ET ORGANISATION DE LA FONCTION DE GESTION ET DE CONTRÔLE DU RISQUE DE CRÉDIT

Les principes d’organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale recouvrent des obligations en matière :

 d’information de l’organe de surveillance (stratégies risques, limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du contrôle interne, incidents significatifs) ;

 d’implication directe de l’organe de direction dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;

 de couverture exhaustive des activités et des risques, de responsabilité de l’ensemble des acteurs ;  de définition claire des tâches, de séparation effective des fonctions d’engagement et de contrôle, de délégations formalisées et à jour ;

 de normes et procédures formalisées et à jour.

Ces principes sont complétés par :

 des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques : de crédit, de marché, de liquidité, financiers, climatiques et environnementaux, opérationnels (traitements opérationnels, qualité de l’information financière et comptable, processus informatiques), risques de non-conformité et risques juridiques ;

 un système de contrôle, s’inscrivant dans un processus dynamique et correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des contrôles périodiques (réalisés par l’Audit) ;

 l’adaptation des politiques de rémunérations du Groupe (suite aux délibérations du Conseil d’administration des 9 décembre 2009 et 23 février 2011) et des procédures de contrôle interne – en application de la réglementation nationale, européenne ou internationale en vigueur et notamment les réglementations liées à la Capital Requirements Directive 4 (CRD 4), à l’AIFM, à UCITS V et à solvabilité 2, aux dispositions relatives à la Volcker Rule, à la loi de Séparation bancaire et à la directive MIF ainsi que les recommandations professionnelles bancaires relatives d’une part, à l’adéquation entre la politique de rémunération et les objectifs de maîtrise des risques, et d’autre part, à la rémunération des membres des organes exécutifs et de celle des preneurs de risques.

LIENS ENTRE LES FONCTIONS DE GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT

Trois lignes métiers interviennent à la Caisse régionale Loire Haute-Loire.

Les fonctions de contrôle sont chargées d’accompagner les métiers et les unités opérationnelles pour assurer la régularité, la sécurité et l’efficacité des opérations.

Elles effectuent à ce titre :  Le pilotage et le contrôle des risques de crédit, de marché, de liquidité, financiers et opérationnels, par le service Contrôle Permanent et Risques de la Caisse régionale, également en charge du contrôle

de dernier niveau de l’information comptable et financière et du suivi du déploiement de la sécurité des systèmes d’information et des plans de continuité d’activités ;

 La prévention et le contrôle des risques de non-conformité par le service de la Conformité de la Caisse Régionale qui assure notamment la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs ; 

 Le contrôle indépendant et périodique du bon fonctionnement de l’ensemble de la Caisse régionale par le service de l’Audit de la Caisse régionale Loire Haute-Loire.

4.2.1 Expositions en défaut et ajustements de valeur
QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RESTRUCTURÉES (EU CQ1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal des expositions faisant l'objet de mesures de renégociation

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

Sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions renégociées

 

Renégociées non performantes

Sur des expositions

renégociées performantes

Sur des expositions

renégociées non

performantes

 

dont sûretés reçues et garanties

financières

reçues pour des

expositions non

performantes faisant l'objet

de mesures de renégociation

Renégociées performantes

 

Dont en défaut

Dont dépréciées

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

010

Prêts et avances

64 208

64 492

64 421

64 421

(5 214)

(19 213)

87 682

38 230

020

Banques centrales

030

Administrations publiques

171

171

171

(10)

040

Établissements de crédit

050

Autres entreprises financières

694

2 749

2 749

2 749

(128)

(1 795)

1 049

520

060

Entreprises non financières

14 531

19 501

19 430

19 430

(1 750)

(6 303)

19 067

10 322

070

Ménages

48 983

42 071

42 071

42 071

(3 336)

(11 105)

67 566

27 388

080

Titres de créance

090

Engagements de prêt donnés

472

66

66

66

(36)

367

13

100

Total

64 680

64 558

64 487

64 487

(5 250)

(19 213)

88 049

38 243

QUALITÉ DE LA RESTRUCTURATION (EU CQ2)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CQ2 « Qualité de la restructuration.


QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR JOURS DE RETARD (CQ3)

image

image

 

31/12/2024

                         

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

 

Pas en souffrance ou

en souffrance ≤

30 jours

En souffrance

> 30 jours ≤ 90 jours

 

Paiement improbable

mais pas en

souffrance ou

en souffrance ≤

90 jours

En souffrance

> 90 jours

≤ 180 jours

 

En souffrance

> 180 jours ≤ 1 an

 

En souffrance

> 1 an ≤ 2 ans

 

En souffrance

> 2 ans ≤ 5 ans

 

En souffrance

> 5 ans ≤ 7 ans

 

En souffrance > 7 ans

Dont en défaut

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

217 621

217 621

010

Prêts et avances

12 351 492

12 332 171

19 321

368 817

109 420

28 431

38 852

122 607

31 436

11 397

26 674

368 817

020

Banques centrales

030

Administrations publiques

479 589

479 386

203

2 658

1 125

253

172

762

346

2 658

040

Établissements de crédit

1 176 143

1 176 143

050

Autres entreprises financières

244 537

244 430

107

7 676

1 418

59

697

712

2 268

909

1 613

7 676

060

Entreprises non financières

3 608 983

3 601 411

7 572

236 759

43 726

21 497

27 858

108 672

16 875

4 907

13 224

236 759

070

   Dont PME

3 515 917

3 508 345

7 572

236 747

43 714

21 497

27 858

108 672

16 875

4 907

13 224

236 747

080

Ménages

6 842 240

6 830 801

11 439

121 724

63 151

6 622

10 125

12 461

12 293

5 235

11 837

121 724

090

Titres de créance

853 725

853 725

631

631

631

100

Banques centrales

110

Administrations publiques

399 822

399 822

120

Établissements de crédit

239 498

239 498

631

631

631

130

Autres entreprises financières

175 914

175 914

140

Entreprises non financières

38 491

38 491

150

Expositions hors bilan

4 525 370

11 766

11 766

160

Banques centrales

170

Administrations publiques

12 728

180

Établissements de crédit

3 747 194

190

Autres entreprises financières

25 004

200

Entreprises non financières

489 183

11 376

11 376

210

Ménages

251 261

390

390

220

Total

17 948 208

13 403 517

19 321

381 214

109 420

29 062

38 852

122 607

31 436

11 397

26 674

381 214

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              77/203


QUALITÉ DES EXPOSITIONS NON PERFORMANTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (EU CQ4)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable / montant nominal brut

Dépréciation cumulée

Provisions sur engagements hors bilan et garanties

financières donnés

Variations négatives

cumulées de la juste valeur

dues au risque de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont soumises à dépréciation

 

 

Dont en défaut

010

Expositions au bilan

13 574 665

369 448

369 448

13 405 804

(300 628)

 

030

Royaume uni

37 583

631

631

37 583

(655)

 

040

Pays-Bas

14 911

14 911

(8)

 

050

Luxembourg

29 133

10 501

(8)

 

060

Suede

7 064

7 064

(6)

 

070

Autres pays

10 629

10 629

(5)

 

080

Expositions hors bilan

4 537 136

11 766

11 766

 

 

12 191

 

090

France

4 536 418

11 765

11 765

12 191

 

090

Monaco

 

100

Royaume uni

15

 

110

Japon

 

120

Luxembourg

144

 

130

Etats-Unis

109

 

140

Autres pays

 

150

Total

18 111 801

381 214

381 214

13 405 804

(300 628)

12 191

             

QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES AUX ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ (EU CQ5)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute

Dépréciation cumulée

Variations négatives

cumulées de la

juste valeur dues au risque de

crédit sur

expositions non performantes

 

Dont non performantes

 

 

 

Dont en défaut

Dont prêts et avances

soumis à dépréciation

010

Agriculture, sylviculture et pêche

501 074

9 609

9 609

501 074

(9 553)

020

Industries extractives

9 506

117

117

9 506

(269)

030

Industrie manufacturière

345 097

27 647

27 647

345 097

(22 915)

040

Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné

62 952

561

561

62 952

(727)

050

Production et distribution d’eau

21 783

1 005

1 005

21 783

(812)

060

Construction

255 165

31 884

31 884

255 165

(27 552)

070

Commerce

527 637

51 032

51 032

527 637

(44 276)

080

Transport et stockage

86 828

5 605

5 605

86 828

(6 186)

090

Hébergement et restauration

248 922

28 191

28 191

248 922

(20 805)

100

Information et communication

28 618

3 221

3 221

28 618

(2 250)

110

Activités financières et d’assurance

11 124

20

20

11 124

(145)

120

Activités immobilières

1 019 030

27 050

27 050

1 019 030

(27 258)

130

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

256 801

20 841

20 841

256 801

(19 093)

140

Activités de services administratifs et de soutien

138 122

7 535

7 535

138 122

(8 253)

150

Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

31 733

100

100

31 733

(162)

160

Enseignement

41 609

4 093

4 093

41 609

(3 420)

170

Santé humaine et action sociale

78 507

7 066

7 066

78 507

(5 852)

180

Arts, spectacles et activités récréatives

48 197

4 620

4 620

48 197

(3 717)

190

Autres services

102 247

10 441

10 441

102 247

(8 058)

200

Total

3 814 952

240 638

240 638

3 814 952

(211 303)

EVALUATION DES GARANTIES – PRÊTS ET AVANCES (EU CQ6)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CQ6 « Evaluation des garanties – prêts et avances ».


EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET PROVISIONS ASSOCIÉES (EU CR1)

image

image

 

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

 

Sûretés et garanties financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes -

Dépréciations cumulées et provisions

Expositions non performantes –

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste

valeur dues au risque de crédit et

provisions 

Sorties partielles du bilan cumulées

Sur les expositions performantes

Sur les expositions non performantes

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

217 621

217 621

010

Prêts et avances

12 351 492

11 216 107

1 135 385

368 817

368 817

(103 513)

(34 337)

(69 176)

(196 103)

(196 103)

7 278 026

101 137

020

Banques centrales

030

Administrations publiques

479 589

474 918

4 671

2 658

2 658

(1 159)

(708)

(451)

(1 169)

(1 169)

4 247

040

Établissements de crédit

1 176 143

1 176 143

(2)

(2)

82 955

050

Autres entreprises financières

244 537

193 311

51 226

7 676

7 676

(5 798)

(1 995)

(3 803)

(5 567)

(5 567)

111 752

1 078

060

Entreprises non financières

3 608 983

3 181 641

427 342

236 759

236 759

(68 298)

(26 225)

(42 073)

(145 295)

(145 295)

1 325 811

33 000

070

Dont PME

3 515 917

3 118 840

397 077

236 747

236 747

(65 630)

(25 647)

(39 983)

(145 294)

(145 294)

1 296 864

32 990

080

Ménages

6 842 240

6 190 094

652 146

121 724

121 724

(28 256)

(5 407)

(22 849)

(44 072)

(44 072)

5 753 261

67 059

090

Titres de créance

853 725

684 864

631

631

(381)

(381)

(631)

(631)

100

Banques centrales

110

Administrations publiques

399 822

399 822

(192)

(192)

120

Établissements de crédit

239 498

239 498

631

631

(174)

(174)

(631)

(631)

130

Autres entreprises financières

175 914

7 214

(3)

(3)

140

Entreprises non financières

38 491

38 330

(12)

(12)

150

Expositions hors bilan

4 525 370

4 483 359

42 011

11 766

11 766

(7 944)

(3 408)

(4 536)

(4 247)

(4 247)

125 841

65

160

Banques centrales

170

Administrations publiques

12 728

12 728

(7)

(7)

180

Établissements de crédit

3 747 194

3 747 194

190

Autres entreprises financières

25 004

19 753

5 251

(309)

(202)

(107)

2 143

200

Entreprises non financières

489 183

459 737

29 446

11 376

11 376

(7 213)

(2 950)

(4 263)

(4 245)

(4 245)

52 928

7

210

Ménages

251 261

243 947

7 314

390

390

(415)

(249)

(166)

(2)

(2)

70 770

58

220

Total

17 948 208

16 601 951

1 177 396

381 214

381 214

(111 838)

(38 126)

(73 712)

(200 981)

(200 981)

7 403 867

101 202

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              80/203


MATURITÉ RÉSIDUELLE DES EXPOSITIONS (EU CR1-A)

image

VARIATIONS DE L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS (EU CR2) 

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable brute               

010

Stock initial de prêts et avances non performants

368 817

020

Entrées dans les portefeuilles non performants

030

Sorties hors des portefeuilles non performants

040

Sorties dues à des sorties de bilan

050

Sorties dues à d’autres situations

060

Stock final de prêts et avances non performants

368 817

VARIATIONS DE L’ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON PERFORMANTS ET DES RECOUVREMENTS NETS CUMULES CORRESPONDANTS (EU CR2A) 

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CR2A « Variations de l’encours de prêts et avances non performants et des recouvrements nets cumules correspondants »  SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS D’EXÉCUTION (EU CQ7)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CQ7 « Sûretés obtenues par prise de possession et processus d’exécution ». 

 

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA QUALITÉ DE CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CQ7 « Sûretés obtenues par prise de possession et processus d’exécution ». 

SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS D’EXÉCUTION (EU CQ8)

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CQ8 « Garantie obtenue par prise de possession et par processus d'exécution - ventilation par période »

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA QUALITÉ DE CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB)

image

 

RISQUE DE CREDIT

Depuis fin 2007, l’ACPR a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notations internes pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles Clientèle de détail et Grande clientèle pour l’essentiel de son périmètre. Les principales évolutions récentes concernant le plan de roll out du Groupe sont la validation en méthode IRB des portefeuilles “Entreprises” des Caisses Régionales du Crédit Agricole (CRCA) avec effet au 1er octobre 2014, ainsi que l’autorisation émise par la BCE en juillet 2021 d’utiliser les modèles de probabilité de défaut dédiés aux professionnels de l’immobilier et d’étendre l’utilisation des modèles de probabilité de défaut concernant les opérations de rachat à effet de levier (leverage buy-out ou LBO) aux CRCA.

Conformément à l’engagement de passage progressif du Groupe en méthode avancée défini avec le Superviseur (plan de roll out), les travaux sur le déploiement de l’approche IRB se poursuivent. Une actualisation du plan de roll out est adressée annuellement à l’autorité compétente. En outre, en application de l’article 150 du règlement délégué (UE) N° 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, un dossier de demande d’autorisation pour le recours à l’utilisation partielle permanente (UPP) de l’approche standard sur certains périmètres du groupe Crédit Agricole a été transmis à la BCE en 2021.

DEPRECIATION / PROVISIONNEMENT POUR RISQUE DE CREDIT 

Champ d’application

Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur les encours suivants :

 les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; 

 les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ;   les engagements de garantie financière relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; 

 les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et  les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15.

Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation.

Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 2 « Facteurs de Risques et Informations prudentielles » du Rapport de Gestion de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Loire Haute-Loire.

Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement

Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe.

Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes (Stages) :

 1ère étape (Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse Régionale Loire Haute-Loire comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois.

 2ème étape (Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire comptabilise les pertes attendues à maturité. 

 3ème étape (Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en Stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en Stage 2, puis en Stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit.

Définition du défaut

La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

 un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;

 la Caisse Régionale Loire Haute-Loire estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

Un encours en défaut (Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants :  des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ;  un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ;

 l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ;

 la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ;  la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ;  l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies.

Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements.

La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques).

La notion de perte de crédit attendue « ECL »

L’ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). 

L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. 

Gouvernance et mesure des ECL 

La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours.

Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et d’extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues.

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.

Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut (PD) et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut.

L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (« Loss Given Default » ou « LGD »).

Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan.

Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois.

Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier.

Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse Régionale Loire HauteLoire ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties.

Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle.

Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

 au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; 

 au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles.

METHODES DE DETERMINATION DES AJUSTEMENTS POUR RISQUE DE CREDIT GENERAL ET SPECIFIQUE

Evaluation du risque de crédit 

 

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au quatrième trimestre 2024

Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur décembre 2024 avec des projections allant jusqu’à 2027. 

Ces scénarios intègrent des hypothèses différenciées sur les évolutions de l’environnement international, entraînant notamment des variations dans le rythme de désinflation à l’œuvre et des réponses de politique monétaire par les banques centrales différentes. Des pondérations distinctes sont affectées à chacun de ces scénarios.

Premier scénario : Scénario "central" (pondéré à 30 %)

Compte tenu des incertitudes entourant les élections américaines (sondages très serrés ne permettant pas d’intégrer un scénario politique avec conviction) au moment de la réalisation de cet exercice, ce scénario a été dessiné à « politique inchangée ». 

 Un désinflation plus « erratique » 

Aux Etats-Unis, les fondements de la croissance récente, tenace au-delà des attentes, présentent quelques fissures (refroidissement modéré du marché du travail américain difficultés croissantes des ménages à faible revenu) mais il existe des raisons d’espérer qu’elles ne s’aggravent pas trop : effets positifs d’un cycle d’assouplissement monétaire plus précoce, situation financière globalement solide des agents dont le patrimoine net s’est considérablement valorisé grâce à la forte progression des actions et de l’immobilier, désinflation même si le risque de la voir stagner au-dessus de 2 % demeure. Ce scénario dessine un net fléchissement de la croissance en 2025 à +1,3 % après +2,5 % en 2024, sans toutefois dégénérer en récession. 

En zone euro, dans un contexte de ralentissement des deux principales zones partenaires (États-Unis et Chine), l’accélération de la croissance reposera essentiellement sur la redynamisation de la demande intérieure et notamment celle de la consommation privée. Or, les résultats du premier semestre 2024 ont suscité des interrogations sur la pérennité d’un scénario de reprise domestique. L’évolution du pouvoir d’achat des ménages est restée propice à la réalisation d’un tel scénario mais l’arbitrage des ménages, toujours favorable à l’épargne (incertitude, reconstitution des encaisses réelles et du pouvoir d’achat immobilier aux dépens de la consommation), l’a démenti. 

La zone euro enregistre une poursuite de la désinflation (inflation moyenne à 1,8 % en 2025 après 2,3 % en

2024) épaulée par une situation financière solide des agents privés et un marché de l’emploi résilient. Si l’hypothèse d’un redressement de la demande intérieure peut encore être formulée, celle-ci devrait cependant se révéler plus modérée que précédemment anticipé n’entraînant qu’une accélération modeste de la croissance (rythme inférieur au potentiel). Le risque baissier sur la croissance excède le risque haussier sur l’inflation. 

 Réaction des banques centrales : réduction très prudente des taux directeurs

Les assouplissements monétaires déjà entamés devraient se poursuivre au rythme de la désinflation et des perturbations éventuelles sur l’emploi et la croissance, par conséquent avec une prudence accrue. Il faut vraisemblablement s’attendre à un profil d’assouplissement moins « audacieux » que celui des marchés. La limite supérieure des Fed Funds devrait ainsi être ramenée à 3,50 % d’ici fin 2025. Compte tenu de la persistance d’une inflation supérieure à l’objectif et d’un taux d'intérêt neutre susceptible d’être plus élevé qu’auparavant, la Fed pourrait se heurter à des difficultés pour réduire davantage ses taux. Quant à la BCE, l’amélioration sur le front de l’inflation lui a permis d’amorcer son desserrement monétaire plus tôt qu’aux EtatsUnis. La poursuite de la désinflation devrait ramener le taux de dépôt à 2,25 % d’ici fin 2025. 

 Taux d’intérêt à long terme : une baisse plus limitée

Un mouvement puissant de repli des taux d’intérêt a déjà pris place, mouvement largement suscité par la mise en œuvre effective des assouplissements monétaires, mais aussi par les anticipations de poursuite des baisses de taux directeurs à un rythme soutenu. Le potentiel de baisse supplémentaire reste donc assez limité. Aux Etats-Unis, les taux à dix ans (US Treasuries) atteindraient 3,80 % fin 2024, puis 3,60 % fin 2025. A la faveur de l’assouplissement monétaire pesant sur la partie courte de la courbe, celle-ci se pentifierait. En cas de victoire de Donald Trump, les taux à long terme pourraient, de plus, augmenter en raison des anticipations d’alourdissement du déficit budgétaire (baisses d’impôts) et de hausse de l’inflation (liée essentiellement aux droits de douane) surtout si les républicains obtiennent la majorité à la Chambre des Représentants et au Sénat. En zone euro, le rendement du Bund (taux allemand à dix ans) avoisinerait 2,15 % fin 2024, puis 2,30

% fin 2025. Enfin, fragmentation politique et creusement du déficit budgétaire ont poussé l’écart OAT-Bund à 80 points de base, borne supérieure de la fourchette (65 à 80 points de base) observée depuis les élections anticipées, et à l’intérieur de laquelle le spread se maintiendrait hors choc supplémentaire. 

Deuxième scénario : Scénario "adverse modéré" (pondéré à 50 %)

 Remontée de l’inflation, installation de la croissance sur une tendance « molle »

Ce scénario intègre la réapparition de tensions inflationnistes en amont liées à une stratégie plus agressive de soutien au prix du pétrole (contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix proche de 95 USD/baril). Des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) persistent. De surcroît, l’impact sur l’inflation américaine (mais aussi les « bruits » sur les marchés financiers) des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle que soit la provenance ; 60 % sur tous les biens importés de Chine) vient détériorer les perspectives de croissance. 

Les hypothèses retenues sont : une hausse du prix de l’énergie (+10 % sur 12 mois en moyenne en 2025) ; des tensions sur les prix alimentaires (+5 % sur 12 mois en moyenne en 2025) entraînant des tensions fortes sur l’inflation « non core ». L’inflation totale atteindrait 3,5 % en zone euro et 4,5 % aux Etats-Unis en 2025. Pas de pare-feu budgétaire pour atténuer l’impact de l’inflation. 

 Réponses des banques centrales et taux à long terme

Contrairement au scénario central, celui-ci intègre un « coup d’arrêt » à l’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed. L’inflation est due à un choc en amont mais sa diffusion justifie de différer la poursuite de l’assouplissement monétaire. Ainsi, les taux directeurs sont figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central. L’assouplissement monétaire se poursuit ensuite avec 50 points de base (pb) des taux directeurs BCE à la fin de l’année 2026 et 25 pb supplémentaires en 2027 (retour au scénario central). Les taux de swap à 2 et 10 ans remontent modestement. On assiste à de fortes tensions sur les taux d’intérêt, avec des chocs spécifiques : remontée du Bund (qui reste cependant inférieur de 20 pb au swap 10 ans), accompagnée d’un écartement des spreads de la France (ingouvernabilité, tensions sociales, finances publiques sous pression, absence de réformes) et de l’Italie (contagion, réappréciation du risque politique). 

Troisième scénario : Scénario "favorable" (pondéré à 2 %)  Amélioration de la croissance chinoise

Dans ce scénario, on suppose une amélioration de la croissance chinoise et, par extension, asiatique qui impacterait favorablement l’activité européenne et américaine au travers d’une légère embellie commerciale. Ce regain de dynamisme est orchestré par l’intervention du gouvernement chinois qui met en place un nouveau plan de relance visant à restaurer la confiance des ménages et à soutenir davantage le marché immobilier. Il s’articule, d’une part, autour de mesures d’assouplissement des conditions d’octroi de crédits (baisse des taux et du ratio d’endettement) ainsi que d’incitations diverses (subventions des municipalités par exemple) visant à relancer les programmes de construction et, d’autre part, autour de mesures de soutien aux ménages et à l’emploi des jeunes. Il en résulte une reprise de la construction nécessitant davantage de matières premières et de machines-outils importées (diffusion à ses partenaires commerciaux régionaux mais aussi européens) ainsi qu’une consommation privée plus dynamique en biens d’équipements. L’ensemble de ces mesures se traduit par une croissance chinoise en 2025 meilleure qu’anticipé dans le scénario central : +5 % versus +4,2 % sans le plan de relance, soit un gain de 0,8 point de pourcentage.

 Hausse de la demande adressée à l’Europe

La meilleure dynamique de la croissance chinoise entraîne une hausse de la demande adressée à la zone euro (les exportations chinoises représentent 7 % des exportations de la zone euro et l’Asie du Nord 11 % des exportations totales) et aux Etats-Unis liée à l’augmentation des importations chinoises. Cela occasionne un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques et une légère amélioration du commerce mondial. Les défaillances d’entreprises sont moins nombreuses et le taux de chômage plus bas que dans le scénario central. 

En Europe, le ralentissement de la croissance est ainsi moins fort que dans le scénario central. Ce « nouveau souffle » permet un sursaut de croissance en zone euro de l’ordre de 0,6 point de PIB en 2025. La croissance annuelle passerait ainsi de 1,3 % à 1,9 % en 2025. Aux Etats-Unis, le soutien additionnel à la croissance serait légèrement inférieur (+0,2 point de PIB), soit une croissance portée à +1,5 % au lieu de +1,3 % en 2025. 

 Réponses des banques centrales et évolutions financières

La légère amélioration conjoncturelle ne se traduit pas par une modification des profils d’inflation. En conséquence, la trajectoire des taux directeurs de la BCE et de la Fed est identique à celle du scénario central pour 2024 et 2025. 

S’agissant des taux longs en zone euro, le Bund se maintient globalement au même niveau que celui retenu dans le scénario central. Les niveaux de spreads français et italiens sont un peu plus modérés. Les marchés boursiers et immobiliers sont mieux orientés que dans le scénario central.

Quatrième scénario : Scénario "adverse sévère" (pondéré à 18 %)  Forte accélération de l’inflation et choc financier

On suppose, en amont, plusieurs chocs économiques : une stratégie de soutien au prix du pétrole et de contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix un peu supérieur à 100 USD/baril ; des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) ; mais aussi des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle qu’en soit la provenance, 60 % sur tous les biens importés de Chine) ; l’ensemble engendrant à nouveau une inflation très élevée. 

Par ailleurs, l’accumulation d’événements climatiques extrêmes, catalyseur des anticipations de marchés, vient s’ajouter aux chocs précédents. On assiste à un ajustement très brutal des marchés financiers qui anticipent la mise en œuvre rapide de réglementations (type taxe carbone) susceptibles d’affecter substantiellement les conditions financières des entreprises des zones concernées (aux Etats-Unis et en Europe) ou des zones qui y exportent (Royaume-Uni, Japon). Cela se matérialise par une forte dévalorisation des actifs les plus exposés au risque de transition (i.e. les plus émetteurs de gaz à effet de serre) mais aussi une contagion aux actifs moins exposés. 

Ces événements se traduisent par une accélération de l’inflation et un choc de confiance lié à une forte baisse des marchés financiers. Nous supposons l’absence de pare-feux budgétaires venant atténuer l’impact du choc inflationniste. La croissance est fortement révisée à la baisse en 2025 avant d’entamer une reprise très graduelle en 2026

 Réaction des banques centrales et taux d’intérêt

L’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed prévu dans le scénario central est différé à 2026 (taux directeurs figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central). 

Les taux de swap 2 ans et 10 ans de la zone euro remontent et sont accompagnés d’une hausse marquée des taux souverains faisant apparaître un écartement prononcé des spreads France et Italie (à 140 et 240 pb vs Bund). Les spreads corporate s’écartent également (selon les hypothèses du scénario ACPR2).

Focus sur l’évolution des principales variables macroéconomiques dans les 4 scénarios : 

 

Réf.

2023

Central

Adverse modéré

Favorable

Adverse sévère 

2024

2025

2026

2027

2024

2025

2026

2027

2024

2025

2026

2027

2024

2025

2026

2027

Zone euro

PIB réel - variation moyenne annuelle

0,5

0,8

1,3

1,[2]

1,3

0,8

0,5

0,8

1,2

0,8

1,9

1,4

1,4

0,8

-2,0

-1,6

1,0

Inflation (HICP) - moyenne annuelle

5,4

2,3

1,8

2,2

2,2

2,3

3,5

2,7

2,5

2,3

1,7

2,4

2,2

2,3

4,0

2,3

2,2

Taux de chômage - moyenne annuelle

6,5

6,5

6,4

6,6

6,6

6,5

6,5

6,6

6,6

6,5

6,2

6,4

6,4

6,5

7,8

8,4

8,1

France

PIB réel - variation moyenne annuelle

1,1

1,1

1,0

1,5

1,5

1,1

-0,1

0,7

1,5

1,1

1,3

1,6

1,5

1,1

-1,9

-1,4

1,1

Inflation (CPI) - moyenne annuelle

4,9

2,0

1,1

1,7

1,9

2,0

2,3

2,7

2,2

2,0

1,1

1,8

1,9

2,0

3,5

1,8

1,9

Taux de chômage - moyenne annuelle

7,3

7,5

7,6

7,7

7,6

7,5

7,8

8,0

7,9

7,5

7,5

7,5

7,5

7,5

9,1

10,3

9,3

OAT 10 ans - fin d'année

2,6

2,8

3,0

3,0

3,1

2,8

4,9

3,7

3,6

2,8

2,9

3,0

3,0

2,8

5,2

3,9

3,5

Analyse de sensibilité des scénarios macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL Stage 1 et 2) sur la base des paramètres centraux : 

Sur le Périmètre Groupe Crédit Agricole

Variation d’ECL d’un passage à 100 % du scénario (périmètre Groupe Crédit Agricole)

Scénario central

Adverse modéré

Favorable

Adverse sévère

- 15,7 %

+ 0,0 %

- 19,3 %

+ 30,7 %

Cette sensibilité sur les ECL définis selon les paramètres centraux peut faire l’objet d’ajustements au titre des forward looking locaux qui, le cas échéant, pourraient la réduire ou l’augmenter.

Concernant l’ensemble des scénarios

Afin de prendre en compte des spécificités locales (géographiques et/ou liées à certaines activités/métiers), des compléments sectoriels sont établis au niveau local (forward looking local) par certaines entités du Groupe, pouvant ainsi compléter les scénarios macroéconomiques définis en central.

             

image 

Décomposition Stage 1/Stage 2 et Stage 3

À fin décembre 2024, en prenant en compte les forward looking centraux et locaux, la part des provisions Stage 1 / Stage 2 (provisionnement des actifs clientèles sains) et celle des provisions Stage 3 (provisionnement pour risques avérés) ont représenté respectivement 47.2% et 52.8% des stocks total de provisions de la Caisse régionale Loire Haute-Loire. 

À fin décembre 2024, les dotations nettes de reprises de provisions Stage 1 / Stage 2 ont représenté 4,7% du coût du risque crédit annuel de la Caisse régionale Loire Haute-Loire contre 95.3% pour la part du risque avéré Stage 3 et autres provisions, sur la base d’une présentation hors éléments exceptionnels retraités.

Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale Loire Haute-Loire a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale.

EXPOSITIONS RESTRUCTUREES

Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre « Gestion des risques », les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client.

Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion).

La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :

-               des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ;

-               un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers).

Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles :

-               il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ;

-               les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire.

Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière.

Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée (Stage 3). 

La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut).

La qualification de « créance restructurée » est temporaire. 

Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple).

En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque.

Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : 

-               la valeur comptable de la créance ;

-               et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt « restructuré », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque.

Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en « Produit Net Bancaire ».

4.2.2 Expositions en approche standard
EXIGENCES QUALITATIVES EN MATIÈRE DE PUBLICATION DES MODÈLES STANDARDISÉS (EU CRD)       

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Les catégories d’expositions traitées en méthode standard sont classées suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l’une des 17 catégories définies dans l’article 112 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les pondérations appliquées sur ces mêmes encours sont calculées conformément aux articles 114 à 134 dudit règlement.

Pour les catégories d’exposition “Administrations centrales et banques centrales” et “Établissements”, le groupe Crédit Agricole a choisi en approche standard d’utiliser les évaluations de plusieurs agences de notation : S&P, Moody’s, Fitch, Cerved et BdF.

Ainsi, lorsque l’évaluation de crédit de la contrepartie par l’agence de notation est connue, elle est utilisée pour déterminer la pondération applicable. S’agissant des contreparties des catégories d’exposition « Etablissements » ou « Entreprises » dont l’évaluation de crédit n’est pas connue, la pondération retenue est déterminée en tenant compte de l’évaluation de crédit de la juridiction de l’administration centrale dans laquelle est constituée cette contrepartie, conformément aux dispositions des articles 121 et 122 du règlement précité. 

S’agissant des expositions sur instruments de dette du portefeuille bancaire, la règle retenue consiste à appliquer le taux de pondération de l’émetteur. Ce taux est déterminé selon les règles décrites dans le paragraphe précédent.


APPROCHE STANDARD – EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT ET EFFETS DE L’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) AU 31 DÉCEMBRE 2024 (EU CR4)

image

31/12/2024

Catégories d'expositions

(en milliers d'euros)

Expositions avant CCF et avant ARC

Expositions après CCF et après ARC

RWA et densité des RWA

Expositions  au bilan

Expositions hors bilan

Expositions  au bilan

Expositions hors bilan

RWA

Densité des RWA (%) 

1

Administrations centrales ou banques centrales

47 444

47 444

0,00%

2

Administrations régionales ou locales

14 201

14 201

2 840

20,00%

3

Entités du secteur public

7 081

8 709

1 547

17,76%

4

Banques multilatérales de développement

0,00%

5

Organisations internationales

0,00%

6

Établissements

51 378

40

51 378

40

749

1,46%

7

Entreprises

224 520

10 054

224 507

10 054

220 475

94,00%

8

Clientèle de détail

947 264

62 159

945 931

58 036

583 690

58,14%

9

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

0,00%

10

Expositions en défaut

23 060

22 780

23 491

1.03121

11

Expositions présentant un risque particulièrement élevé

0,00%

12

Obligations garanties

0,00%

13

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

0,00%

14

Organismes de placement collectif

95 653

95 653

67 562

70,63%

15

Actions

250

250

625

2.5

16

Autres éléments

217 862

922

217 862

922

181 363

82,90%

17

Total

1 628 714

73 176

1 628 715

69 053

1 082 342

63,75%

image

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              92/203

EXPOSITIONS PAR CLASSE D’ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE PONDÉRATION DES RISQUES (EU CR5)

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image

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              93/203


Les expositions sur les classes d’actifs « Administrations centrales et banques centrales » et « Banques » (établissements) traitées en approche standard bénéficient majoritairement de l’application d’un coefficient de pondération de 0% fin 2021 comme à fin 2020. Cela reflète la qualité des activités réalisées avec ces types de contreparties.

94/203

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 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                          

4.2.3 Qualité des expositions en approche notations internes

 

PUBLICATION DES INFORMATIONS QUALITATIVES EXIGIBLES ASSOCIÉES À L'APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (EU CRE)

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Les encours de crédit sont classés suivant la nature de la contrepartie et le type de produit financier dans l’une des sept catégories d’expositions décrites ci-dessous, définies par l’article 147 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement :

 la catégorie d’exposition “Administrations centrales et banques centrales” regroupe outre les expositions sur les administrations et Banques centrales, les expositions sur certaines administrations régionales et locales ou sur les entités du secteur public qui sont traitées comme des administrations centrales ainsi que certaines banques multilatérales de développement et des organisations internationales ;

 la catégorie d’exposition “Établissements” correspond aux expositions sur les établissements de crédit et sur les entreprises d’investissement, y compris ceux reconnus de pays tiers. Cette catégorie inclut également certaines expositions sur des administrations régionales et locales, des entités du secteur public et des banques multilatérales de développement qui ne sont pas traitées comme des administrations centrales ;

 la catégorie d’exposition “Entreprises” distingue les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises dont le traitement prudentiel diffère ;

 la catégorie d’exposition “Clientèle de détail” distingue les prêts garantis par une sûreté immobilière aux particuliers et aux petites et moyennes entités, les crédits renouvelables, les autres crédits aux particuliers et aux petites et moyennes entités ;

 la catégorie d’exposition “Actions” correspond aux expositions qui confèrent des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l’émetteur, ou qui présentent une nature économique similaire ;

 la catégorie d’exposition “Titrisation” regroupe les expositions sur une opération ou un montage de titrisation, y compris celles résultant de contrats dérivés sur taux d’intérêt ou sur taux de change, indépendamment du rôle tenu par l’établissement qu’il soit originateur, sponsor ou investisseur ;

 la catégorie d’exposition “Actifs autres que des obligations de crédit” ne présente pas actuellement d’encours en méthode IRB.

Conformément aux règles prudentielles en vigueur, les emplois pondérés des expositions “Administrations centrales et banques centrales”, “Établissements”, “Entreprises” et “Clientèle de détail” sont obtenus par l’application d’une formule de calcul réglementaire, dont les principaux paramètres sont l’EAD, la PD, la LGD et la maturité associées à chaque exposition :

 pour les expositions sur la Grande clientèle (Administrations centrales et banques centrales, Établissements et Entreprises), la formule de calcul est donnée à l’article 153 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié ;  pour les expositions sur la Clientèle de détail, la formule de calcul est donnée à l’article 154 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013.

Les emplois pondérés des expositions “Actions” sont obtenus par l’application de pondérations forfaitaires à la valeur comptable de l’exposition. Ces pondérations, données à l’article 155 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, dépendent de la nature des actions concernées : 190 % pour les expositions de capital investissement dans le cadre d’un portefeuille diversifié, 290 % pour les expositions sur actions cotées et 370 % pour toute autre exposition “Actions” hors montants des participations dans des sociétés financières supérieures à 10 % rentrant dans le calcul de la franchise (pondération à 250 %).

Les emplois pondérés des expositions “Actifs autres que des obligations de crédit” sont calculés conformément à l’article 156 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié. Les paramètres qui rentrent dans les formules de calcul mentionnées ci-dessus sont estimés à partir des historiques de défaut et des données de pertes constituées en interne par le groupe Crédit Agricole. À noter que la définition du défaut retenue pour l’estimation de ces paramètres à une influence significative sur la valeur de ces derniers.

Les valeurs exposées au risque (EAD) correspondent au montant d’exposition sur une contrepartie au moment du défaut de cette dernière. Pour les éléments de bilan, l’exposition correspond aux montants d’exposition nets des provisions, pour les éléments couverts par l’approche standard du risque de crédit, et aux montants bruts, pour les éléments couverts par les notations internes. Dans le cas de limites et engagements par signature non utilisés par la contrepartie, une fraction du montant total d’engagement est prise en compte par application à ce dernier d’un facteur de conversion en risque de crédit (CCF). Le CCF est estimé selon une méthode interne validée par l’autorité de contrôle pour les portefeuilles de la Clientèle de détail. Le CCF interne est estimé sur la base des CCF observés en cas de défaut par lot d’expositions. Pour les autres portefeuilles, un montant forfaitaire de CCF de 20 %, 50 % ou 100 % est appliqué en fonction de la nature de l’engagement et de sa maturité.

Pour la Grande clientèle, la définition du défaut se situe au niveau du client. Par conséquent, elle respecte un principe de contagion : une exposition sur un client en défaut entraîne le classement en défaut de l’ensemble de ses encours au sein de l’entité responsable de l’unicité de la notation (“RUN”) ainsi que de l’ensemble de ses encours au sein du groupe Crédit Agricole.

Pour la Clientèle de détail, suite au changement de la définition interne du défaut en lien avec les nouvelles orientations de l’EBA, la définition du défaut s’applique désormais également uniquement au niveau du débiteur. Les règles de contagion sont définies et précisément documentées par l’entité (compte joint, encours particuliers-professionnels, notion de groupe de risques…).

La pertinence des notations et la fiabilité des données utilisées sont garanties par un processus de validation initiale et de maintenance des modèles internes, qui repose sur une organisation structurée et documentée, appliquée à l’ensemble du Groupe et impliquant les entités, la Direction des Risques Groupe ainsi que la ligne métier Audit.

L’utilisation des modèles internes aux fins de calcul des ratios de solvabilité a permis de renforcer la gestion de ses risques par le groupe Crédit Agricole. En particulier, le développement des méthodes “notations internes” a conduit à une collecte systématique et fiabilisée des historiques de défauts et de pertes sur la majorité des entités du Groupe. La constitution de tels historiques de données permet aujourd’hui de quantifier le risque de crédit en associant à chaque grade de notation une probabilité de défaut (PD) moyenne et, pour les approches “notations internes avancées”, une perte en cas de défaut (Loss Given Default, ou LGD).

En outre, les paramètres des modèles “notations internes” sont utilisés dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des politiques risque et crédits des entités. Sur le périmètre de la Grande clientèle, le dispositif de notation unique dans le Groupe (outils et méthodes identiques, données partagées), mis en place depuis plusieurs années, a contribué au renforcement et à la normalisation des usages des notations et des paramètres de risque associés au sein des entités. L’unicité de la notation des clients de la catégorie Grande clientèle permet ainsi de disposer d’un référentiel commun sur lequel s’appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, les politiques de provisionnement et de couverture des risques, ainsi que le dispositif d’alertes et de surveillance rapprochée. De par son rôle dans le suivi et le pilotage du risque dans les entités, la notation fait l’objet de contrôles qualité et d’une surveillance régulière à tous les niveaux du processus de notation.

Ainsi, les modèles internes de mesure des risques favorisent le développement de saines pratiques de gestion des risques par les entités du Groupe et améliorent l’efficacité du processus d’allocation des fonds propres en permettant une mesure plus fine de la consommation de ceux-ci par ligne de métier et par entité.

Conformément aux procédures internes de validation des modèles, l’ensemble des modèles internes utilisés dans le groupe Crédit Agricole pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit fait l’objet d’une présentation au Comité des Normes et Modèles (CNM) pour approbation, après une revue indépendante menée par la fonction de Validation interne du Groupe. Ce process de validation interne précède la demande d’autorisation formulée auprès de la BCE en vue d’une validation formelle par cette dernière.

Après validation, les systèmes internes de notation et de calcul des paramètres de risque font l’objet de contrôles permanents et périodiques au sein de chaque entité du Groupe.

En application de l’article 189 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, une synthèse annuelle du fonctionnement du système de notation est présentée aux organes de direction (Comité des Risques de Crédit Agricole S.A. et Comité des Risques Groupe). Cette présentation intègre les conclusions générales des processus de revue indépendante et de validation des modèles internes.

Les systèmes et procédures de notations internes sont présentés dans la partie “Gestion des risques – Risque de Crédit – Méthodologies et systèmes de mesure des risques”.


FONDATION (EU CR6) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

419 281

1 300

26,92%

477 199

0,00%

45,00%

2.5

2 525

0,53%

2

(197)

0,00 à <0,10

419 281

1 300

26,92%

477 199

0,00%

45,00%

2.5

2 525

0,53%

2

(197)

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Administrations

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

centrales et banques

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

centrales

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

2 039

0,00%

2 039

20,00%

45,00%

2.5

5 148

252,53%

183

(1)

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

2 039

0,00%

2 039

20,00%

45,00%

2.5

5 148

252,53%

183

(1)

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Sous-total (catégorie d'expositions)

421 320

1 300

26,92%

479 237

0,09%

45,00%

2.5

7 673

1,60%

185

(198)

FONDATION (EU CR6) - ETABLISSEMENTS

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

2 026 786

23 405

72,50%

2 139 752

0,03%

16,15%

2.5

144 648

6,76%

133

(1 621)

0,00 à <0,10

1 997 047

23 405

72,50%

2 110 012

0,03%

15,74%

2.5

131 313

6,22%

119

(1 585)

0,10 à <0,15

29 739

0,00%

29 739

0,11%

45,00%

2.5

13 335

44,84%

15

(36)

0,15 à <0,25

3 217

0,00%

3 217

0,16%

45,00%

2.5

1 323

41,13%

2

(5)

0,25 à <0,50

5 391

0,00%

5 391

0,30%

45,00%

2.5

3 108

57,64%

7

(117)

0,50 à <0,75

18 293

0,00%

17 418

0,60%

45,00%

2.5

13 981

80,27%

47

(1 213)

0,75 à <2,50

207

0,00%

207

1,25%

45,00%

2.5

219

1.05644

1

0,75 à <1,75

207

0,00%

207

1,25%

45,00%

2.5

219

1.05644

1

Etablissements

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

5 176

0,00%

5 176

20,00%

45,00%

2.5

13 070

252,53%

466

(879)

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

5 176

0,00%

5 176

20,00%

45,00%

2.5

13 070

252,53%

466

(879)

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

1 471

0,00%

1 471

100,00%

45,00%

2.5

0,00%

662

(459)

Sous-total (catégorie d'expositions)

2 060 541

23 405

72,50%

2 172 631

0,15%

16,59%

2.5

176 348

8,12%

1 319

(4 294)

FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

64 757

11 804

86,63%

70 622

0,05%

45,00%

2.5

14 509

20,55%

15

(72)

0,00 à <0,10

54 768

11 663

86,47%

65 055

0,04%

45,00%

2.5

12 496

19,21%

12

(23)

0,10 à <0,15

9 988

140

100,00%

5 567

0,13%

45,00%

2.5

2 013

36,16%

3

(49)

0,15 à <0,25

1

0,00%

1

1,89%

45,28%

2,51

41,51%

(1)

0,25 à <0,50

32 984

7 868

73,94%

13 137

0,36%

45,00%

2.5

8 192

62,36%

21

(403)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

24 809

16 809

90,42%

27 629

1,29%

45,26%

2.5

29 006

1.04984

161

(500)

0,75 à <1,75

9 517

12 127

96,37%

17 966

0,94%

45,39%

2.5

17 368

96,67%

77

(412)

Entreprises - Autres

1,75 à <2,5

15 293

4 681

75,00%

9 662

1,93%

45,00%

2.5

11 637

1.2044

84

(88)

2,50 à <10,00

8 556

7 098

81,41%

9 141

4,49%

44,18%

2.5

13 615

148,94%

179

(1 271)

2,5 à <5

6 866

6 982

81,10%

7 338

3,62%

45,00%

2.5

10 535

143,57%

120

(895)

5 à <10

1 690

115

100,00%

1 803

8,00%

40,84%

2.5

3 079

170,81%

59

(376)

10,00 à <100,00

5 912

3 111

100,00%

3 438

20,92%

45,00%

2.5

8 747

254,43%

324

(1 503)

10 à <20

5 585

285

100,00%

285

15,00%

45,00%

2.5

683

239,71%

19

(1 503)

20 à <30

327

2 826

100,00%

3 153

21,45%

45,00%

2.5

8 063

255,76%

304

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

2 632

10 361

100,00%

12 942

100,00%

44,92%

2.5

0,00%

5 814

(3 683)

Sous-total (catégorie d'expositions)

139 651

57 050

88,50%

136 909

10,60%

44,99%

2.5

74 068

54,10%

6 514

(7 432)

FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

16 469

1 174

50,00%

17 056

0,06%

45,00%

2.5

3 963

23,24%

5

(10)

0,00 à <0,10

16 469

1 174

50,00%

17 056

0,06%

45,00%

2.5

3 963

23,24%

5

(10)

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

2 171

1 803

75,00%

3 524

0,16%

45,00%

2.5

1 449

41,13%

3

(6)

0,25 à <0,50

3 520

1 484

75,00%

4 632

0,30%

45,00%

2.5

2 670

57,64%

6

(12)

0,50 à <0,75

1 990

0,00%

1 990

0,60%

45,00%

2.5

1 592

79,98%

5

(9)

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Entreprises -

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

financement

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

spécialisé

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Sous-total (catégorie d'expositions)

24 150

4 461

68,42%

27 202

0,15%

45,00%

2.5

9 674

35,57%

19

(36)

FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

F-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

20 884

4 259

70,55%

23 227

0,07%

45,00%

2.5

4 109

17,69%

8

(12)

0,00 à <0,10

12 512

1 135

20,05%

12 740

0,04%

45,00%

2.5

1 543

12,11%

2

(7)

0,10 à <0,15

8 372

3 124

88,91%

10 487

0,12%

45,00%

2.5

2 566

24,47%

6

(5)

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

51 977

61 087

75,78%

75 397

0,42%

44,36%

2.5

34 411

45,64%

141

(626)

0,50 à <0,75

1 077

0,00%

947

0,60%

45,00%

2.5

536

56,56%

3

(2)

0,75 à <2,50

96 909

53 442

77,96%

93 772

1,21%

44,33%

2.5

62 696

66,86%

503

(2 761)

Entreprises -

0,75 à <1,75

93 147

53 124

77,94%

89 753

1,18%

44,30%

2.5

59 321

66,09%

468

(2 746)

Petites ou moyennes

1,75 à <2,5

3 762

318

80,87%

4 019

1,93%

45,00%

2.5

3 375

83,98%

35

(15)

entreprises

2,50 à <10,00

41 409

16 577

96,24%

36 698

4,48%

44,33%

2.5

34 558

94,17%

728

(3 267)

2,5 à <5

32 544

13 263

96,25%

30 463

3,73%

44,36%

2.5

27 640

90,73%

502

(2 015)

5 à <10

8 865

3 314

96,19%

6 235

8,17%

44,21%

2.5

6 917

110,95%

225

(1 252)

10,00 à <100,00

15 170

4 366

89,26%

16 233

18,69%

43,97%

2.5

25 404

156,50%

1 332

(5 864)

10 à <20

8 795

1 981

92,41%

8 692

12,55%

44,91%

2.5

12 462

143,38%

490

(2 315)

20 à <30

6 375

2 385

86,64%

7 541

25,77%

42,88%

2.5

12 943

171,63%

842

(3 549)

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

19 988

3 201

83,07%

15 156

100,00%

44,31%

2.5

0,00%

6 715

(9 185)

Sous-total (catégorie d'expositions)

247 414

142 933

79,39%

261 429

8,15%

44,38%

2.5

161 714

61,86%

9 429

(21 718)

Total (toutes catégories d’expositions)

2 893 076

229 149

80,44%

3 077 409

 

 

2.5

429 478

13,96%

17 466

(33 677)


AVANCÉE (EU CR6) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau des expositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD) - Approche interne avancée (EU CR6) - Administrations centrales et banques centrales.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ETABLISSEMENTS

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau des expositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD) - Approche interne avancée (EU CR6) - Établissements.

             

AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - AUTRES

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

27 008

25 913

73,62%

46 085

0,11%

43,18%

2.5

14 566

31,61%

22

(96)

0,00 à <0,10

6 377

0,00%

6 377

0,04%

42,70%

2.5

1 062

16,65%

1

(5)

0,10 à <0,15

20 631

25 913

73,62%

39 708

0,12%

43,26%

2.5

13 504

34,01%

21

(91)

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

89 561

32 753

73,10%

113 501

0,38%

44,56%

2.5

74 681

65,80%

193

(1 489)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

25 074

6 490

45,21%

28 008

1,02%

42,75%

2.5

26 427

94,36%

122

(683)

0,75 à <1,75

25 074

6 490

45,21%

28 008

1,02%

42,75%

2.5

26 427

94,36%

122

(683)

Entreprises - Autres

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

15 951

1 858

65,58%

17 170

4,21%

44,45%

2.5

25 370

1.4776

322

(873)

2,5 à <5

12 182

1 358

62,11%

13 025

3,00%

44,27%

2.5

17 501

134,36%

173

(731)

5 à <10

3 769

500

75,00%

4 144

8,00%

45,00%

2.5

7 869

189,87%

149

(142)

10,00 à <100,00

16 310

1 956

63,19%

17 545

15,00%

45,00%

2.5

42 059

239,72%

1 184

(1 571)

10 à <20

16 307

1 956

63,19%

17 542

15,00%

45,00%

2.5

42 051

2.3971

1 184

(1 571)

20 à <30

3

0,00%

3

21,31%

44,92%

2.5

8

274,75%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

2 385

0,00%

2 385

100,00%

45,00%

2.5

0,00%

1 073

(2 289)

Sous-total (catégorie d'expositions)

176 288

68 969

70,19%

224 695

2,90%

44,08%

2.5

183 102

81,49%

2 917

(7 001)

AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau des expositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD) - Approche interne avancée (EU CR6) - Entreprises - financement spécialisé.

             

AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES ENTREPRISES

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

64 736

3 718

75,00%

67 524

0,12%

43,78%

2.5

15 613

23,12%

36

(80)

0,00 à <0,10

3 562

0,00%

3 562

0,04%

43,46%

2.5

440

12,35%

1

(1)

0,10 à <0,15

61 173

3 718

75,00%

63 962

0,13%

43,79%

2.5

15 173

23,72%

35

(79)

0,15 à <0,25

50 547

2 897

75,00%

52 719

0,21%

44,92%

2.5

17 342

32,90%

50

(80)

0,25 à <0,50

290 583

20 276

66,75%

304 116

0,38%

43,33%

2.5

127 861

42,04%

495

(1 523)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

334 038

28 569

68,83%

353 701

1,08%

42,98%

2.5

222 255

62,84%

1 634

(5 713)

Entreprises -

0,75 à <1,75

330 672

27 868

68,67%

349 810

1,07%

42,96%

2.5

219 109

62,64%

1 599

(5 692)

Petites ou moyennes

1,75 à <2,5

3 366

701

75,00%

3 892

2,04%

45,00%

2.5

3 146

80,85%

36

(21)

entreprises

2,50 à <10,00

109 832

5 276

62,27%

113 117

4,75%

43,21%

2.5

111 053

98,18%

2 332

(6 118)

2,5 à <5

74 643

3 369

56,52%

76 547

3,29%

42,97%

2.5

67 369

88,01%

1 086

(3 210)

5 à <10

35 188

1 906

72,42%

36 569

7,81%

43,72%

2.5

43 684

119,46%

1 247

(2 908)

10,00 à <100,00

13 300

5 272

74,61%

17 238

32,24%

44,00%

2.5

29 738

172,51%

2 465

(1 303)

10 à <20

7 022

1 272

73,39%

7 961

15,51%

44,72%

2.5

14 801

1.8592

552

(1 159)

20 à <30

3 273

0,00%

3 273

22,00%

40,45%

2.5

4 761

145,46%

291

(144)

30,00 à <100,00

3 004

4 000

75,00%

6 004

60,00%

45,00%

2.5

10 176

169,48%

1 621

100,00 (défaut)

27 873

242

64,19%

28 029

100,00%

44,70%

2.5

346

1,24%

12 530

(21 145)

Sous-total (catégorie d'expositions)

890 907

66 250

68,73%

936 444

4,71%

43,36%

2.5

524 208

55,98%

19 542

(35 961)

AVANCÉE (EU CR6) - EXPOSITIONS RENOUVELABLES

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

2 875

62 468

200,29%

127 996

0,06%

29,07%

1,00

1 499

1,17%

22

(7)

0,00 à <0,10

1 295

46 239

193,92%

90 964

0,04%

28,93%

1,00

729

0,80%

10

(3)

0,10 à <0,15

1 580

16 228

218,44%

37 032

0,11%

29,42%

1,00

770

2,08%

12

(4)

0,15 à <0,25

1 591

8 921

230,46%

22 152

0,22%

29,45%

1,00

795

3,59%

14

(6)

0,25 à <0,50

1 672

6 011

240,60%

16 138

0,40%

29,40%

1,00

938

5,82%

19

(8)

0,50 à <0,75

1 336

3 069

268,95%

9 590

0,73%

29,52%

1,00

909

9,48%

21

(9)

0,75 à <2,50

3 133

5 348

290,69%

18 683

1,54%

29,65%

1,00

3 112

16,66%

85

(33)

0,75 à <1,75

3 089

5 174

292,13%

18 206

1,52%

29,65%

1,00

3 014

16,55%

82

(31)

Expositions

1,75 à <2,5

44

175

247,75%

477

2,04%

29,56%

1,00

98

20,60%

3

(1)

renouvelables

2,50 à <10,00

3 848

2 920

401,36%

15 570

5,33%

29,74%

1,00

6 168

39,62%

247

(81)

2,5 à <5

2 775

2 284

382,76%

11 517

4,26%

29,69%

1,00

3 995

34,69%

146

(48)

5 à <10

1 073

636

468,14%

4 053

8,37%

29,88%

1,00

2 174

53,63%

101

(33)

10,00 à <100,00

973

370

533,07%

2 991

18,07%

29,97%

1,00

2 343

78,33%

162

(46)

10 à <20

803

315

544,81%

2 526

15,62%

29,93%

1,00

1 897

75,07%

118

(33)

20 à <30

135

26

647,23%

333

29,05%

30,01%

1,00

316

94,80%

29

(7)

30,00 à <100,00

36

29

307,34%

132

37,32%

30,45%

1,00

130

99,03%

15

(6)

100,00 (défaut)

121

219

0,01%

121

100,00%

37,85%

1,00

17

14,39%

46

(64)

Sous-total (catégorie d'expositions)

15 550

89 327

221,25%

213 241

0,96%

29,27%

1,00

15 782

7,40%

616

(254)

AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL - NON - PME

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

581 257

23 979

151,37%

618 037

0,07%

19,02%

1,00

22 626

3,66%

80

(92)

0,00 à <0,10

364 263

15 953

154,15%

389 080

0,04%

18,15%

1,00

9 114

2,34%

28

(25)

0,10 à <0,15

216 994

8 026

145,84%

228 957

0,11%

20,49%

1,00

13 513

5,90%

53

(67)

0,15 à <0,25

192 668

4 146

131,31%

198 392

0,22%

22,10%

1,00

20 150

10,16%

96

(117)

0,25 à <0,50

110 375

4 899

123,63%

116 711

0,40%

22,33%

1,00

17 511

15,00%

104

(187)

0,50 à <0,75

48 230

2 546

113,97%

51 357

0,73%

25,25%

1,00

12 187

23,73%

95

(189)

0,75 à <2,50

98 812

1 881

146,95%

102 391

1,43%

22,96%

1,00

29 080

28,40%

346

(649)

Autres expositions

0,75 à <1,75

96 215

1 857

145,58%

99 713

1,41%

23,06%

1,00

28 364

28,45%

335

(617)

sur la clientèle de

1,75 à <2,5

2 598

24

252,95%

2 678

2,04%

19,31%

1,00

716

26,73%

11

(32)

détail - non - PME

2,50 à <10,00

62 753

1 079

162,05%

66 594

5,39%

24,80%

1,00

26 367

39,59%

891

(1 546)

2,5 à <5

44 996

472

150,85%

46 984

4,16%

24,96%

1,00

18 188

38,71%

491

(813)

5 à <10

17 757

607

170,76%

19 610

8,34%

24,42%

1,00

8 178

41,71%

400

(733)

10,00 à <100,00

14 764

261

120,84%

17 499

20,47%

26,86%

1,00

10 987

62,79%

975

(978)

10 à <20

10 704

106

147,88%

12 061

15,84%

26,27%

1,00

6 819

56,54%

502

(588)

20 à <30

3 199

114

100,00%

4 488

29,05%

28,46%

1,00

3 460

77,10%

371

(306)

30,00 à <100,00

861

40

108,51%

950

38,77%

26,80%

1,00

709

74,57%

102

(84)

100,00 (défaut)

34 197

47

0,02%

34 198

100,00%

51,02%

1,00

6 210

18,16%

17 446

(23 453)

Sous-total (catégorie d'expositions)

1 143 057

38 839

142,97%

1 205 178

3,69%

21,79%

1,00

145 117

12,04%

20 031

(27 210)

AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL – PME

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

144 602

16 939

127,68%

166 235

0,13%

27,59%

1,00

11 202

6,74%

60

(159)

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

144 602

16 939

127,68%

166 235

0,13%

27,59%

1,00

11 202

6,74%

60

(159)

0,15 à <0,25

294 228

21 871

161,06%

329 521

0,20%

21,76%

1,00

24 256

7,36%

149

(581)

0,25 à <0,50

329 047

25 153

143,23%

365 321

0,37%

20,77%

1,00

37 622

10,30%

288

(1 152)

0,50 à <0,75

13

225,70%

28

0,71%

30,00%

1,00

6

21,36%

0,75 à <2,50

320 578

26 328

133,62%

356 938

1,21%

27,14%

1,00

82 737

23,18%

1 130

(5 523)

Autres expositions

0,75 à <1,75

268 101

21 961

128,52%

297 039

1,05%

30,00%

1,00

74 558

25,10%

971

(4 744)

sur la clientèle de

1,75 à <2,5

52 477

4 368

159,29%

59 899

2,04%

12,94%

1,00

8 179

13,66%

158

(779)

détail - PME

2,50 à <10,00

158 839

12 418

140,31%

179 065

5,39%

30,36%

1,00

66 246

37,00%

2 977

(12 470)

2,5 à <5

85 611

6 234

137,66%

94 944

3,80%

33,97%

1,00

37 749

39,76%

1 226

(5 160)

5 à <10

73 228

6 184

142,98%

84 121

7,19%

26,29%

1,00

28 497

33,88%

1 752

(7 309)

10,00 à <100,00

44 395

1 421

140,81%

51 099

19,85%

27,10%

1,00

24 516

47,98%

3 000

(7 163)

10 à <20

38 662

1 152

147,52%

43 751

16,25%

26,21%

1,00

19 524

44,63%

1 985

(5 900)

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

5 733

270

112,13%

7 348

41,32%

32,42%

1,00

4 992

67,93%

1 014

(1 263)

100,00 (défaut)

70 137

668

0,01%

70 138

100,00%

64,05%

1,00

15 219

21,70%

44 923

(37 348)

Sous-total (catégorie d'expositions)

1 361 825

104 811

140,74%

1 518 347

6,35%

26,57%

1,00

261 804

17,24%

52 527

(64 396)


AVANCÉE (EU CR6) - CLIENTÈLE DE DÉTAIL - EXPOSITIONS GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS DES PME

image

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

42 511

1 331

100,00%

43 842

0,13%

23,18%

1,00

2 402

5,48%

13

(18)

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

42 511

1 331

100,00%

43 842

0,13%

23,18%

1,00

2 402

5,48%

13

(18)

0,15 à <0,25

82 378

3 037

100,00%

85 414

0,21%

24,45%

1,00

7 209

8,44%

45

(96)

0,25 à <0,50

96 787

2 004

100,00%

98 792

0,38%

23,99%

1,00

12 546

12,70%

92

(341)

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Clientèle de détail - 

0,75 à <2,50

115 916

7 848

100,00%

123 765

1,14%

27,06%

1,00

36 155

29,21%

375

(1 369)

Expositions garanties

0,75 à <1,75

105 658

7 722

100,00%

113 380

1,06%

28,15%

1,00

33 619

29,65%

343

(1 215)

par des biens

1,75 à <2,5

10 258

126

100,00%

10 384

2,04%

15,16%

1,00

2 535

24,42%

32

(154)

immobiliers des

PME

2,50 à <10,00

57 619

4 975

100,00%

62 595

5,19%

28,46%

1,00

47 336

75,62%

926

(2 576)

2,5 à <5

37 600

2 582

100,00%

40 182

3,80%

29,85%

1,00

27 786

69,15%

456

(1 218)

5 à <10

20 020

2 393

100,00%

22 413

7,69%

25,96%

1,00

19 551

87,23%

470

(1 359)

10,00 à <100,00

19 154

1 369

100,00%

20 523

18,78%

26,25%

1,00

23 877

116,34%

1 040

(2 533)

10 à <20

17 312

1 369

100,00%

18 681

16,91%

26,26%

1,00

21 664

115,97%

858

(2 151)

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

1 842

0,00%

1 842

37,69%

26,13%

1,00

2 213

120,12%

182

(382)

100,00 (défaut)

11 651

0,00%

11 651

100,00%

58,41%

1,00

2 756

23,65%

6 805

(5 402)

Sous-total (catégorie d'expositions)

426 016

20 565

100,00%

446 582

4,65%

26,48%

1,00

132 281

29,62%

9 296

(12 336)

             

AVANCÉE (EU CR6) - GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS N'APPARTENANT PAS À DES PME

image

A-IRB

Fourchette de PD

Expositions au bilan

Expositions hors bilan avant CCF

CCF moyen pondéré

Exposition après CCF et après ARC

PD moyenne, pondérée (%)

Nombre de débiteurs

LGD moyenne, pondérée (%)

Échéance moyenne

pondérée

(années)

Montant d’exposition

pondéré après facteurs supplétifs

Densité du montant

d’exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Corrections de valeur et provisions

0,00 à <0,15

3 326 638

56 655

100,00%

3 383 294

0,06%

14,11%

1,00

82 848

2,45%

305

(384)

0,00 à <0,10

2 196 488

33 736

100,00%

2 230 224

0,04%

13,82%

1,00

35 709

1,60%

114

(111)

0,10 à <0,15

1 130 150

22 920

100,00%

1 153 070

0,11%

14,68%

1,00

47 139

4,09%

191

(273)

0,15 à <0,25

626 501

16 366

100,00%

642 868

0,22%

15,68%

1,00

46 152

7,18%

220

(514)

0,25 à <0,50

441 703

10 648

100,00%

452 352

0,40%

15,76%

1,00

50 351

11,13%

283

(871)

0,50 à <0,75

192 300

3 967

100,00%

196 266

0,73%

16,91%

1,00

35 956

18,32%

242

(738)

0,75 à <2,50

400 937

8 607

100,00%

409 544

1,40%

16,57%

1,00

113 297

27,66%

969

(3 036)

Garantie par des

0,75 à <1,75

386 774

8 282

100,00%

395 056

1,38%

16,63%

1,00

108 725

27,52%

925

(2 913)

biens immobiliers

1,75 à <2,5

14 163

325

100,00%

14 488

2,04%

14,93%

1,00

4 573

31,56%

44

(123)

n'appartenant pas à

2,50 à <10,00

211 960

3 506

100,00%

215 466

5,15%

17,98%

1,00

136 126

63,18%

2 018

(6 311)

des PME

2,5 à <5

158 544

3 130

100,00%

161 674

4,09%

17,80%

1,00

91 343

56,50%

1 185

(3 293)

5 à <10

53 416

376

100,00%

53 792

8,32%

18,52%

1,00

44 783

83,25%

833

(3 018)

10,00 à <100,00

44 604

441

100,00%

45 046

19,54%

19,61%

1,00

51 151

113,55%

1 759

(3 679)

10 à <20

35 957

434

100,00%

36 391

16,40%

19,19%

1,00

39 839

1.09473

1 140

(2 743)

20 à <30

5 067

1

100,00%

5 067

29,05%

21,54%

1,00

6 816

134,52%

317

(500)

30,00 à <100,00

3 581

7

100,00%

3 587

37,99%

21,21%

1,00

4 496

125,32%

301

(436)

100,00 (défaut)

71 114

123

0,06%

71 114

100,00%

29,77%

1,00

13 604

19,13%

21 169

(12 415)

Sous-total (catégorie d'expositions)

5 315 756

100 313

99,88%

5 415 950

1,91%

15,13%

1,00

529 485

9,78%

26 965

(27 949)

Total (toutes catégories d’expositions)

9 329 399

489 074

125,82%

9 960 437

 

 

1.17

1 791 780

17,99%

131 892

(175 107)

PÉRIMÈTRE D'UTILISATION DE L'APPROCHE STANDARD ET DE L'APPROCHE NI (APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE) (EU CR6-A)   

image

Valeur exposée au risque au sens de

l’article 166 du CRR

pour les expositions en approche NI

Valeur exposée au risque totale des

expositions en

approche standard et en approche NI

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet de l’utilisation

partielle permanente de

SA (%)

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet de l’approche NI

(%)

Pourcentage de la valeur exposée au

risque totale faisant

l’objet d’un plan de déploiement (%)

1

Administrations centrales ou banques centrales

421 670

470 726

1,28%

98,72%

0,00%

1.1

Dont Administrations régionales ou locales

 

100,00%

0,00%

0,00%

1.2

Dont Entités du secteur public

 

61 945

2,21%

97,79%

0,00%

2

Établissements

2 077 509

2 147 949

3,42%

96,58%

0,00%

3

Entreprises

1 739 368

2 062 101

12,17%

87,83%

0,00%

3.1

Dont Entreprises - financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement

 

28 611

0,00%

100,00%

0,00%

3.2

Dont Entreprises - financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement

 

0,00%

0,00%

0,00%

Dont PME

 

1 408 812

4,51%

95,49%

0,00%

4

Clientèle de détail

8 799 298

9 638 920

9,82%

89,63%

0,55%

4.1

dont Clientèle de détail - garanties par des biens immobiliers PME

 

446 581

0,00%

100,00%

0,00%

4.2

dont Clientèle de détail - garanties par des biens immobiliers non-PME

 

5 416 069

0,00%

100,00%

0,00%

4.3

dont Clientèle de détail - expositions renouvelables éligibles

 

104 876

0,00%

100,00%

0,00%

4.4

dont Clientèle de détail - autres PME

 

2 434 305

36,96%

61,20%

1,85%

4.5

dont Clientèle de détail - autres non-

PME

 

1 237 088

3,75%

95,62%

0,63%

5

Actions

432 390

518 073

2,78%

97,22%

0,00%

6

Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit

200 489

100,00%

0,00%

0,00%

7

Total

13 470 235

15 038 258

8,47%

91,19%

0,34%


4.2.4 Utilisation des dérivés de crédit en couverture

Effet des dérivés de crédit employés comme techniques d’atténuation du risque de crédit (ARC) sur les actifs pondérés des risques (RWA) en notations internes au 31/12/2024.

EFFET DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (EU CR7)

image

image

 

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montant d’exposition

pondéré avant dérivés de crédit

Montant d’exposition pondéré réel

1

Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple

429 478

429 478

2

Administrations centrales et banques centrales

7 673

7 673

3

Établissements

176 348

176 348

4

Entreprises

245 457

245 457

4.1

dont Entreprises - PME

161 714

161 714

4.2

dont Entreprises - Financement spécialisé

9 674

9 674

5

Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée

1 791 780

1 791 780

6

Administrations centrales et banques centrales

7

Établissements

8

Entreprises

707 311

707 311

8.1

dont Entreprises - PME

524 208

524 208

8.2

dont Entreprises - Financement spécialisé

9

Clientèle de détail

1 084 470

1 084 470

9.1

dont Clientèle de détail - PME - Garanties par une sûreté immobilière

132 281

132 281

9.2

dont Clientèle de détail - non-PME - Garanties par une sûreté immobilière

529 485

529 485

9.3

dont Clientèle de détail - expositions renouvelables éligibles

15 782

15 782

9.4

dont Clientèle de détail - PME - Autres

261 804

261 804

9.5

dont Clientèle de détail - non-PME - Autres

145 117

145 117

10

TOTAL (incluant expositions approches NI simple et avancée)

2 221 259

2 221 259

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’a pas d’expositions sur les dérivés de crédits.

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                         113/203


APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-A) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

image

31/12/2024

 

 

(en milliers d'euros)

Total des expositions

 

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques d’atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWEA

Protection de crédit  financée

 Protection de crédit  non financée

RWEA sans effets de

substitution (effets de réduction

uniquement)

 

RWEA avec effets de substitution

(effets de réduction et de substitution)

 

 

Partie des expositions

couverte par des sûretés

financières

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

sûretés éligibles (%)

Partie des expositions

couverte par des sûretés

immobilières

(%)

Partie des expositions

couverte par

des créances

à recouvrer

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres sûretés réelles (%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

formes de

protection de crédit financée (%)

Partie des expositions

couverte par des dépôts

en espèces

(%)

Partie des expositions

couverte par des polices

d'assurance vie (%)

Partie des expositions

couverte par des

instruments détenus par un tiers (%)

 

Partie des expositions

couverte par

des garanties

(%)

Partie des expositions

couverte par des dérivés de crédit (%)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

Administrations centrales et banques centrales

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Établissements

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Entreprises

1 161 139

0,53%

19,43%

17,56%

0,97%

0,90%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,48%

0,00%

707 311

dont Entreprises - PME

936 444

0,48%

22,56%

21,20%

0,48%

0,87%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

3,07%

0,00%

524 208

dont Entreprises -

Financement spécialisé

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Dont Entreprises - Autres

224 695

0,76%

6,41%

2,38%

2,99%

1,04%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

183 102

Clientèle de détail

8 799 298

0,00%

23,95%

23,95%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

43,82%

0,00%

1 084 470

Dont Clientèle de détail - Biens immobiliers PME

446 582

0,00%

82,44%

82,44%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,02%

0,00%

132 281

Dont Clientèle de détail - Biens immobiliers non-

PME

5 415 950

0,00%

32,11%

32,11%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

67,70%

0,00%

529 485

dont Clientèle de détail -

expositions

renouvelables éligibles

213 241

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

15 782

dont Clientèle de détail -

autres PME

1 518 347

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

11,42%

0,00%

261 804

dont Clientèle de détail -

autres non-PME

1 205 178

0,00%

0,01%

0,01%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,00%

0,00%

145 117

Total

9 960 437

0,06%

23,42%

23,20%

0,11%

0,11%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

39,00%

0,00%

1 791 780

image

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            114/203

APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-F) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU CR7-A)

image

31/12/2024

 

Total des expositions

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques d’atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWEA

Protection de crédit  financée

 Protection de crédit  non financée

RWEA sans

 

(en milliers d'euros)

 

 

Partie des expositions

couverte par des sûretés

financières

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

sûretés éligibles (%)

Partie des expositions

couverte par des sûretés

immobilières

(%)

Partie des expositions

couverte par

des créances

à recouvrer

(%)

Partie des expositions

couverte par d’autres sûretés réelles (%)

Partie des expositions

couverte par d’autres

formes de

protection de crédit financée (%)

Partie des expositions

couverte par des dépôts

en espèces

(%)

Partie des expositions

couverte par des polices

d'assurance vie (%)

Partie des expositions

couverte par des

instruments détenus par un tiers (%)

 

Partie des expositions

couverte par

des garanties

(%)

Partie des expositions

couverte par des dérivés de crédit (%)

effets de

substitution (effets de réduction

uniquement)

 

RWEA avec effets de substitution

(effets de réduction et de substitution)

 

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

Administrations centrales et banques centrales

479 237

0,00%

0,04%

0,04%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

7 673

Établissements

2 172 631

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

176 348

Entreprises

425 540

0,23%

4,49%

4,06%

0,43%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

245 457

dont Entreprises - PME

261 429

0,36%

7,22%

6,61%

0,61%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

161 714

dont Entreprises -

Financement spécialisé

27 202

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

9 674

Dont Entreprises - Autres

136 909

0,02%

0,18%

0,01%

0,18%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

74 068

Total

3 077 409

0,03%

0,63%

0,57%

0,06%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

429 478


4.2.5 Évolution des RWA
ÉTATS DES FLUX D’ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (RWA) POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SELON L’APPROCHE NOTATION INTERNE (EU CR8)

image

image

 

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montant d'exposition pondéré

1

Montant d’exposition pondéré à la fin de la période de déclaration précédente

2 114 054

2

Taille de l’actif (+/-)

44 578

3

Qualité de l’actif (+/-)

62 627

4

Mises à jour des modèles (+/-)

5

Méthodologie et politiques (+/-)

6

Acquisitions et cessions (+/-)

7

Variations des taux de change (+/-)

8

Autres (+/-)

9

Montant d’exposition pondéré à la fin de la période de déclaration

2 221 259

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                          116/203


4.2.6 Résultat du backtesting

Les Caisses régionales utilisent le même modèle, le backtesting est réalisé en central par Crédit Agricole SA.

On appelle backtesting dans les paragraphes suivants l’ensemble des méthodes et procédures visant à vérifier la performance et la stabilité des modèles internes de risque (PD, LGD, CCF) en comparant notamment les prévisions avec les résultats observés.

S’agissant du contrôle permanent, un Comité de backtesting est mis en place dans chaque entité. Ce Comité (qui peut être constitué, dans certaines entités, par un ordre du jour spécifique du Comité des risques) est présidé par la Direction des risques de l’entité et comprend un représentant de la Direction des risques Groupe. Il fait l’objet de comptes rendus adressés au Directeur général et au responsable du Contrôle permanent de l’entité, ainsi qu’à la Direction des Risques Groupe.

Pour ce qui concerne le contrôle périodique, celui-ci est effectué annuellement par l’audit interne ou tout tiers expressément mandaté par ses soins. Le plan d’audit couvre notamment :

 les systèmes de notation et d’estimation des paramètres de risque ainsi que le respect des exigences minimales ;  le fonctionnement des systèmes (correcte mise en œuvre).

Les rapports correspondants sont adressés au responsable du suivi de l’entité concernée au sein de la Direction des Risques Groupe.

Les contrôles internes (permanents et périodiques) opérés par l’entité portent sur :

 la qualité des données à l’entrée et à la sortie des systèmes ;  la qualité des systèmes de notation et d’estimation des paramètres de risque sur les plans conceptuel et technique ;  l’exhaustivité des données utilisées pour le calcul des emplois pondérés.

Les étapes de backtesting sont fondamentales dans le maintien de la pertinence et de la performance des modèles de notation. Une première phase d’analyse principalement quantitative est fondée sur l’analyse du caractère prédictif du modèle dans son ensemble ainsi que de ses principales variables explicatives.

Cet exercice permet également de détecter des changements significatifs dans la structure et les comportements des portefeuilles et des clients. Le backtesting débouche alors sur des décisions d’ajustement, voire de refonte, des modèles afin de prendre en compte ces éléments structurels nouveaux. Ainsi peuvent être identifiées les évolutions non conjoncturelles des comportements ou la transformation du fonds de commerce révélatrice de l’impact des stratégies commerciales ou risques mises en œuvre par la Banque.

Sur l’ensemble du Groupe, le backtesting de chaque méthode de notation est effectué au minimum annuellement par l’unité responsable de la méthode (Direction des Risques Groupe ou son délégataire). Celle-ci restitue annuellement auprès du Groupe, via le Comité des Normes et Modèles, le résultat du backtesting après avis de la fonction de Validation interne du Groupe, dont les conclusions sont présentées dans un Comité Technique permettant de confirmer la bonne application des méthodes statistiques sélectionnées et la validité des résultats, et propose, si nécessaire, les actions de correction adaptées (révision de la méthode, recalibrage, effort de formation, recommandations en matière de contrôle…).

Ces contrôles ex post sont réalisés au travers du cycle (through-the-cycle) sur des historiques couvrant une période aussi longue que possible. Le tableau suivant présente les résultats de backtesting de l’exercice 2021 pour les modèles de probabilité de défaut (PD).

DE PD) (EU CR9) – ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau " Approche NI (Notation interne) - Contrôle a posteriori des Probabilités de Défaut (PD) par classe d'exposition (échelle fixe de PD) (EU CR9) - Administrations centrales et banques centrales ".

APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) - ETABLISSEMENTS

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau " Approche NI (Notation interne) - Contrôle a posteriori des Probabilités de Défaut (PD) par classe d'exposition (échelle fixe de PD) (EU CR9) - Établissements ".

             

DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES PME

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - PME

0,00 à <0,15

27

0,00%

0,12%

0,13%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,04%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

27

0,00%

0,13%

0,13%

0,00%

0,15 à <0,25

34

0,00%

0,21%

0,21%

0,00%

0,25 à <0,50

34

0,00%

0,38%

0,38%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

35

0,00%

1,08%

1,07%

3,53%

0,75 à <1,75

34

0,00%

1,07%

1,04%

3,63%

1,75 à <2,5

1

0,00%

2,04%

2,04%

0,00%

2,50 à <10,00

28

0,00%

4,75%

6,21%

0,00%

2,5 à <5

14

0,00%

3,29%

3,80%

0,00%

5 à <10

14

0,00%

7,81%

8,62%

0,00%

10,00 à <100,00

1

0,00%

32,24%

18,28%

0,00%

10 à <20

1

0,00%

15,51%

18,28%

0,00%

20 à <30

0,00%

22,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

60,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

1

1

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau " Approche NI (Notation interne) - Contrôle a posteriori des Probabilités de Défaut (PD) par classe d'exposition (échelle fixe de PD) (EU CR9) - Financement spécialisé ".

             

DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES AUTRES

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - Autres

0,00 à <0,15

0,00%

0,11%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

0,00%

0,04%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,12%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,38%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

1,02%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

1,02%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

4,21%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

3,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

8,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

15,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

15,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

21,31%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

100,00%

0,00%

0,00%

             


DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

image

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

a

Crédits aux petites et moyennes entités garantis par une sûreté immobilière

b 0,00 à <0,15

c

286

d

e

0,00%

f

0,13%

g

0,13%

h

0,04%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

286

0,00%

0,13%

0,13%

0,04%

0,15 à <0,25

500

0,00%

0,21%

0,21%

0,12%

0,25 à <0,50

706

0,00%

0,38%

0,38%

0,29%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

666

2

0,30%

1,14%

1,18%

0,98%

0,75 à <1,75

556

2

0,36%

1,06%

1,01%

0,71%

1,75 à <2,5

110

0,00%

2,04%

2,04%

2,31%

2,50 à <10,00

343

11

3,21%

5,19%

5,53%

3,55%

2,5 à <5

174

1

0,58%

3,80%

3,80%

2,36%

5 à <10

169

10

5,92%

7,69%

7,30%

4,77%

10,00 à <100,00

107

17

15,89%

18,78%

18,88%

15,27%

10 à <20

93

10

10,75%

16,91%

16,07%

12,60%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

14

7

50,00%

37,69%

37,53%

32,94%

100,00 (défaut)

108

108

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX PARTICULIERS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

image

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Crédits aux particuliers garantis par une sûreté immobilière

0,00 à <0,15

28 497

10

0,04%

0,06%

0,06%

0,05%

0,00 à <0,10

19 749

3

0,02%

0,04%

0,04%

0,03%

0,10 à <0,15

8 748

7

0,08%

0,11%

0,11%

0,10%

0,15 à <0,25

5 115

10

0,20%

0,22%

0,22%

0,20%

0,25 à <0,50

3 564

11

0,31%

0,40%

0,40%

0,33%

0,50 à <0,75

1 470

10

0,68%

0,73%

0,73%

0,73%

0,75 à <2,50

3 187

41

1,29%

1,40%

1,43%

1,29%

0,75 à <1,75

3 038

40

1,32%

1,38%

1,40%

1,30%

1,75 à <2,5

149

1

0,67%

2,04%

2,04%

1,15%

2,50 à <10,00

1 583

91

5,75%

5,15%

5,23%

5,40%

2,5 à <5

1 145

49

4,28%

4,09%

4,13%

4,45%

5 à <10

438

42

9,59%

8,32%

8,11%

7,89%

10,00 à <100,00

378

104

27,51%

19,54%

19,13%

22,35%

10 à <20

313

70

22,36%

16,40%

16,21%

19,08%

20 à <30

30

19

63,33%

29,05%

29,05%

46,43%

30,00 à <100,00

35

15

42,86%

37,99%

36,75%

31,02%

100,00 (défaut)

605

605

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

DE PD) (EU CR9) – CREDIT RENOUVELABLE QUALIFIE

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Crédit renouvelable qualifié

0,00 à <0,15

93 118

29

0,03%

0,06%

0,06%

0,03%

0,00 à <0,10

63 754

7

0,01%

0,04%

0,04%

0,01%

0,10 à <0,15

29 364

22

0,08%

0,11%

0,11%

0,06%

0,15 à <0,25

17 224

33

0,19%

0,22%

0,22%

0,16%

0,25 à <0,50

12 037

39

0,32%

0,40%

0,40%

0,27%

0,50 à <0,75

7 188

51

0,71%

0,73%

0,73%

0,62%

0,75 à <2,50

13 454

176

1,31%

1,54%

1,55%

1,26%

0,75 à <1,75

13 124

174

1,33%

1,52%

1,54%

1,27%

1,75 à <2,5

330

2

0,61%

2,04%

2,04%

1,13%

2,50 à <10,00

10 701

679

6,35%

5,33%

5,38%

5,05%

2,5 à <5

7 819

403

5,15%

4,26%

4,29%

3,96%

5 à <10

2 882

276

9,58%

8,37%

8,36%

8,00%

10,00 à <100,00

2 270

508

22,38%

18,07%

18,05%

19,90%

10 à <20

1 903

336

17,66%

15,62%

15,52%

15,72%

20 à <30

266

129

48,50%

29,05%

29,05%

44,21%

30,00 à <100,00

101

43

42,57%

37,32%

36,69%

34,52%

100,00 (défaut)

447

447

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%


DE PD) (EU CR9) - AUTRES CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Autres crédits aux petites et moyennes entités

0,00 à <0,15

2 037

0,00%

0,13%

0,13%

0,03%

0,00 à <0,10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

2 037

0,00%

0,13%

0,13%

0,03%

0,15 à <0,25

3 866

2

0,05%

0,20%

0,20%

0,13%

0,25 à <0,50

3 946

9

0,23%

0,37%

0,37%

0,23%

0,50 à <0,75

0,00%

0,71%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

3 863

51

1,32%

1,21%

1,21%

0,82%

0,75 à <1,75

3 258

48

1,47%

1,05%

1,05%

0,79%

1,75 à <2,5

605

3

0,50%

2,04%

2,05%

0,97%

2,50 à <10,00

2 156

129

5,98%

5,39%

5,67%

4,78%

2,5 à <5

1 116

39

3,50%

3,80%

3,80%

3,19%

5 à <10

1 040

90

8,65%

7,19%

7,66%

6,49%

10,00 à <100,00

1 043

308

29,53%

19,85%

22,18%

21,44%

10 à <20

772

169

21,89%

16,25%

17,08%

15,72%

20 à <30

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

271

139

51,29%

41,32%

36,69%

37,72%

100,00 (défaut)

1 161

1 161

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

DE PD) (EU CR9) - AUTRES CREDITS AUX PARTICULIERS

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Autres crédits aux particuliers

0,00 à <0,15

30 556

17

0,06%

0,07%

0,07%

0,05%

0,00 à <0,10

18 836

3

0,02%

0,04%

0,04%

0,02%

0,10 à <0,15

11 720

14

0,12%

0,11%

0,11%

0,09%

0,15 à <0,25

7 754

19

0,25%

0,22%

0,22%

0,21%

0,25 à <0,50

6 132

23

0,38%

0,40%

0,40%

0,33%

0,50 à <0,75

3 697

31

0,84%

0,73%

0,73%

0,71%

0,75 à <2,50

7 767

141

1,82%

1,43%

1,55%

1,47%

0,75 à <1,75

7 568

139

1,84%

1,41%

1,54%

1,48%

1,75 à <2,5

199

2

1,01%

2,04%

2,04%

1,41%

2,50 à <10,00

7 561

626

8,28%

5,39%

5,50%

5,83%

2,5 à <5

5 322

333

6,26%

4,16%

4,29%

4,45%

5 à <10

2 239

293

13,09%

8,34%

8,38%

9,11%

10,00 à <100,00

4 363

1 433

32,84%

20,47%

20,94%

27,45%

10 à <20

2 666

574

21,53%

15,84%

15,45%

17,95%

20 à <30

1 584

805

50,82%

29,05%

29,05%

42,75%

30,00 à <100,00

113

54

47,79%

38,77%

36,73%

37,26%

100,00 (défaut)

4 716

4 716

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

FONDATION (CR9) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Administrations centrales et banques centrales

0,00 à <0,15

15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00 à <0,10

15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,10 à <0,15

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

1

0,00%

0,00%

0,16%

0,00%

0,25 à <0,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

20,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

20,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%


FONDATION (CR9) - ETABLISSEMENTS

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Etablissements

0,00 à <0,15

540

1

0,19%

0,03%

0,03%

0,04%

0,00 à <0,10

540

1

0,19%

0,03%

0,03%

0,04%

0,10 à <0,15

0,00%

0,11%

0,00%

0,00%

0,15 à <0,25

7

0,00%

0,16%

0,16%

0,00%

0,25 à <0,50

12

0,00%

0,30%

0,30%

6,67%

0,50 à <0,75

7

0,00%

0,60%

0,60%

0,00%

0,75 à <2,50

0,00%

1,25%

0,00%

0,00%

0,75 à <1,75

0,00%

1,25%

0,00%

0,00%

1,75 à <2,5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

2,5 à <5

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

5 à <10

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

10,00 à <100,00

0,00%

20,00%

0,00%

0,00%

10 à <20

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

0,00%

20,00%

0,00%

0,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

2

2

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - PMET

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - PMEt

0,00 à <0,15

94

0,00%

0,07%

0,11%

0,00%

0,00 à <0,10

13

0,00%

0,04%

0,05%

0,00%

0,10 à <0,15

81

0,00%

0,12%

0,12%

0,00%

0,15 à <0,25

1

0,00%

0,00%

0,16%

0,00%

0,25 à <0,50

884

2

0,23%

0,42%

0,38%

0,22%

0,50 à <0,75

1

0,00%

0,60%

0,60%

0,00%

0,75 à <2,50

1 029

12

1,17%

1,21%

1,11%

0,56%

0,75 à <1,75

1 027

12

1,17%

1,18%

1,11%

0,56%

1,75 à <2,5

2

0,00%

1,93%

1,91%

0,80%

2,50 à <10,00

345

26

7,54%

4,48%

4,42%

2,39%

2,5 à <5

256

9

3,52%

3,73%

3,15%

1,40%

5 à <10

89

17

19,10%

8,17%

8,07%

5,24%

10,00 à <100,00

38

9

23,68%

18,69%

17,31%

19,02%

10 à <20

23

4

17,39%

12,55%

14,69%

18,09%

20 à <30

15

5

33,33%

25,77%

21,33%

20,45%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

129

129

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPECIALISE

La Caisse Régionale Loire Haute Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CR9 sur les expositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD) – Approche notation interne fondation – Entreprises – financement spécialisé.

             

FONDATION (CR9) - ENTREPRISES - AUTRES

Catégorie d'expositions

Fourchette de PD

Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente

Taux de défaut moyen observé (%)

PD moyenne, pondérée

(%)

PD moyenne (%)

Taux de défaut annuel

historique moyen (%)

 

dont nombre de débiteurs

qui ont fait défaut au cours

de l’année

Entreprises - Autres

0,00 à <0,15

62

0,00%

0,05%

0,07%

0,00%

0,00 à <0,10

42

0,00%

0,04%

0,04%

0,00%

0,10 à <0,15

20

0,00%

0,13%

0,12%

0,00%

0,15 à <0,25

0,00%

1,89%

0,00%

0,00%

0,25 à <0,50

62

0,00%

0,36%

0,35%

0,45%

0,50 à <0,75

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,75 à <2,50

74

1

1,35%

1,29%

1,15%

2,00%

0,75 à <1,75

74

1

1,35%

0,94%

1,15%

2,00%

1,75 à <2,5

0,00%

1,93%

0,00%

0,00%

2,50 à <10,00

20

0,00%

4,49%

4,59%

0,00%

2,5 à <5

14

0,00%

3,62%

3,12%

0,00%

5 à <10

6

0,00%

8,00%

8,00%

0,00%

10,00 à <100,00

1

1

100,00%

20,92%

22,00%

40,00%

10 à <20

0,00%

15,00%

0,00%

0,00%

20 à <30

1

1

100,00%

21,45%

22,00%

40,00%

30,00 à <100,00

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

100,00 (défaut)

12

12

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

Le calcul des taux de PD moyens à long terme est réalisé sans chevauchement de fenêtres temporelles.


APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (NI) - CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT PAR CATÉGORIE D'EXPOSITION (EU CR9 -1)

image

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CR9-1 « Approche fondée sur la notation interne (NI) - Contrôle a posteriori des probabilités de défaut par catégorie d'exposition ».

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                         132/203


4.3    Risque de contrepartie

INFORMATION QUALITATIVE SUR LE RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCRA)

image

MÉTHODE D'AFFECTATION DES FONDS PROPRES ET DE FIXATION DES LIMITES DE CRÉDIT POUR LES EXPOSITIONS DE CRÉDIT DE CONTREPARTIE

Les systèmes de notation interne couvrent l’ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l’évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l’évaluation des pertes en cas de défaut de l’emprunteur. La gouvernance du système de notation interne s’appuie sur le Comité des normes et modèles (CNM) présidé par la Directrice des risques Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et les méthodologies de mesure et de contrôle des risques au sein du Groupe Crédit Agricole. Le CNM examine notamment :

 les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes de notation des contreparties, les scores d’octroi et en particulier les estimations des paramètres bâlois (probabilité de défaut, facteur de conversion, perte en cas de défaut) et les procédures organisationnelles associées ;

 la segmentation entre clientèle de détail et grande clientèle avec les procédures associées comme l’alimentation du système d’information de consolidations des risques ;

 la performance des méthodes de notation et d’évaluation des risques, au travers de la revue au minimum annuelle des résultats des travaux de backtesting ;  l’utilisation des notations (validation des syntaxes, glossaires et référentiels communs).

Sur le périmètre de la clientèle de détail, qui couvre les crédits aux particuliers (notamment les prêts à l’habitat et les crédits à la consommation) et aux professionnels, la Caisse régionale dispose de modèles communs du Groupe Crédit Agricole SA permettant d’évaluer les risques gérés. Les modèles internes utilisés au sein du Groupe sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d’activité). L’approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à un an estimée associée à une note est actualisée chaque année. La note est calculée mensuellement.

Sur le périmètre de la grande clientèle, une échelle unique de notation sur quinze positions permet de disposer d’une vision homogène du risque de défaillance. Elle est constituée de 13 grades de notation sains (A+, A, B+, B, C+, C, C-, D+, D, D-, E+, E et E-) et de deux grades de notation défaut (F et Z). 

Chaque note saine de l’échelle unique de notation est définie par (i) une plage de PD au travers du cycle accessible, telle que (ii) les plages de deux grades consécutifs sont non chevauchantes et que (iii) la probabilité médiane de deux grades consécutifs présente un accroissement exponentiel.

Une telle échelle permet de garantir les trois principes suivants :

 Principe de comparabilité, permettant l’appréciation du niveau de risque de crédit de toute contrepartie, quels que soient le périmètre de notation ou l’entité du Groupe, qu’il s’agisse d’une contrepartie, d’un groupe, de ses filiales ou d’un garant ;

 Principe d’homogénéité à l’intérieur d’un grade, assurant que deux contreparties affectées à un même grade de notation présentent un même niveau de risque de défaut ;

 Principe d’hétérogénéité entre grades, assurant que deux contreparties affectées à des grades de notation différents présentent des niveaux de risque de défaut significativement différents.

L’échelle unique permet de définir une référence commune et partagée en matière de niveau de risque au niveau du Groupe Crédit Agricole, favorisant l’émergence d’un langage et de pratiques communes, et le développement d’usages transverses à travers les entités et les métiers du Groupe.

La grande clientèle regroupe principalement les États souverains et Banques centrales, les entreprises, les collectivités publiques, les financements spécialisés, ainsi que les banques, les assurances, les sociétés de gestion d’actifs et les autres sociétés financières.

Chaque type de grande clientèle bénéficie d’une méthode de notation interne propre, adaptée à son profil de risque, s’appuyant sur des critères d’ordre financier et qualitatif. Concernant la grande clientèle, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose de méthodologies de notation interne communes aux entités du Groupe Crédit Agricole SA. La notation des contreparties s’effectue au plus tard lors d’une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d’affecter la qualité du risque. Elle est revue au minimum annuellement. Afin de disposer d’une notation unique pour chaque contrepartie au sein du Groupe Crédit Agricole, une seule entité du Groupe assure la responsabilité de sa notation pour le compte de l’ensemble des entités accordant des concours à cette contrepartie.

Qu’il s’agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sur l’ensemble du processus de notation porte sur :

•               Les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes ;

•               L’uniformité de mise en œuvre de la gestion du défaut ;

•               La correcte utilisation des méthodologies de notation interne ;

•               La fiabilité des données support de la notation interne.

Et s’intègre aux travaux du Groupe Crédit Agricole SA.

Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques d’engagements et de critères d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir de limiter l’impact de toute dégradation éventuelle.

POLITIQUES RELATIVES AUX GARANTIES ET AUTRES MESURES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de crédit. Les principes d’éligibilité, de prise en compte et de gestion des garanties et sûretés reçues sont établis par le Comité des normes et méthodologies (CNM) du Groupe Crédit Agricole (en application du dispositif CRR2 / CRD 5 modifié de calcul du ratio de solvabilité). Ce cadre commun, défini par des normes de niveau Groupe, permet de garantir une approche cohérente entre les différentes entités du Groupe. Sont documentées notamment les conditions de prise en compte prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de l’ensemble des techniques de réduction du risque de crédit utilisées : sûretés réelles (notamment sur les financements d’actifs : biens immobiliers, aéronefs, navires, etc.), sûretés personnelles, assureurs de crédit publics pour le financement export, assureurs de crédit privés, organismes de caution, dérivés de crédit, nantissements d’espèces. La déclinaison opérationnelle de la gestion, du suivi des valorisations et de la mise en action est du ressort de la Caisse régionale Loire Haute-Loire. La Caisse Régionale n’utilise pas de contrat de compensation et n’a pas de dérivés de crédit en direct à l’achat comme à la vente.

DESCRIPTION DES POLITIQUES RELATIVES AU RISQUE DE CORRÉLATION

Les situations de risque général de corrélation défavorable, correspondent au risque que les conditions de marché affectent de façon corrélée la qualité de crédit d'une contrepartie et l'exposition sur les opérations de dérivés avec cette contrepartie

Pour la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses Régionales utilisent différents types d'approches pour estimer le risque courant et potentiel inhérent aux instruments dérivés (swaps ou produits structurés par exemple).

La CR Loire Haute Loire utilise des produits dérivés, principalement dans la gestion du risque de taux et de liquidité. 

Afin de limiter le risque de contrepartie, la CR s'interdit de traiter des opérations de couverture avec des établissements qui ne seraient pas notés en catégorie investissement (" investment grade ").

Par ailleurs, la CR dispose d'une limite par ticket d'opération avec les contreparties hors groupe à 20 M€. La position globale des opérations avec une contrepartie tierce au groupe ne devra pas représenter plus de 20% des couvertures de taux de hors bilan de la CR.

En dehors des opérations de couverture avec des entités du groupe, l'encours nominal de dérivés avec une contrepartie hors groupe ne pourra dépasser 5% des fonds propres de base. 

Dans le cadre de la politique de refinancement et de gestion du ratio LCR, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourra mettre en place des opérations de repo ou reverse repo. Afin de limiter le risque de corrélation, les opérations " consanguines " sont interdites (exemple : Repo avec Banque A sur des titres B Banque A).

AUTRES OBJECTIFS DE GESTION DES RISQUES ET POLITIQUES PERTINENTES LIÉS AU RISQUE DE CRÉDIT DE CONTREPARTIE

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés augmentés des engagements confirmés non utilisés.

Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques d’engagements et de critères d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute concentration excessive du portefeuille et de limiter l’impact de toute dégradation éventuelle.

Les engagements sont suivis par contrepartie d’une part et par groupe de contreparties liées d’autre part. On entend, par groupe de contreparties, un ensemble d’entités juridiques françaises ou étrangères liées entre elles, quels que soient leur statut et leur activité économique, permettant de prendre la mesure de l’exposition totale aux risques de défaillance sur ce groupe du fait de celle de l’une ou plusieurs de ces entités. Les engagements sur une contrepartie ou sur un groupe de contreparties liées incluent l’ensemble des crédits accordés, mais également les opérations de haut de bilan, les engagements par signature et les risques de contrepartie liés à des opérations de marché. 

Des seuils et des limites individuelles par contrepartie et groupes de contrepartie sont définis pour limiter le risque de concentration.

Des revues périodiques de portefeuille étoffent le processus de surveillance et permettent ainsi d’identifier les dossiers qui se dégradent, d’actualiser la notation des contreparties, d’opérer le suivi des cadres de risques et de surveiller l’évolution des concentrations (par filière économique par exemple).

Les contreparties défaillantes ou sous surveillance font l’objet d’une gestion rapprochée par les métiers, en liaison avec la fonction de Gestion des risques. Elles font l’objet d’un suivi formel par les Comités dédiés aux risques de crédit.

Le profil de risque de crédit de la Caisse régionale est suivi et présenté à minima trimestriellement en Comité des risques et Assurances et semestriellement en Conseil d’administration (Comité des risques) à l’aide des principales évolutions de la situation des risques, et du tableau de bord d’appétit pour le risque.

Le risque pays est le risque que les conditions économiques, financières, politiques, juridiques ou sociales d’un pays affectent les intérêts financiers de la Banque. Il ne constitue pas une nature de risque différente des risques “élémentaires” (crédit, marché, opérationnel) mais une agrégation des risques résultant de la vulnérabilité à un environnement politique, social, macroéconomique, et financier spécifique. Le concept de risque pays recouvre l’évaluation de l’environnement global d’un pays, par opposition au risque souverain, qui concerne le risque de contrepartie relatif à un État.

Le système d’appréciation et de surveillance du risque pays au sein du Groupe Crédit Agricole est fondé sur une méthodologie propre de notation. La notation interne des pays repose sur des critères de solidité financière de l’État, du système bancaire et de l’économie, de capacité et volonté à payer, de gouvernance et de stabilité politique.

La Caisse régionale Loire Haute-Loire est faiblement exposée au risque pays. 

Le dispositif stress test pour le risque de crédit s’appuie principalement sur des modèles satellites qui relient l’évolution des paramètres de risques de crédit (PD et LGD) aux variables macroéconomiques et financières. La Caisse régionale réalise, en collaboration avec les métiers et la Direction Risques Groupe, des exercices spécifiques récurrents ou réalisés à la demande afin de compléter et d’enrichir les diverses analyses assurant le bon suivi des risques. Ces études font l’objet d’une présentation à la Direction générale dans le cadre du Comité des risques et Assurances de la Caisse régionale. Un stress test crédit global est réalisé à minima annuellement dans le cadre budgétaire. Les travaux, coordonnés par la DRG, concernent l’ensemble des portefeuilles bâlois, qu’ils soient traités réglementairement en méthode IRB ou en méthode Standard. L’horizon d’analyse est fixé à trois ans (voire quatre ans pour le processus budgétaire). Le processus de stress est intégré dans la gouvernance de l’entreprise et vise à renforcer le dialogue entre les filières risque et finance sur la sensibilité du coût du risque et des exigences en fonds propres à une dégradation de la situation économique. Outre leur utilisation dans les discussions budgétaires et le pilotage des fonds propres, les résultats des stress tests crédit globaux sont une brique importante de l’ICAAP. Ils sont examinés par le Comité des Risques et Assurances de la Caisse régionale.

4.3.1 Exposition au risque de contrepartie par approche
ANALYSE DE L’EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR APPROCHE (EU CCR1)

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L’exposition totale au risque de contrepartie s’élève à 156 510 milliers d’euros au 31 décembre 2024 (sous forme d’instruments dérivés : 65 798 milliers d’euros et sous forme d’opérations de financement de titres : 90 712 milliers d’euros).

             

4.3.2 Exposition au risque de contrepartie en méthode standard
EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE EN MÉTHODE STANDARD PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PAR PONDÉRATIONS DES RISQUES (EU CCR3)

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4.3.3 Exposition au risque de contrepartie en méthode avancée
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

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NE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES

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NE FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

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NE AVANCÉE (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne (EU CCR4) - Administrations centrales et banques centrale

 

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne (EU CCR4) - Entreprises - autres.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne (EU CCR4) - Entreprises -financement spécialisé.

EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) - CRÉDIT RENOUVELABLE QUALIFIÉ

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne (EU CCR4) - Crédit renouvelable qualifié.

NE AVANCÉE (EU CCR4) - CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS

PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions au risque de contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l'approche Notation interne (EU CCR4) - Crédit aux petites et moyennes entités garantis par une sûreté immobilière.

             


4.3.4 Sûretés
COMPOSITION DES SÛRETÉS POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCR5.B)

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31/12/2024

                 

(en milliers d'euros)

Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés

Sûretés utilisées dans des OFT

Juste valeur des sûretés reçues

Juste valeur des sûretés fournies

Juste valeur des sûretés reçues

Juste valeur des sûretés fournies

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

Faisant l'objet d'une ségrégation

Ne faisant pas l'objet d'une ségrégation

1

Espèces — monnaie nationale

26 450

1 692

2

Espèces — autres monnaies

3

Dette souveraine nationale

46 879

4

Autre dette souveraine

5

Dette des administrations publiques

87 188

6

Obligations d’entreprise

7

Actions

8

Autres sûretés

9

Total

26 450

87 188

48 571


4.3.5 Etats des flux d’actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) (CCR7)

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CCR7 « Etats des flux d’actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes (MMI) ».

4.3.6 Expositions sur les contreparties centrales (CCP)
EXPOSITIONS SUR LES CONTREPARTIES CENTRALES (CCP) (EU CCR8)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau CCR8 " Expositions sur les contreparties centrales (CCP) ".

4.3.7 CVA

Le cadre prudentiel CRR/CRD 4 a introduit une nouvelle charge en fonds propres au titre de la volatilité du

Credit Valuation Adjustment (CVA) ou ajustement de valorisation sur actifs résumée sous le terme “Risque CVA” dont l’objectif est de tenir compte dans la valorisation des produits dérivés OTC des événements de crédit affectant nos contreparties. Le CVA est ainsi défini comme la différence entre la valorisation sans risque de défaut et la valorisation qui tient compte de la probabilité de défaut de nos contreparties.

Selon ce dispositif prudentiel, les établissements utilisent une formule réglementaire (“méthode standard”) ou sont autorisés à calculer leurs exigences en fonds propres en modèle interne au titre du risque de contrepartie et au titre du risque spécifique de taux en méthode avancée (“VaR CVA”).

L’exigence de CVA en méthode avancée est calculée sur la base des expositions positives anticipées sur les transactions sur produits dérivés OTC face aux contreparties “Institutions financières” hors transactions intragroupes. Sur ce périmètre, le dispositif utilisé pour estimer le montant des exigences en fonds propres est le même que celui utilisé pour le calcul de la VaR de marché au titre du risque spécifique de taux.

EXIGENCE DE FONDS PROPRES EN REGARD DE L’AJUSTEMENT DE L’ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) (EU CCR2)

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31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur exposée au risque

Montant d’exposition pondéré

(RWEA)

1

Total des opérations soumises à la méthode avancée

2

i) composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)

3

ii) composante VaR en situation de tensions (y compris le

multiplicateur 3 ×)

4

Opérations soumises à la méthode standard

30 609

47 170

EU-4

Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)

5

Total des opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de CVA

30 609

47 170

4.4    Techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CRC)

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POLITIQUES ET PROCÉDURES APPLIQUÉES EN MATIÈRE DE COMPENSATION

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'utilise pas de contrats de compensation.

 

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES POLITIQUES ET PROCÉDURES APPLIQUÉES EN MATIÈRE D'ÉVALUATION ET DE GESTION DES SÛRETÉS ÉLIGIBLES.

L'objectif de la politique générale de garantie est de sécuriser au mieux les engagements et de contribuer à conforter la rentabilité sans entraver le développement commercial. La politique de garanties décrit les objectifs de couverture qu'il est recommandé d'atteindre dans la généralité des cas, sur l'ensemble des marchés.

La règle est la prise de garantie, celle-ci ne fondant jamais le crédit et devant être adaptée aux impératifs commerciaux et proportionnée au risque estimé. Les préconisations de garantie prennent en compte la notation de la contrepartie. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire reste vigilante et exigeante sur le formalisme des garanties reçues dans l'octroi de ses concours. Les garanties reçues peuvent être complétées par des sûretés de type assurance décès invalidité, organismes de caution mutuelle, garantie BPI (Banque publique d'investissement).

Un cadre commun, défini par des normes de niveau Groupe, permet de garantir une approche cohérente entre ses différentes entités.

La déclinaison opérationnelle de la gestion, du suivi des valorisations et de la mise en action est réalisée par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. La valorisation initiale est effectuée dès l'instruction. Les sûretés réelles, immobilières, individuelles et financières retenues en garantie des crédits octroyés doivent être revalorisées annuellement. 

Les modalités de valorisation et de revalorisation sont précisées dans le corps procédural. 

Sont documentées notamment les conditions de prise en compte prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de l'ensemble des techniques de réduction du risque de crédit utilisées.

Toute modification dans les garanties doit être considérée comme une modification du risque accepté lors de l'octroi et doit donc faire l'objet d'un réexamen dans le cadre des schémas délégataires.

DESCRIPTION DES PRINCIPAUX TYPES DE SÛRETÉS ACCEPTÉS PAR L'ÉTABLISSEMENT POUR ATTÉNUER LE RISQUE DE CRÉDIT.

Ces principales sûretés sont les suivantes : 

•       Sûretés réelles : notamment sur les financements d'actifs : biens immobiliers, matériels, créances, stocks de marchandises, fonds de commerce, marques.

•       Sûretés personnelles :  Cautionnement : Banque Publique d'Investissement, assureurs de crédit privés, organismes de caution (CAMCA, crédit logement), nantissements d'espèces ou de contrats d'assurancevie

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas de dérivés de crédit en direct à l'achat comme à la vente.

INFORMATIONS SUR LES CONCENTRATIONS DE RISQUE DE MARCHÉ OU DE RISQUE DE CRÉDIT DANS LE CADRE DES OPÉRATIONS D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT.

La division et le partage du risque sont à privilégier dans toutes les opérations de crédit d'un montant significatif quel que soit le marché.

Sur le marché des entreprises, le partage du risque est la règle sachant que le partage peut être réalisé avec un établissement bancaire, une ou plusieurs Caisses Régionales, CACIB et FONCARIS. 

L'intervention d'organismes comme BPI France est à rechercher.

La Direction Générale propose un dispositif de limites.

Les éléments sont présentés en Comité des Risques avec un avis risque du RFGR puis sont entérinés en Conseil d'Administration. Le suivi des limites fait l'objet d'un reporting en Conseil d'Administration.

Les limites globales sont appliquées au niveau de la Caisse régionale Loire Haute-Loire et les limites opérationnelles qui en découlent sont appliquées au niveau des marchés et des financements sur lesquels intervient la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.

Elles font l'objet d'une révision annuelle dans le cadre de la révision de la Politique et Cadre de risque Crédit.

APERÇU DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CR3) 

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31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable non garantie 

Valeur comptable garantie

                 

 

Dont garantie par des sûretés 

Dont garantie par des

garanties financières

Dont garantie par des

dérivés de crédit

1

Prêts et avances

5 259 151

7 379 163

3 314 292

4 064 871

2

Titres de créance

853 344

3

Total

6 112 495

7 379 163

3 314 292

4 064 871

4

Dont expositions non performantes

71 577

101 137

43 777

57 360

EU-5

Dont en défaut

EXPOSITIONS SUR DERIVES DE CREDIT (CCR6)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CCR6 Expositions sur dérivés de crédit »

4.5    Expositions sur actions du portefeuille bancaire

Les expositions sur actions du groupe Crédit Agricole, hors portefeuille de négociation, sont constituées de titres détenus “conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le revenu de l’émetteur ou qui présentent une nature économique similaire”. Il s’agit principalement :

 des actions cotées et non cotées et des parts dans des fonds d’investissements ;

 des options implicites des obligations convertibles, remboursables ou échangeables en actions ;  des options sur actions ;  des titres super subordonnés.

Les techniques comptables et les méthodes de valorisation utilisées sont décrites dans l’annexe 1.2 aux états financiers “Principes et méthodes comptables”.

MONTANT DES EXPOSITIONS BRUTES ET DES VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE EN MÉTHODE NOTATION INTERNE (EU CR10.5)

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31/12/2024

Catégories

(en milliers d'euros)

Exposition au bilan

Exposition hors bilan

Pondération de risque

Valeur exposée au risque

Montant d'exposition pondéré

Montant des pertes anticipées

Expositions sur capitalinvestissement

190%

Expositions sur actions cotées

168 667

290%

168 667

489 134

1 349

Autres expositions sur actions

263 723

370%

263 723

975 775

6 330

Total

432 390

 

432 390

1 464 909

7 679

Le montant des expositions sur actions (bilan et hors bilan) traité en approche notation interne s’élève à 432 390 milliers d’euros au 31 décembre 2024 (contre 421 448 milliers d’euros au 31 décembre 2023).

Par ailleurs, le montant des expositions sur actions traité en méthode standard s’élève à 1,46 milliard au 31/12/2024 (contre 1.45 milliards d’euros au 31/12/2023).

Le montant cumulé des plus-values ou moins-values réalisées sur les ventes et liquidations sur la période sous revue est présenté dans l’annexe 4 aux états financiers “Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres”.


4.6     Expositions de titrisation 
4.6.1 Valeurs exposées aux risques des titrisations du portefeuille bancaire génératrices d’emplois pondérés
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES EXPOSITIONS DE TITRISATION (EU SECA)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE (SEC1)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME EMETTEUR OU MANDATAIRE (SEC3)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME INVESTISSEUR (SEC4)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS TITRISÉES PAR L'ÉTABLISSEMENT - EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENT DU RISQUE DE CRÉDIT (SEC5) 

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (SEC2)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont pas significatifs.

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 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                          149/203

4.7     Risques de marché

Les CR ne remontent pas de montants significatifs en matière d’emplois pondérés sur le risque de marché. Elles ne sont pas concernées par la publication des tableaux et commentaires liés au risque de marché

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE DE MARCHÉ (EU MRA)

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La Caisse régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication des tableaux et commentaires liés au risque de marché dont les montants ne sont pas significatifs.

4.7.1 Expositions aux risques de marché du portefeuille de négociation
EMPLOIS PONDÉRÉS DES EXPOSITIONS EN MÉTHODE STANDARD (EU MR1)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau MR1 « Emplois pondérés des expositions aux risques de marché en méthode standard ».

4.7.2 Expositions en méthode modèle interne
RISQUE DE MARCHÉ DANS LE CADRE DE L’APPROCHE DU MODÈLE INTERNE (EU MR2-A

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau MR2-A « Risque de marché dans le cadre de l'approche du modèle interne ».

ETAT DES FLUX D'APR RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE MARCHE DANS LE CADRE DE L'APPROCHE DE MODÈLE INTERNE (EU MR2-B)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication Du tableau MR2-B « Etat des flux d'APR relatifs aux expositions au risque de marche dans le cadre de l'approche de modèle interne ».

4.7.3 Valeurs résultantes de l’utilisation des modèles internes
EXIGENCES DE PUBLICATION D’INFORMATIONS QUALITATIVES POUR LES ÉTABLISSEMENTS UTILISANT UNE AMI (EU MRB)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau MR2B « Exigences de publication d’information qualitatives pour les établissements utilisant une approche des modèles internes (AMI).

VALEUR DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION SELON L’APPROCHE DES MODÈLES INTERNES (AMI) (MR3)

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La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau MR3 « Valeur du portefeuille de négociation selon l’approche des modèles internes (AMI) ».

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 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                           150/203

4.7.4 Backtesting du modèle de VAR (MR4)

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau MR4 « Backtesting du modèle de VAR ».

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 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                           151/203


4.8     Risque opérationnel
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE OPÉRATIONNEL (EU ORA)

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PUBLICATION DES OBJECTIFS ET DES POLITIQUES EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES

La Caisse régionale Loire Haute-Loire dispose d'une Politique de gestion des risques opérationnels qui détermine les objectifs, définit le dispositif et les acteurs et fixe des limites. Elle est actualisée, a minima annuellement, en tenant compte de l'évolution de l'environnement, de la réglementation et de la tolérance au risque.

Cette politique émane de la Direction Générale, puis est présentée pour avis au Comité des risques, avant d'être validée par le Conseil d'administration de la Caisse régionale Loire Haute-Loire.

Le dispositif de collecte des incidents et de leurs conséquences financières est organisé conformément aux recommandations du Groupe Crédit Agricole SA.

PUBLICATION DES APPROCHES POUR L'ÉVALUATION DES EXIGENCES MINIMALES DE FONDS PROPRES

La Caisse régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (A.M.A.) pour l’évaluation de l’exigence en fonds propres au titre des risques opérationnels.

La méthode A.M.A. de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :

 d’inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel ainsi qu’à la prévention des risques exceptionnels des différentes entités du Groupe ;

 de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques mesurés ;  de favoriser l’amélioration de la qualité des contrôles permanents dans le cadre du suivi de plans d’action.

Ce dispositif respecte l’ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle III requis (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d’un an, prise en compte des données internes, des données externes, des analyses de scénarios et des facteurs reflétant l’environnement).

DESCRIPTION DE L'APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE AMA UTILISÉE

Le modèle A.M.A. de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type “Loss Distribution Approach” (L.D.A.) spécifique au Groupe Crédit Agricole S.A.

Ce modèle L.D.A. est mis en œuvre d’une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse régionale, ce qui constitue l’historique de pertes, et d’autre part, sur les scénarios majeurs qui permettent d’envisager des situations non observées dans l’entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l’horizon de cinq ans. Ce travail d’analyse est mené dans la Caisse régionale à partir d’une liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole S.A. Cette liste de scénarios majeurs est révisée annuellement et couvre l’ensemble des catégories de Bâle et les zones de risques majeurs susceptibles d’intervenir dans l’activité « banque de détail ».

Pour les Caisses Régionales, un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l’Exigence de Fonds Propres pour l’ensemble des Caisses Régionales concerne la partie de l’Exigence de Fonds Propres issue de l’historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l’ensemble des Caisses Régionales sont concaténés. Cette méthode permet de disposer d’une profondeur d’historique d’incidents accrus et d’un profil de risque plus complet.

La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale. Pour ce faire, Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques des Caisses régionales (basée sur le coût du risque et PNB de l’année écoulée).

Un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle L.D.A. du Groupe. Pour ce faire, un travail d’experts est mené à Crédit Agricole S.A afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et les scénarios majeurs. Ce travail d’expert a fait l’objet d’une formalisation accrue, visant à structurer l’argumentation autour de différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice d’incertitude...).

La méthode de calcul standard (TSA) est également utilisée et appliquée à la filiale de la Caisse Régionale LOCAM-SIRCAM. L’exigence en fonds propres de ces entités suit la méthodologie de ventilation du PNB de l’entité par ligne métier sur les trois derniers exercices. Le périmètre de consolidation fait l’objet d’une revue de validation périodique afin de détecter toutes entrées, modifications ou sorties du périmètre. La part d’exigence en fonds propres standard (TSA) vient s’ajouter à la part AMA pour déterminer l’exigence en fonds propres finale au titre du risque opérationnel.

RECOURS À L'ASSURANCE POUR L'ATTÉNUATION DU RISQUE PAR L'APPROCHE A.M.A.

La couverture du risque opérationnel du Groupe Crédit Agricole par les assurances est mise en place dans une perspective de protection de son bilan et de son compte de résultat. Pour les risques de forte intensité, des polices d’assurance sont souscrites par Crédit Agricole S.A. pour son propre compte et celui de ses filiales auprès des grands acteurs du marché de l’assurance et auprès de la CAMCA pour les Caisses régionales. Elles permettent d’harmoniser la politique de transfert des risques relatifs aux biens et aux personnes et la mise en place de politiques d’assurances différenciées selon les métiers en matière de responsabilité civile professionnelle et de fraude. Les risques de moindre intensité sont gérés directement par les entités concernées.

En France, les risques de responsabilité civile vis-à-vis des tiers sont garantis par des polices de Responsabilité Civile Exploitation et Professionnelle. Il est à noter que les assurances de dommages aux biens d’exploitation (immobiliers et informatiques) incorporent également une garantie des recours des tiers pour tous les biens exposés à ces risques.

Les polices MRB/PE (Multirisques Bureaux/Pertes d’Exploitation), Cyber et RCJ (Responsabilité Civile Juristes) ont été renouvelées au 1er janvier 2025. Les polices RCP (Responsabilité Civile Professionnelle) et GDB (Globale de Banque = Tous Risques Valeurs + Fraude) ont une échéance au 1er mai 2054 et seront renouvelées à cette date.

Par ailleurs, en méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l’assurance pour diminuer l’exigence en fonds propres dans la limite de 20 % du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. 

Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse régionale, l’effet assurance est pris en compte au niveau d’un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l’Exigence en Fonds Propres prenant en compte l’effet réducteur de l’assurance, il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l’assureur, à savoir le taux de couverture, le taux d’assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse Régionale et les polices d’assurance susceptibles d’intervenir. 

La prise en compte de la part d’exigence en fonds propres mutualisée liée à l’historique de pertes, de la part d’exigence en fonds propres relatives aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l’assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l’exigence en fonds propres AMA.

4.8.1 Exigences de fonds propres et montants de RWA au titre du risque opérationnel 
EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET MONTANTS DE RWA AU TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL (EU OR1)

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              Activités bancaires

Indicateur pertine

nt

Exigences de fonds propres

Montant d’exposition au risque

Exercice  N-3

Exercice  N-2

Précédent exercice

010

Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)

020

Activités bancaires en approche standard (TSA) / en approche standard de remplacement (ASA)

22 032

275 400

En approche standard (TSA) :

030

Financement des entreprises (CF)

040

Négociation et vente institutionnelle (TS)

050

Courtage de détail  (RBr)

060

Banque commerciale (CB)

10 473

10 494

10 669

070

Banque de détail (RB)

176 539

162 902

171 814

080

Paiement et règlement (PS)

090

Services d'agence (AS)

100

Gestion d'actifs (AM)

En approche standard de remplacement (ASA) :

110

Banque commerciale (CB)

120

Banque de détail (RB)

130

Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)

260 391

253 047

256 151

53 538

669 227


5.      RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ

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5.1    Gestion du Risque de Liquidité

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RISQUE DE LIQUIDITÉ (EU LIQA) 

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5.1.1 Stratégie et processus de gestion du risque de liquidité

La stratégie mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole en matière de gestion du risque de liquidité s’articule autour de quelques grands principes :

 Une structure de financement qui minimise le risque et des coussins de liquidité conséquents, destinés à permettre au Groupe de faire face à une éventuelle crise de liquidité.

 Une gestion prudente du risque de liquidité intraday.

 Un dispositif robuste de pilotage et d’encadrement du risque de liquidité.

Le Groupe s’assure de la diversification de ses sources de financement de marché via des indicateurs dédiés, à la fois pour le court et le long terme. La diversification porte sur la catégorie de contrepartie (différents acteurs de marché, clientèle retail et corporate), la devise et le pays de la contrepartie. 

5.1.2 Structure et organisation de la fonction de gestion du risque de liquidité

La gestion du risque de liquidité est coordonnée pour le Groupe Crédit Agricole par la Direction du Pilotage Financier Groupe, au sein de la direction finance de Crédit Agricole SA.  

Cette fonction assure la consolidation et le suivi des indicateurs de pilotage du risque de liquidité produits par les entités du Groupe. 

La direction des risques Groupe assure un second regard sur la saine gestion du risque de liquidité au travers des normes, indicateurs, limites via sa participation aux instances de gouvernance de la liquidité.

5.1.3 Centralisation de la liquidité et interactions intra-groupe

La gestion de la liquidité au sein du Groupe Crédit Agricole est centrée sur Crédit Agricole S.A. qui joue le rôle de banque pivot pour les autres entités du Groupe. Crédit Agricole SA centralise la majorité des refinancements et redistribue les excédents au sein du Groupe. Les flux financiers et l’accès aux marchés financiers transitent donc majoritairement par Crédit Agricole S.A.

Pour des raisons spécifiques et sous conditions, les autres entités peuvent avoir un accès direct aux marchés. C’est notamment le cas de CACF, CA-CIB et CA Italia.

5.1.4 Systèmes de reporting et de mesure du risque de liquidité

Dans la pratique, le suivi du risque de liquidité s’effectue via un outil centralisé commun à toutes les entités qui font partie du périmètre de suivi du risque de liquidité du Groupe.  

Via un plan de comptes adapté au suivi du risque de liquidité, cet outil permet d’identifier les compartiments homogènes du bilan du Groupe et de chacune de ses entités. Cet outil véhicule également l’échéancier de chacun de ces compartiments. En production depuis 2013, il mesure sur base mensuelle les différents indicateurs normés par le Groupe :

 Les indicateurs dits « du modèle interne de liquidité » : bilan de liquidité, réserves, stress scénarios, concentration du refinancement court terme et long terme, etc.

 Les indicateurs réglementaires : LCR, NSFR, ALMM. 

Ce dispositif est complété d’outils de gestion apportant une vision quotidienne de certains risques (liquidité intraday, production quotidienne du LCR).

La gestion de la liquidité est également intégrée au processus de planification du Groupe. Ainsi le bilan est projeté, notamment dans le cadre des exercices budgétaires / Plan moyen terme.

5.1.5 Couverture du risque de liquidité

Les politiques d’atténuation du risque de liquidité mises en œuvre par le Groupe Crédit Agricole consistent à maîtriser les sorties de liquidité qui se matérialiseraient en période de crise. Cela passe essentiellement par le fait de :

 disposer d’une structure de bilan solide, privilégiant le refinancement moyen long terme et limitant le recours au refinancement court terme. A ce titre le Groupe s’est fixé un objectif de gestion en matière de Position en Ressources Stables et d’une limite en matière de refinancement court terme net.

 maîtriser l’empreinte du Groupe sur le marché du refinancement,  diversifier ses sources de refinancement de marché.

Les politiques de couverture du risque de liquidité visent à disposer d’actifs liquéfiables à court terme, afin de pouvoir faire face à des sorties significatives de liquidité en période de crise de liquidité. Ces actifs sont constitués principalement de :

 dépôts en banque centrale (essentiellement auprès de la BCE),  titres de très bonne qualité, liquides et sujets à un faible risque de variation de valeur,  et créances mobilisables en banque centrale. 

5.1.6 Plan d’urgence liquidité

Crédit Agricole S.A. dispose d’un Plan d’urgence à mettre en œuvre en cas de crise de liquidité. Ce Plan d’urgence du Groupe s’applique sur le périmètre des entités encadrées par le système de gestion et d’encadrement du risque de liquidité du Groupe Crédit Agricole et comporte trois niveaux, déclenchés selon la sévérité de la situation de crise :

 Jaune : la situation nécessite une surveillance accrue et des mesures de faible ampleur. 

 Orange : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens inhabituels pour faire face à la crise.

 Rouge : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens exceptionnels pour faire face à la crise.

Les indicateurs servant à l’éventuel déclenchement du Plan d’urgence sont mesurés hebdomadairement par la Direction du Pilotage Financier de Crédit Agricole S.A..

Le dispositif s’appuie sur une gouvernance dédiée en cas de déclenchement du plan d’urgence, qui comprend notamment un comité de crise présidé par la direction générale. Le plan d’urgence Groupe fait l’objet de tests de manière annuelle.

5.1.7 Stress-tests liquidité

L’établissement s’assure qu’il dispose d’un volant d’actifs liquides suffisant pour faire face aux situations de crise de liquidité. Il s’agit notamment de titres liquides sur le marché secondaire, de titres susceptibles d’être mis en pension, ou bien encore de titres ou de créances mobilisables auprès des Banques Centrales.

Le Groupe se fixe des seuils de tolérance en termes de durée de survie sur les 3 scénarios suivants :

 Un scénario de crise dit systémique correspondant à une crise sur le marché du refinancement. La durée de survie est fixée à un an.

 Un scénario de crise dit idiosyncratique correspondant à une crise sévère bien que de moindre envergure que le scénario de crise globale notamment parce que la liquidité de marché des actifs n’est pas impactée. La durée de survie est fixée à trois mois.

 Un scénario de crise dit global correspondant à une crise brutale et sévère, à la fois spécifique à l’établissement c’est-à-dire affectant sa réputation, et systémique c’est-à-dire affectant l’ensemble du marché du financement. La durée de survie est fixée à un mois.

En pratique, ces stress tests sont réalisés en appliquant un jeu d’hypothèses au bilan de liquidité : le test est considéré « passé » si les actifs liquides permettent de maintenir une liquidité positive sur toute la période de stress.

 

5.1.8 Pilotage et gouvernance

L’appétence au risque de liquidité est définie chaque année par la gouvernance dans le Risk Appetite Framework, qui traduit le niveau de risque accepté par le Groupe. Cela se matérialise par des seuils d’alerte et des limites sur les indicateurs clé du dispositif de suivi du risque de liquidité :

 Le LCR et le NSFR, pilotés avec une marge de manœuvre par rapport aux exigences réglementaires (soit un seuil d’appétence pour le LCR à 110%).

 Les indicateurs internes, tels que la Position en Ressources Stables (PRS), les scénarios de crise de liquidité et les réserves de liquidité font également l’objet de seuils d’alerte et limites. 

             

Principaux indicateurs d’appétence et de gestion du risque de liquidité suivis par le Groupe Crédit Agricole au 31/12/2024 :

LCR

NSFR

PRS

Stress

Réserves (vision modèle interne)

Caisse Régionale Crédit Agricole Loire Haute-Loire

Global > 0

117.91 %

109.65 %

488 M€

Systémique > 0

2 167M€

Idiosyncratique > 0

Le dispositif de pilotage interne est complété par d’autres mesures du risque de liquidité (concentration du refinancement moyen long terme par contreparties, échéances et devises, sensibilité au refinancement de marché court terme, empreinte de marché, niveau d’encombrement des actifs, besoins de liquidité contingents) suivies au niveau Groupe et déclinées à différents niveaux (paliers de sous-consolidation des filiales et Caisses Régionales).

Le Groupe établit annuellement une déclaration concernant l’adéquation des dispositifs de gestion du risque de liquidité, assurant que les systèmes de gestion de risque de liquidité mis en place sont adaptés au profil et à la stratégie du Groupe. Cette déclaration, approuvée par le Conseil d’Administration de Crédit Agricole SA, est adressée à la Banque Centrale Européenne, en tant que superviseur du Groupe.


RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE EN BESOIN DE LIQUIDITE COURT TERME _ LIQUIDTY COVERAGE RATIO - LCR (EU LIQ1) 

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LCR moyen* sur 12 mois glissants calculé au 31/03/2024, 30/06/2024, 30/09/2024 et 31/12/2024 (*moyenne des 12 dernières mesures de fin de mois)

A noter : les ratios LCR moyens reportés dans le tableau ci-dessus correspondent désormais à la moyenne arithmétique des 12 derniers ratios de fins de mois déclarés sur la période d’observation, en conformité avec les exigences du règlement européen CRR2

(en milliers d'euros)

Valeur totale non pondérée (moyenne)

Valeur totale pondérée (moyenne)

EU 1a

TRIMESTRE SE TERMINANT LE

31/12/2024

30/06/2024

31/12/2024

30/06/2024

EU 1b

Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes

12

12

12

12

ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)                                                                                                                           

1

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

773 610

796 502

SORTIES DE TRÉSORERIE                                                                                                                                                               

2

Dépôts de la clientèle de détail et dépôts de petites entreprises clientes, dont :

3 758 394

3 722 596

203 492

206 239

3

Dépôts stables

2 541 649

2 563 614

127 082

128 181

4

Dépôts moins stables

1 216 745

1 158 982

76 409

78 058

5

Financements de gros non garantis

809 720

840 901

534 143

550 534

6

Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des réseaux de banques coopératives

215 309

226 770

46 371

48 050

7

Dépôts non opérationnels (toutes contreparties)

594 411

614 131

487 772

502 484

8

Créances non garanties

9

Financements de gros garantis

10

Exigences complémentaires

388 972

388 700

117 499

112 885

11

Sorties liées à des expositions sur dérivés et autres exigences de sûretés

93 234

88 538

93 234

88 538

12

Sorties liées à des pertes de financement sur des produits de créance

13

Facilités de crédit et de liquidité

295 738

300 162

24 265

24 347

14

Autres obligations de financement contractuelles

2 771

5 698

2 771

5 698

15

Autres obligations de financement éventuel

55

55

16

TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE

857 904

875 411

Valeur totale non pondérée (moyenne)

Valeur totale pondérée (moyenne)

ENTRÉES DE TRÉSORERIE

 

17

Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension)

18

Entrées provenant d’expositions pleinement performantes

335 718

328 897

137 932

139 570

19

Autres entrées de trésorerie

53 218

33 061

53 218

33 061

EU-19a

(Différence entre le total des entrées de trésorerie pondérées et le total des sorties de trésorerie pondérées résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers où s'appliquent des restrictions aux transferts, ou libellées en monnaie non convertible)

EU-19b

(Excédent d’entrées de trésorerie provenant d’un établissement de crédit spécialisé lié)

20

TOTAL ENTRÉES DE TRÉSORERIE

388 936

361 958

191 150

172 632

EU-20a

Entrées de trésorerie entièrement exemptées

EU-20b

Entrées de trésorerie soumises au plafond de 90 %

EU-20c

Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75 %

388 936

361 958

191 150

172 632

VALEUR AJUSTÉE TOTALE

 

21

COUSSIN DE LIQUIDITÉ

773 610

796 502

22

TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE NETTES

666 755

702 779

23

RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ %

116.23

113.48

INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RATIO LCR (EU LIQB)

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Le ratio LCR est resté relativement stable en 2024.

Les sorties à 1 mois ont baissé en raison de la baisse de l’activité crédit et un transfert des dépôts à vue vers d’autres supports de collecte. 

Les réserves de liquidité ont été ajustées en conséquence. Le coussin de liquidité de la caisse Régionale Loire Haute-Loire sur base consolidée au 31 décembre 2024 s'établit à 760 M€ (798 M€ au 31 décembre 2023). Il est composé de liquidité à hauteur de 151 M€, de titres obligataires de niveau 1a à hauteur de 379 M€, de niveau 1b à hauteur de 198 M€, de niveau 2a à hauteur de 23 M€, et de niveau 2b à hauteur de 9 M€. A noter que l'achat de titres HQLA, a été favorisé par rapport aux placements sur le compte BCE, notamment lié à l'écartement des spreads.

La baisse des taux, a généré un montant d'appel de marge versé par la caisse Régionale Loire Haute-Loire au 31 décembre 2024 de 26 M€ (contre un appel de marge reçu de 13 M€ au 31 décembre 2023).

En complément de la ressource clientèle, le refinancement de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est réalisé sous forme de ressources de marchés, avec l'objectif de diversifier les échéances tout en minimisant le coût de liquidité.

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'a pas d'expositions aux devises.


RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ MOYEN/LONG-TERME (NET STABLE FUNDING RATIO) - RATIO NSFR (EU LIQ2) 

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31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur non pondérée par échéance résiduelle

Valeur pondérée

Pas d’échéance

< 6 mois

6 mois à < 1an

≥ 1an

Éléments du financement stable disponible

1

Éléments et instruments de fonds propres

2 471 071

13 118

2 484 189

2

Fonds propres

2 471 071

13 118

2 484 189

3

Autres instruments de fonds propres

4

Dépôts de la clientèle de détail

3 986 400

3 724 904

5

Dépôts stables

2 742 877

2 605 733

6

Dépôts moins stables

1 243 523

1 119 171

7

Financement de gros :

2 057 336

523 541

5 360 527

5 957 837

8

Dépôts opérationnels

220 935

110 468

9

Autres financements de gros

1 836 401

523 541

5 360 527

5 847 370

10

Engagements interdépendants

11

Autres engagements :

838

831 892

71 361

60 104

95 785

12

Engagements dérivés affectant le NSFR

838

13

Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.

831 892

71 361

60 104

95 785

14

Financement stable disponible total

12 262 71 4

Éléments du financement stable requis

15

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

31 674

EU-15a

Actifs grevés pour une échéance résiduelle d'un an ou plus dans un panier de couverture

617

2 417

2 463 131

2 096 240

16

Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles

11 675

5 838

17

Prêts et titres performants :

1 183 100

963 945

8 084 072

7 386 843

18

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.

19

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers

279 783

201 860

1 062 176

1 189 597

20

Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :

634 251

510 151

3 484 733

3 544 338

21

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

1 350

1 601

30 080

21 028

22

Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :

240 240

229 919

3 393 408

2 504 700

23

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

205 805

207 425

3 176 299

2 291 693

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur non pondérée par échéance résiduelle

Valeur pondérée

Pas d’échéance

< 6 mois

6 mois à < 1an

≥ 1an

24

Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan

28 826

22 015

143 755

148 208

25

Actifs interdépendants

26

Autres actifs :

594 354

48 231

1 240 392

1 637 144

27

Matières premières échangées physiquement

28

Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP

29

Actifs dérivés affectant le NSFR 

30

Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie

34 943

1 747

31

Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus

559 411

48 231

1 240 392

1 635 397

32

Éléments de hors bilan

301 775

26 266

33

Financement stable requis total

11 184 00 4

34

Ratio de financement stable net (%)

109,65%


6.      RISQUES DE TAUX D’INTÉRÊT GLOBAL

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Conformément à l’article 448 du règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est assujettie à la publication d’informations relatives au risque de taux d’intérêt.

6.1     Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du portefeuille bancaire 

EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBBA)

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6.1.1 Définition du risque de taux d’intérêt global

Le risque de taux du portefeuille bancaire se réfère au risque actuel ou potentiel d'une baisse des fonds propres ou des revenus de la banque résultant de mouvements adverses des taux d'intérêt qui affectent les positions de son portefeuille bancaire.

Le risque de taux se décompose en trois sous-types de risque :

 le risque directionnel ou risque d’impasse résultant de la structure des échéances des instruments du portefeuille bancaire et reflétant le risque induit par le calendrier de révision des taux des instruments. L’ampleur du risque d’impasse varie selon que les changements de la structure à terme des taux évoluent constamment le long de la courbe des taux (risque parallèle) ou différemment par période (risque non parallèle) ;

 le risque de base reflétant l’impact de variations relatives des taux d’intérêt pour des instruments financiers ayant des maturités similaires et valorisés avec des indices de taux d’intérêt différents ;

 le risque optionnel résultant de positions dérivées ou bilantielles permettant à la banque ou son client de modifier le niveau et le calendrier des flux de trésorerie ; le risque optionnel est scindé en 2 catégories : risque optionnel automatique et risque optionnel comportemental.

Il est géré - notamment par la mise en place de couvertures - et fait l’objet d’un encadrement à l’aide de limites.

6.1.2 Stratégies de gestion et d’atténuation du risque de taux d’intérêt global
Objectif

La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à stabiliser les marges futures de la banque contre les impacts défavorables d’une évolution adverse des taux d’intérêt.

Les variations de taux d’intérêt impactent la marge nette d’intérêt en raison des décalages de durée et de type d’indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du risque de taux vise, par des opérations de bilan ou de hors bilan, à limiter la volatilité de cette marge.

             

Dispositif de limites et pratiques de couverture

Les limites mises en place au niveau de la banque permettent de borner la somme des pertes maximales actualisées sur les 30 prochaines années et le montant de perte maximale annuelle sur chacune des 10 prochaines années en cas de choc de taux.

Les règles de fixation des limites visent à protéger la valeur patrimoniale de la banque dans le respect des dispositions du Pilier 2 de la réglementation Bâle 3 en matière de risque de taux d’intérêt global et à limiter la volatilité dans le temps de la marge nette d’intérêt en évitant des concentrations de risque importantes sur certaines maturités.

Des limites approuvées par le Conseil d’administration de la Caisse régionale encadrent l’exposition au risque de taux d’intérêt global. Ces limites encadrent le risque de taux et, le cas échéant, le risque inflation et le risque de base.

La Caisse régionale assure à son niveau la couverture en taux des risques qui découlent de cette organisation financière par le biais d’instruments financiers de bilan ou de hors bilan, fermes ou optionnels.

Les règles applicables en France sur la fixation du taux du Livret A indexent une fraction de cette rémunération à l’inflation moyenne constatée sur des périodes de six mois glissants. La rémunération des autres livrets est également corrélée à la même moyenne semestrielle de l’inflation. La Caisse régionale est donc amenée à couvrir le risque associé à ces postes du bilan au moyen d’instruments (de bilan ou de hors bilan) ayant pour sous-jacent l’inflation.

Conduite de tests de résistance

Un dispositif interne trimestriel (ICAAP ou internal capital adequacy assessment process) vise ici à estimer le besoin en capital interne requis au titre du risque de taux que la [Nom Caisse régionale] pourrait connaitre. Celui-ci est mesuré selon deux approches, en valeur économique et en revenu.

L’impact en valeur économique est réalisé en tenant compte :

 Du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses) ;

 Du risque de taux optionnel automatique (équivalent delta et équivalent gamma des options de caps et de floors, principalement) ;

 Du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe, notamment) ;

 D’une consommation potentielle des limites sur l’exposition en risque de taux

L’impact en revenu est calculé à partir des simulations de marge nette d’intérêt (cf. infra).

Ce dispositif interne est complété de tests de résistance (ou stress test) réglementaires pilotés par l’Autorité Bancaire Européenne. Cet exercice est réalisé périodiquement au sein du groupe Crédit Agricole au niveau de consolidation le plus élevé ; la Caisse régionale y contribue en tant qu’entité appartenant au périmètre de consolidation visé. Le risque de taux fait partie des risques soumis à ce type d’exercice.

Rôle de l’audit indépendant

Un système de contrôle à trois niveaux et indépendant est mis en place de façon à s’assurer de la robustesse du dispositif :

 le dispositif de mesure du risque de taux d’intérêt global fait l’objet d’un processus de contrôle permanent ;

 la Direction des risques de la Caisse régionale émet un avis sur les processus d’encadrement et les nouveaux produits ;

 l’audit interne assure des inspections régulières dans les différents départements.

Rôle et pratiques du comité financier

La Caisse régionale gère son exposition sous le contrôle de son comité financier, dans le respect de ses limites et des normes du groupe Crédit Agricole.

Le comité financier de la Caisse régionale est présidé par le Directeur général et comprend plusieurs membres du Comité de direction ainsi que des représentants de la Direction des risques :

 il examine les positions de la Caisse régionale ;

 il examine le respect des limites applicables à la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ;

 il valide les orientations de gestion s’agissant du risque de taux d’intérêt global proposées par le Département de gestion actif-passif.

De plus, la situation individuelle de la Caisse régionale au regard du risque de taux d’intérêt global fait l’objet d’un examen trimestriel au sein du Comité des risques des Caisses régionales organisé par Crédit Agricole S.A.

Pratiques de la banque en matière de validation appropriée des modèles

Les modèles de gestion actif-passif des Caisses régionales sont élaborés au niveau national par Crédit Agricole S.A. Ils suivent le même circuit de validation au sein de la Caisse régionale et font l’objet d’une information à Crédit Agricole S.A. lorsqu’ils sont adaptés localement.

La pertinence des modèles est contrôlée annuellement, notamment par l’examen de données historiques ou des conditions de marché présentes. Ils font l’objet d’une revue indépendante (dite « second regard ») par la fonction risque de Crédit Agricole S.A. pour les modèles nationaux et par celle de la Caisse régionale pour les adaptations locales.

6.1.3 Indicateurs de mesure du risque de taux et périodicité de calcul

Le risque de taux d’intérêt global est quantifié à l’aide de mesures statiques et dynamiques.

Approche en valeur économique

La mesure du risque de taux s’appuie principalement sur le calcul de gaps ou impasses de taux.

Cette méthodologie consiste à échéancer dans le futur (selon une vision dite en extinction, dite « statique ») les encours à taux connu et les encours indexés sur l’inflation en fonction de leurs caractéristiques contractuelles (date de maturité, profil d’amortissement) ou d’une modélisation de l’écoulement des encours lorsque :

 le profil d’échéancement n’est pas connu (produits sans échéance contractuelle tels que les dépôts à vue, les livrets ou les fonds propres) ;

 des options comportementales vendues à la clientèle sont incorporées (remboursements anticipés sur crédits, épargne-logement…).

Les risques découlant des options automatiques (options de caps et de floors) sont, quant à eux, retenus dans les impasses à hauteur de leur équivalent delta. Une part de ces risques peut être couvert par des achats d’options.

Ce dispositif de mesures est décliné pour l’ensemble des devises significatives.

Une sensibilité de la valeur économique de la banque restitue de façon synthétique l’impact qu’aurait un choc de taux sur le montant des impasses de taux définies ci-dessus. Cette sensibilité est calculée sur le taux et le cas échéant, sur l’inflation et sur le risque de base (chocs variables selon l’indice de référence). 

Elles font chacune l’objet d’un encadrement sous la forme d’une limite qui ne peut dépasser un pourcentage des fonds propres prudentiels totaux.

Les impasses sont produites sur base mensuelle. Les sensibilités de valeur économique sont calculées avec la même fréquence.

Approche en revenu

Une approche en revenu complète cette vision bilancielle avec des simulations de marge nette d’intérêt projetées sur 3 années, intégrant des hypothèses de nouvelle production (approche dite « dynamique »). La méthodologie correspond à celle des stress tests conduits par l’EBA, à savoir une vision à bilan constant avec un renouvellement à l’identique des opérations arrivant à maturité.

Le SOT MNI mesure la sensibilité de la marge nette d’intérêt à un scenario de choc de taux défavorable à horizon 1 an. La limite est exprimée en fonction des Fonds propres Tier 1Cette mesure est effectuée trimestriellement.

6.1.4 Chocs de taux utilisés pour les mesures internes
Indicateurs relatifs à l’approche en valeur économique

Un choc uniforme de +/- 200 points de base est appliqué pour le calcul de la sensibilité au taux d’intérêt. S’agissant de sensibilité à l’inflation, un choc de +/- 125 points de base est retenu.

Indicateurs relatifs à l’approche en revenu

Les simulations de marge nette d’intérêt projetées sont réalisées selon 5 scenarii :  Sensibilité à des chocs de plus et moins 200 points de base sur les taux d'intérêt ;  Sensibilité à des chocs de plus et moins 50 points de base sur les taux d'intérêt ;  Sensibilité à un choc de plus 125 points de base sur l'inflation.

ICAAP

Les mesures utilisées pour l’ICAAP sont réalisées en s’appuyant sur un jeu de 6 scénarios internes intégrant des déformations de la courbe de taux calibrés selon une méthode ACP (Analyse en composantes principales) et un calibrage cohérent avec celui utilisé pour l’évaluation des autres risques mesurés au titre du Pilier 2 (un intervalle de confiance de 99,9% et une période d’observation historique de 10 ans).

             

6.1.5 Hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes 

La définition des modèles de gestion actif-passif repose habituellement sur l’analyse statistique du comportement passé de la clientèle, complétée d’une analyse qualitative (contexte économique et réglementaire, stratégie commerciale…).

Les modélisations portent pour l’essentiel sur les :

 dépôts à vue : l’écoulement modélisé prend en compte la stabilité historiquement observée des encours. Même si les dépôts à vue français ont montré historiquement une grande stabilité, une fraction des encours (notamment ceux constitués après 2015) est réputée plus sensible au taux et une moindre stabilité lui est reconnue ;

 livrets d’épargne : le modèle traduit la dépendance de la rémunération de ces produits aux taux de marché et à l’inflation pour certains ;

 crédits échéancés : pour les crédits taux fixe les plus longs (majoritairement les crédits habitat), la modélisation tient compte de la dépendance de l’intensité des remboursements anticipés au niveau des taux d’intérêt. Les remboursements anticipés modélisés sont ainsi mis à jour trimestriellement ;

 fonds propres : le modèle traduit une convention de nature stratégique qui a pour but de stabiliser la marge nette d’intérêt. Il relie la maturité de l’échéancement des fonds propres à la maturité de l’activité commerciale de l’entité.

6.1.6 Couverture du risque de taux

Sont développées dans cette partie la couverture de juste valeur (Fair value hedge) et la couverture de flux de trésorerie (Cash flow hedge).

La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à concilier deux approches :

 La protection de la valeur patrimoniale de la banque

Cette première approche suppose d'adosser les postes du bilan/hors bilan sensibles à la variation des taux d'intérêt à l'actif et au passif (i.e. de manière simplifiée, les postes à taux fixe), afin de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de variation des taux d'intérêt. Lorsque cet adossement est réalisé au moyen d'instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe et inflation et plus marginalement des options de marché), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) dès lors que des instruments identifiés (micro-FVH) ou des groupes d'instruments identifiés (macro-FVH) comme éléments couverts (actifs à taux fixe et inflation : crédits clientèle, passifs à taux fixe et inflation : dépôts à vue et épargne) sont éligibles au sens de la norme IAS 39 (à défaut ces dérivés, qui constituent pourtant une couverture économique du risque, sont classés comptablement en trading).

En vue de vérifier l'adéquation de la macrocouverture, les instruments de couverture et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers (couvertures et éléments couverts) permet de documenter la couverture de manière prospective, pour chaque maturité et chaque génération.

Pour chaque relation de macrocouverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés. L'efficacité rétrospective est ainsi mesurée en s'assurant que l'évolution de l'encours couvert, en début de période, ne met pas en évidence de surcouverture a posteriori. D'autres sources d'inefficacité sont par ailleurs mesurées : l'écart OIS / BOR, la Credit Valuation Adjustment (CVA) / Debit Valuation Adjustment (DVA) et la Funding Valuation Adjustment (FVA).  La protection de la marge d’intérêt

 Cette seconde approche suppose de neutraliser la variation des futurs flux de trésorerie d'instruments ou de postes du bilan liée à la refixation de leur taux d'intérêt dans le futur, soit parce qu'ils sont indexés sur les indices de taux qui fluctuent, soit parce qu'ils seront refinancés à taux de marché à un certain horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au moyen d'instruments dérivés (swaps de taux d'intérêt principalement), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro-CFH) ou des portefeuilles de postes ou instruments (macroCFH). Comme pour la couverture de juste valeur, la documentation et l'appréciation de l'efficacité de ces relations de couverture s'appuient sur des échéanciers prévisionnels.

Pour chaque relation de couverture, l'efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s'assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés.

La Caisse régionale privilégie la protection de sa valeur patrimoniale pour la gestion de son risque de taux.

6.1.7 Principales hypothèses de modélisation et de paramètres pour les mesures réglementaires

Les hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures internes présentées au point e. sont également appliquées aux mesures réglementaires (présentées au chapitre II ci-dessous), à l'exception des éléments ci-dessous :

 Les fonds propres et participations, les autres actifs et autres passifs sont exclus des impasses ;  la durée moyenne de la collecte non échéancée est plafonnée à 5 ans.

6.1.8 Signification des mesures

Les mesures internes montrent que les positions relatives au risque de taux d’intérêt global sont raisonnables au regard du montant des fonds propres dont dispose la Caisse régionale.

En effet, la sensibilité de la valeur économique de la banque à une variation des taux d’intérêt et de l’inflation de respectivement 200 points de base et 125 points de base ressort à 80 millions d’euros, soit 4.8 % des fonds propres prudentiels totaux.

Les mesures réglementaires figurant dans l’état EU IRRBB1 ci-dessous sont pénalisées par l’exclusion des fonds propres[3] de la Caisse régionale, qui demeurent une ressource à taux fixe importante.

6.1.9 Autres informations pertinentes

Les taux d'intérêt relatifs aux principaux produits de collecte nationaux sont actualisés mensuellement par le comité Taux de Crédit Agricole S.A.

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6.2    Informations quantitatives sur le risque de taux

Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de la valeur économique et du produit net d'intérêts à différents scénarios de chocs de taux d'intérêt définis par la réglementation.

EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBB1)

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Scenarii de choc réglementaires

Variation de la valeur économique

Variation du produit net d'intérêts

(en milliers d'euros)

31/12/2024

31/12/2024

Choc parallèle vers le haut

-168

4

Choc parallèle vers le bas

223

-3

Pentification de la courbe

-30

Aplatissement de la courbe

1

Hausse des taux courts

-52

Baisse des taux courts

57

Hypothèses de calcul

Les hypothèses de calcul et scénarios de chocs de taux sont définis par l'Autorité Bancaire Européenne (EBA) dans les « Orientations précisant les critères de détection, d'évaluation, de gestion et d'atténuation des risques découlant d'éventuelles variations des taux d'intérêt et de l'évaluation et du suivi du risque d'écart de crédit des activités hors portefeuille de négociation des établissements » parues le 20 octobre 2022 (ABE/GL/202214).

 Valeur économique

Les orientations de l'ABE précisent les modalités de calcul de la variation de valeur économique. Celle-ci est déterminée à partir d'un bilan en extinction sur les 30 prochaines années duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue. La durée d'écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d'épargne) hors institutions financières est plafonnée à 5 ans.

Il est considéré un scénario de choc de taux instantané. Les chocs de taux utilisés sont ceux des principales zones économiques où la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposé, à savoir la zone euro.

En points de base

EUR

Choc parallèle

200

Taux courts

250

Taux longs

100

Les scénarios de pentification et d'aplatissement de la courbe des taux sont des scénarios non uniformes où des chocs de taux variables selon la maturité sont à la fois appliqués sur les taux courts et les taux longs.

Un seuil minimum (ou floor), variable selon les maturités (de -150 points de base au jour le jour à 0 point de base à 50 ans avec une interpolation linéaire pour les durées intermédiaires est appliqué aux taux d'intérêt après prise en compte des scenarii de choc à la baisse.

 Produits nets d’intérêts

La variation du produit net d’intérêts est calculée à un horizon de 12 mois en prenant l’hypothèse d’un bilan constant et donc d’un renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme. Il est considéré ici un scénario de choc de taux instantané de 50 points de base quelle que soit la devise.

Il est constaté une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire baisse en cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intérêt augmente.

La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d’un volume de passifs à taux fixe globalement plus faible que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir. 

A l’inverse, la marge nette d’intérêt augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux. 

De plus, l’impact d’une hausse de taux est supposé se transmettre à 100% et immédiatement aux actifs clientèles ; les dépôts à vue se maintiennent à leur niveau actuel élevé, sans être rémunérés (reprise des hypothèses des tests de résistance de l’EBA). Dans les faits, la hausse de la marge nette d’intérêt se matérialiserait plus progressivement que le laissent supposer les résultats donnés ci-dessus.

Avec un coefficient de transmission de 50 % appliqué aux crédits à l’habitat, en prenant en compte une sensibilité des encours de DAV (dépôt à vue) aux variations de taux et en considérant un horizon d’un an, deux ans et trois ans et l’hypothèse d’un bilan constant pour tous les autres éléments du bilan (soit un renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme) au 31 décembre 2024, en cas de baisse des taux d’intérêt de – 0.5%  points de base dans les principales zones où la banque est exposé (2), la marge nette d’intérêts de la banque baisserait de - 2 millions d’euros en année 1, - 2 millions d’euros en année 2, - 4 millions d’euros en année 3 ; à l’inverse, en cas de hausse des taux d’intérêt de +0.5%points de base dans les principales zones où la banque est exposé, la marge nette d’intérêts de la banque serait en hausse de +2 millions d’euros en année 1, + 2 millions d’euros en année 2, et +3 millions d’euros en année 3.

7.      ACTIFS GREVES

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ACTIFS GREVÉS ET ACTIFS NON GREVÉS (EU AE1)

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31/12/2024

(en milliers d'euros)

Valeur comptable des actifs grevés

Juste valeur des actifs grevés

Valeur comptable des actifs non grevés

Juste valeur des

actifs non grevés

 

dont

EHQLA et

HQLA

théorique ment

éligibles

 

dont

EHQLA et

HQLA

théorique ment

éligibles

 

dont

EHQLA et HQLA

 

dont

EHQLA et HQLA

010

Actifs de l’établissement publiant les informations

4 101 081

38 808

11 067 009

521 220

030

Instruments de capitaux propres

1 198 168

1 202 737

040

Titres de créance

38 808

38 808

37 952

37 952

774 929

511 871

718 159

507 978

050

dont : obligations

garanties

64 445

64 445

64 027

64 027

060

dont : titrisations

070

dont : émis par des

administrations publiques

38 808

38 808

37 952

37 952

319 542

319 542

352 124

350 132

080

dont : émis par des

sociétés financières

398 863

127 580

334 976

126 114

090

dont : émis par des

sociétés non financières

55 204

11 526

28 019

10 403

120

Autres actifs

4 062 273

9 093 912

9 348

SURETÉS REÇUES (EU AE2)

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31/12/2024

(en milliers d'euros)

Juste valeur des sûretés grevées reçues ou des propres titres de créance grevés émis

Non grevé

Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de créance émis

pouvant être grevés

 

dont EHQLA et

HQLA théoriquement éligibles

 

dont EHQLA et HQLA

130

Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations

77 033

77 033

140

Prêts à vue

150

Instruments de capitaux propres

160

Titres de créance

77 033

77 033

170

dont : obligations garanties

35 380

35 380

180

dont : titrisations

190

dont : émis par des administrations publiques

200

dont : émis par des sociétés financières

56 242

56 242

210

dont : émis par des sociétés non financières

20 719

20 719

220

Prêts et avances autres que prêts à vue

230

Autres sûretés reçues

240

Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations

241

Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement

16 420

9 130

250

TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS

4 101 081

38 808

SOURCES DES CHARGES GREVANT LES ACTIFS (EU AE3)

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31/12/2024

(en milliers d'euros)

Passifs correspondants, passifs éventuels ou titres prêtés

Actifs, sûretés reçues et propres titres de

créance émis, autres

qu’obligations garanties

et titrisations, grevés

010

Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés

769 156

1 019 182

INFORMATIONS DESCRIPTIVES COMPLÉMENTAIRES (EU AE4)

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La Caisse régionale suit et pilote le niveau de charge grevant les actifs, chaque trimestre. Les charges grevant les actifs et sûretés reçues portent principalement sur les prêts et avances (autres que prêts à vue).

En effet, la mobilisation des créances privées a pour but d'obtenir du refinancement à des conditions avantageuses ou de constituer des réserves facilement liquéfiables en cas de besoin. La politique suivie par Crédit Agricole S.A. vise à la fois à diversifier les dispositifs utilisés pour accroître la résistance aux stress de liquidité qui pourraient atteindre différemment tel ou tel marché, et à limiter la part d'actifs mobilisés afin de conserver des actifs libres de bonne qualité, facilement liquéfiables en cas de stress au travers des dispositifs existants.

Pour la Caisse régionale, le montant des actifs grevés consolidés atteint 4 101 millions d'euros au 31 décembre 2024 (cf. état AE1), ce qui rapporté au total bilan de 15 168 millions d'euros représente un ratio de charge des actifs de 27 % (données basées sur la médiane des 4 trimestres 2024).

Les sources des charges grevant principalement des prêts et avances (autres que prêts à vue) sont les suivantes :  Les obligations garanties (covered bonds) au sens de l'article 52, paragraphe 4, premier alinéa, de la directive 2009/65/CE, émises dans le cadre des programmes de Crédit Agricole Home Loan SFH et Crédit Agricole Financement Habitat SFH mobilisant des créances habitat.

 Les titres adossés à des actifs (ABS) émis lors d’opérations de titrisations - telles que définies à l'article 4, paragraphe 1, point 61), du règlement (UE) no 575/2013 - réalisées via les programmes FCT CA Habitat.  Les dépôts garantis (autres que mises en pension) liés principalement aux activités de financement : auprès de la BCE, ainsi qu’auprès d’organismes institutionnels français ou supranationaux (comme la Caisse des Dépôts et Consignations et la Banque Européenne d’Investissement). 

 Les titres de créance (autres qu'obligations garanties ou titres adossés à des actifs) émis auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH) sous format de billets à ordre, mobilisant des créances habitat.

Crédit Agricole SA jouant le rôle d'acteur central dans la plupart de ces dispositifs de financements sécurisés, ces niveaux de charges se déclinent de fait au niveau intragroupe entre Crédit Agricole SA, ses filiales et les Caisses régionales du Crédit Agricole.

Les autres sources principales de charges grevant les actifs au niveau de la Caisse régionale sont :

 Les mises en pensions (repurchase agreements), grevant majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de créance et accessoirement d’instruments de capitaux propres. 

 Les prêts-emprunts de titres (Security Lending and Borrowing) de la Caisse régionale grevant majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de créance et accessoirement d’instruments de capitaux propres.

 Les dérivés grevant majoritairement du cash dans le cadre des appels de marge.


8.     EXPOSITIONS SUR CRYPTO-ACTIFS ET ACTIVITÉS CONNEXES

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« En application de l'article 451 ter du règlement CRR3 la Caisse Régionale Loire Haute-Loire déclare ne pas avoir d'expositions cryptoactifs ni activité connexes à fin 2024. »

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 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                          175/203


9.      POLITIQUE DE REMUNERATION

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9.1                 Gouvernance de la Caisse régionale en matière de politique de rémunération

La politique de rémunération de la Caisse régionale est définie par le Conseil d'administration. 

Elle reprend le modèle de politique de rémunérations portant sur les catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de la Caisse régionale (ci-après dénommées « Personnels identifiés ») approuvé par l'organe central du Crédit Agricole, et s'inscrit dans le cadre d'une politique de rémunération de l'ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale. 

Le Conseil d'administration s'appuie sur l'avis des fonctions de contrôle dans son élaboration et dans le contrôle de sa mise en œuvre.

9.1.1 La Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales

Du fait de l'organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole où la Loi confère un rôle à l'organe central du Crédit Agricole quant à la nomination et à la rémunération des Directeurs généraux, du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales de Crédit Agricole en vigueur ayant pour objectif l'harmonisation de la rémunération sur ce périmètre, et de l'existence de la Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales (ci-après « la Commission Nationale de Rémunération » ou  « la Commission »), le Conseil d'administration de la Caisse régionale a acté, lors de sa séance du 29 septembre 2011 que la Commission Nationale de Rémunération exercera le rôle dévolu par le Code monétaire et financier à un comité des rémunérations. 

Cette dévolution a été réitérée par le Conseil d'administration de la Caisse régionale, lors de sa séance du 24 avril 2023.

Au 31 décembre 2024, la Commission Nationale de Rémunération est constituée uniquement de membres indépendants :

 trois Présidents de Caisses régionales, 

 le Directeur général délégué de Crédit Agricole SA auquel est rattachée la Direction des Relations avec les Caisses régionales,   le Directeur des Relations avec les Caisses régionales,   l'Inspectrice Générale Groupe,

 le Directeur général de la Fédération Nationale de Crédit Agricole en qualité de représentant du dispositif collectif de rémunération des Cadres de direction des Caisses régionales.

Cette composition tient compte de la situation particulière des Caisses régionales régies par la règlementation CRD et soumises au contrôle de l'organe central en application des dispositions du Code monétaire et financier.

Si la Commission venait à traiter de rémunérations concernant une Caisse régionale dont le Président participe à la réunion, ce dernier quitterait la séance afin de ne pas participer aux débats.  

Les principales missions de la Commission sont les suivantes :

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales :

 Examiner annuellement les principes généraux de la trame de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et leur conformité à au Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales de Crédit Agricole et à la réglementation applicable, au regard de l’avis des fonctions de contrôle de l’organe central du Crédit Agricole.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

 Examiner les propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux mandataires sociaux de Caisses régionales, à la nomination et en cours de mandat et émettre un avis soumis à l’accord de l’organe central du Crédit Agricole.

 Examiner les propositions de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées aux Directeurs généraux, au regard de l’évaluation des éléments de performance et en l’absence de comportement contraire aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, ou de comportement contraire à l’éthique, qui nécessiteraient alors de procéder à un ajustement au risque ex-post, y compris l’application des dispositifs de malus et de récupération et émettre un avis soumis à l’accord de l’organe central du Crédit Agricole.

 Examiner les reports de rémunérations variables et émettre un avis en cas de comportements à risques ou contraires à l’éthique, signalés ou identifiés.

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier les Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit :

 Examiner les rémunérations variables annuelles individuelles, au regard des dispositions du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales de Crédit Agricole lorsque ce dernier est applicable, et des principes d’attribution en fonction de la réalisation des objectifs de performance et des comportements contraires aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque ou à l’éthique tels qu’appréciés et signalés par chaque Caisse régionale. La nécessité d’un ajustement aux risques sera appréciée par la Commission Nationale de Rémunération.

 Examiner les reports de rémunérations variables et émettre un avis en cas de comportements à risques ou contraires à l’éthique, signalés ou identifiés.

La Commission Nationale de Rémunération rend compte aux Présidents des Caisses régionales de ses avis et/ou des décisions de l’organe central prises sur avis de la Commission.

La Commission se réunit a minima trois fois par an et, le cas échéant, peut être consultée à tout moment en cas de besoin. En 2024, la Commission s’est réunie sept fois et a examiné les points suivants :

Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et son annexe sur les rémunérations

 Examen du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et de son annexe sur les rémunérations, au regard de la réglementation CRD.

Politique de rémunération des Personnels identifiés de Caisses régionales

 Revue des principes généraux du modèle de politique de rémunération des Personnels identifiés des Caisses régionales et de leur conformité au Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales et à la réglementation applicable.

Directeurs généraux, mandataires sociaux de Caisses régionales :

 Examen des propositions de rémunérations fixes attribuées aux Directeurs généraux nommés en 2024 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux en cours de mandat.

 Examen de leurs rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2023.

 Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

Directeurs généraux adjoints, salariés de Caisses régionales

 Examen des propositions de rémunération fixe attribuée aux Directeurs généraux adjoints embauchés en 2024 ou des évolutions de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux adjoints en fonction.

Rémunération variable des Personnels identifiés, et en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit  Examen des rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre de 2023.

 Examen des reports de rémunérations variables annuelles individuelles attribuées au titre des exercices précédents.

La Commission intervient en tant qu’expert du dispositif de rémunération des Directeurs généraux de Caisses régionales, mandataires sociaux, et des autres Cadres de direction, salariés des Caisses régionales. Elle veille au respect de l’application des textes législatifs, réglementaires et internes en matière de rémunérations des Cadres de direction des Caisses régionales, et garantit le bon fonctionnement de l’ensemble. 

Plus généralement, elle assiste les Conseils d’administration des Caisses régionales dans leur fonction de surveillance.

9.1.2 Le Conseil d'administration de la Caisse régionale

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale s'appuie sur les avis de la Commission et les décisions de l'organe central du Crédit Agricole. Il tient compte des informations fournies par les Directions compétentes de la Caisse régionale, notamment les Ressources humaines et les fonctions de contrôle.

Dans le cadre de sa fonction de surveillance, le Conseil d'administration de la Caisse régionale est chargé notamment de :

 

Personnels identifiés de la Caisse régionale  Approuver la liste des Personnels identifiés.

 

Politique de rémunération de la Caisse régionale

 Examiner annuellement et approuver la politique de rémunération de la Caisse régionale, reprenant le modèle de politique de rémunérations des Personnels identifiés de Caisses régionales approuvé par l'Organe central, en s'assurant de sa conformité à la culture de la Caisse, à son appétit pour le risque et aux processus de gouvernance y afférents.

 Veiller à ce que la politique de rémunération soit neutre du point de vue du genre ou ne comporte aucune disposition susceptible de constituer une discrimination.

 Veiller à la transparence de la politique et des pratiques de rémunération, à leur cohérence avec les principes de gestion saine et efficace des risques, à l'existence d'un cadre efficace de mesure des performances, d'ajustement aux risques, à l'absence de conflit d'intérêts significatif pour le personnel, y compris pour celui exerçant des fonctions de contrôle.

 

Directrice générale, mandataire social de la Caisse régionale

 Approuver la rémunération fixe et variable du Directeur général, après avis de la Commission Nationale de Rémunération et accord de l’organe central du Crédit Agricole :

o à la nomination, approuver le montant de rémunération fixe, le principe d’attribution d’une rémunération variable annuelle individuelle dans les limites prévues par le Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales, et tout autre élément de rémunération. o en cours de mandat, approuver toute évolution du montant de rémunération fixe, le taux et le montant de rémunération variable annuelle individuelle compte-tenu des éléments de performance et en l’absence de comportement à risques ou contraires à l’éthique signalés.

 

             

Personnels identifiés de Caisses régionales, autres que les Directeurs généraux, en particulier des Responsables des fonctions Risques, Conformité et Audit

 Examiner les conclusions de la Commission Nationale de Rémunération sur sa revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés autres que le Directeur général, au regard de la réalisation des objectifs de performance et de la nécessité d'un ajustement au risque expost en cas de comportements à risques ou contraires à l’éthique, signalés par les fonctions de contrôle de la Caisse régionale.

Autres thématiques

 Être informé du rapport annuel sur les politiques et pratiques de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale.

 Arrêter la résolution à soumettre à l’Assemblée générale ordinaire relative à l’enveloppe globale de rémunérations de toutes natures versées au cours de l’exercice précédent aux Personnels identifiés de la Caisse régionale.

9.1.3 Les fonctions opérationnelles de la Caisse régionale

En charge du pilotage du dispositif de rémunération de la Caisse régionale, la Direction des Ressources Humaines associe les fonctions de contrôle :

 A l’adaptation à la Caisse régionale, de la trame fédérale de politique de rémunération de Caisse régionale, en ce compris, le modèle de trame de politique de rémunération des Personnels identifiés approuvé par l’organe central. 

 Au recensement des Personnels identifiés et à leur information des conséquences de ce classement. 

 À la revue des rémunérations variables annuelles individuelles des Personnels identifiés, à l'exception du Directeur général.

Les fonctions de contrôle de la Caisse régionale interviennent dans le dispositif de rémunération des Personnels identifiés pour :

 S'assurer de la conformité de la politique de rémunération déclinée en Caisse régionale, à la réglementation et aux règles propres à la Caisse, avant approbation par le Conseil d'administration.

 Participer au processus de recensement des Personnels identifiés en amont de l'approbation par le Conseil,

 Signaler tout comportement contraire aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, ou à l’éthique détecté au cours de l’exercice et pouvant impacter l’attribution et/ou le versement de la rémunération variable individuelle au Personnel identifié.

 D'une manière générale, s'assurer de la correcte déclinaison des instructions de l'Organe central en matière de définition et de recensement des Personnels identifiés, d'identification des comportements à risques ou contraires à l'éthique, de contrôle du respect des dispositifs d'encadrement des conditions d'attribution et de versement des rémunérations variables.

La définition et la mise en œuvre de la politique de rémunération sont soumises au contrôle de l'Inspection générale Groupe et de l'audit interne de la Caisse régionale qui évalue annuellement, en toute indépendance, le respect de la réglementation, des politiques et des règles internes de la Caisse régionale.

9.2    Politique de rémunération des Personnels identifiés de la Caisse régionale

9.2.1 Périmètre des Personnels identifiés de la Caisse régionale

Conformément à l'article L. 511-71 du Code monétaire et financier et au Règlement délégué (UE) 2021/923 du 25 mars 2021, les critères permettant de recenser les Personnels identifiés de la Caisse régionale sont d'ordre qualitatif (liés à la fonction) et/ou quantitatif (fonction du niveau de délégation ou de rémunération).

L'application de ces critères d'identification conduit la Caisse régionale à classer Personnels identifiés :

 les membres du Conseil d'administration,  la Directrice générale, mandataire social,

 Les membres du Comité de direction, qui couvrent dans leurs responsabilités le périmètre des risques et de la conformité,  Le Responsable de l’Audit,

 Le Président de Square Habitat qui est également membre du comité de direction,

 Les membres du Comité de direction et des fonctions de contrôle des sociétés du groupe COFAM, filiale à 100% de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.

9.2.2 Principes généraux de la politique de rémunération de la Caisse régionale

La Caisse régionale a défini une politique de rémunération responsable, conforme à la stratégie économique, aux objectifs à long terme, à la culture et aux valeurs de la Caisse et plus largement du Groupe Crédit Agricole, ainsi qu'à l'intérêt des clients, fondées sur l'équité et des règles communes à l'ensemble des collaborateurs, respectant le principe de neutralité du genre et d'égalité des rémunérations entre travailleurs masculins et féminins pour un même travail ou un travail de même valeur.

Conçue pour favoriser une gestion saine et effective des risques, la politique de rémunération n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse régionale. Elle concourt ainsi au respect de la déclaration et du cadre d'appétence aux risques (y compris environnementaux, sociaux et de gouvernance) approuvés par la gouvernance, et à ses engagements volontaires en matière de climat.

Cette politique de rémunération a pour objectif la reconnaissance de la performance individuelle et collective dans la durée. Elle est adaptée à la taille de la Caisse régionale, à son organisation, ainsi qu'à la nature, à l'échelle et à la complexité de ses activités. Elle n'encourage pas les membres du personnel classés Personnels identifiés à une prise de risques excédant le niveau de risque toléré par la Caisse.

9.2.3 Composantes de la rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale

La rémunération des collaborateurs de la Caisse régionale relève de corpus de textes distincts selon le statut de chacun (Directeur général, Cadres de direction salariés, collaborateurs non Cadres de direction) :

 La Directrice générale mandataire social et les Cadres de direction salariés relèvent du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales 

 Les collaborateurs non Cadres de direction relèvent de la Convention collective nationale - Branche des Caisses régionales de Crédit Agricole et le cas échéant, des accords d'entreprise applicables. 

Pour autant, la structure de la rémunération est identique pour l'ensemble du personnel de la Caisse régionale et est constituée des composantes suivantes :

 Une rémunération fixe,

 Une rémunération variable annuelle individuelle,

 Une rémunération variable collective associée à des dispositifs d'épargne salariale (intéressement et participation), le cas échéant,  Les périphériques de rémunération (avantages en nature).

Chaque collaborateur bénéficie de tout ou partie de ces éléments en fonction du corpus de textes dont il relève, de ses responsabilités, de ses compétences et de sa performance.

Il n'existe pas de rémunération attribuée sous forme d'options, d'actions de performance ou d'autres instruments financiers en Caisses régionales.

        •     Rémunération fixe

Rétribuant la qualification, l'expertise, l'expérience professionnelle, le niveau et le périmètre de responsabilité du poste, en cohérence avec les spécificités de chaque métier sur le territoire de la Caisse, la rémunération fixe comprend des éléments tels que le salaire de base et le cas échéant, des éléments de rémunération liés à la mobilité ou à la fonction.

Pour les Cadres de direction de Caisses régionales, la rémunération fixe se compose de :

 la rémunération liée à la fonction, 

 la rémunération complémentaire liée à la taille de la Caisse régionale,  la rémunération des compétences et, le cas échéant, une rémunération spécifique dite de catégorie 1,   la rémunération spécifique dite de catégorie 2.

La rémunération complémentaire évolue chaque année en fonction de la variation de l’actif net social de la Caisse régionale moyennée sur les trois années passées. Les autres composantes sont fixes ou limitées par des plafonds. 

Pour les collaborateurs non-cadres de direction, la rémunération conventionnelle, qui est la rémunération fixe des salariés, se compose de la rémunération de classification de l’emploi, de la rémunération des compétences individuelles qui rémunère le surplus de compétences et de la rémunération conventionnelle complémentaire qui inclut le supplément familial. 

La politique de rémunération des Cadres de direction à travers sa structuration (sur la base d'un référentiel unique) et ses process de contrôle exercés au niveau l'organe central, est fondée sur le principe de l'égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. Elle a pour objectif l’inexistence d’écart de rémunération.

Pour les collaborateurs non-cadres de direction, la Caisse régionale veille à développer une politique de rémunération qui assure l’égalité salariale entre les femmes et les hommes de la caisse régionale ; à ce titre, dans le cadre du calcul de l’Index égalité professionnelle Femmes Hommes, l’écart de rémunération F/H se situe à 3% (en tenant compte des classes, âges et rémunérations).  

Les composantes de la rémunération fixe sont propres à chaque statut (statut de Cadre de direction ou classification d'emploi pour les Personnels identifiés non Cadres de direction) et communs à l'ensemble des Caisses régionales.

        •     Rémunération variable annuelle individuelle

Seule une rémunération variable individuelle (appelée « rémunération extra-conventionnelle » pour les collaborateurs non Cadres de direction ou « rémunération variable » pour les Cadres de direction) existe en Caisse régionale.

Elle vise à reconnaître la performance individuelle, dépendant d'objectifs quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, et de conditions de performance définis en début d'année, des résultats de la Caisse régionale et de l'impact sur le profil de risque de la Caisse régionale (y compris le risque de liquidité et le coût du capital). 

Son attribution résulte de l'évaluation des performances du collaborateur, fondée sur l'atteinte d'objectifs individuels définis sur son périmètre de responsabilité, ainsi que l'évaluation des performances de son unité opérationnelle et des résultats d'ensemble de la Caisse régionale.

Les critères de performance doivent être équilibrés entre les critères quantitatifs et qualitatifs, y compris financiers et non-financiers en prenant notamment en compte le respect des règles internes, procédures de conformité et le cadre d'exercice de l'activité (respect des limites de risques, des instructions de la ligne hiérarchique…).

Pour la Directrice Générale, la rémunération variable annuelle individuelle est déterminée dans les conditions prévues par le Statut collectif précité et soumise aux éléments de performance quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers, notamment :

 Sur la contribution de la Directrice Générale au développement de la Caisse régionale : performances d'activité, maitrise des risques (y compris les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance), résultats financiers, gestion des ressources humaines, qualité de la gouvernance, et tout autre élément de contribution.

 Sur la contribution de la Directrice générale au développement du Groupe Crédit Agricole : vie fédérale (commissions, comités), mandats Groupe, etc.

Pour les autres Personnels identifiés de la Caisse régionale, la rémunération variable annuelle individuelle mesure la performance individuelle sur la base d’objectifs collectifs et/ou individuels. Cette performance repose sur l’évaluation précise des résultats obtenus par rapport aux objectifs spécifiques de l’année (combien) en tenant compte des conditions de mise en œuvre (comment).

Les objectifs sont décrits précisément et mesurables sur l’année. Ils prennent systématiquement en compte la dimension clients, collaborateurs et sociétale des activités et la notion de risque généré.

Le degré d’atteinte ou de dépassement des objectifs est le point central pris en compte pour l’attribution de cette rémunération ; il est accompagné d’une appréciation qualitative sur les modalités de réalisation de ces objectifs (prise de responsabilité, discernement, autonomie, coopération, engagement, management, etc.) et au regard des conséquences pour les autres acteurs de l’entreprise (manager, collègues, autres secteurs, etc.). La prise en compte de ces aspects permet de différencier l’attribution des rémunérations variables individuelles selon les performances.

La rémunération des Personnels identifiés en charge des fonctions de contrôle, est fixée en fonction de la réalisation des objectifs liés à leurs fonctions, indépendamment de la performance de celles des métiers dont ils vérifient les opérations. En pratique, les objectifs fixés à ces collaborateurs ne prennent pas en considération des critères relatifs aux résultats et performances économiques des unités opérationnelles qu’ils contrôlent.

Cette rémunération est exprimée en pourcentage de la rémunération fixe annuelle de l’année de référence N. Pour les Personnels identifiés, Cadres de direction de la Caisse régionale, la rémunération variable ne peut excéder un plafond défini à l’Annexe du Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales.

Pour les autres personnels identifiés non-cadres de direction, le principe d’une rémunération extra-conventionnelle, dont le montant et les modalités d’attribution sont fixés, après négociation, par la Caisse régionale. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose d’un accord d’entreprise sur la rémunération de la performance collective signé le 14 décembre 2021 et entré en vigueur au 1er janvier 2022 pour une durée indéterminée. Un nouvel accord a été signé le 12 décembre 2024 (pour une prise d’effet au 1er janvier 2025). 

Les montants sont donc strictement limités et ne peuvent excéder 100% de la composante fixe. Il n'existe pas de rémunérations variables assimilables à des bonus tels que ceux généralement attribués au personnel des métiers de banque de financement et d'investissement, de banque privée, de gestion d'actifs et de capital investissement. 

Les rémunérations variables ne sont jamais garanties, sauf, exceptionnellement, en cas de recrutement et pour une période ne pouvant excéder un an.

Le montant de l’enveloppe de rémunérations variables des Personnels identifiés de la Caisse régionale ne doit pas entraver la capacité de la Caisse à générer du résultat et à renforcer ses fonds propres et doit prendre en compte l’ensemble des risques auxquels la Caisse peut être exposée, ainsi que l'exigence de liquidité et le coût du capital. 

             

        •     Rétribution variable collective

Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale sont associés aux résultats et aux performances de la Caisse, par le biais de mécanismes de rétribution variable collective (participation et intéressement) propres à la Caisse régionale avec le bénéfice de l'abondement. Elle comprend également la possibilité d'investir dans les plans d'actionnariat salariés proposés par Crédit Agricole S.A. 

        •     Périphériques de rémunération

Les collaborateurs salariés de la Caisse régionale peuvent bénéficier d'avantages en nature (logement de fonction, véhicule de fonction, etc.) supplément familial, prime de mobilité etc.

9.2.4 Dispositif d'encadrement de la rémunération variable des Personnels identifiés de la Caisse régionale
        •     Modalités de versement de la rémunération variable annuelle individuelle

La rémunération variable annuelle individuelle des collaborateurs ne répondant pas à la qualification de Personnels identifiés est versée intégralement une fois par an en numéraire. 

Pour les collaborateurs classés Personnels identifiés, dès lors que leur rémunération variable individuelle est supérieure à 50.000 € ou représente plus d’un tiers de la rémunération annuelle totale, elle est soumise au dispositif d’encadrement prévu par la réglementation CRD V, à savoir :

 40 % de la rémunération variable annuelle individuelle attribuée au titre de l’exercice de référence N est différée sur 4 ans et acquise par quart annuellement (un quart en N+2, un quart en N+3, un quart en N+4 et un quart en N+5), sous condition de présence, de performance financière, de gestion appropriée des risques et de respect de la conformité et d’application de la période de rétention.

Ce dispositif a pour objectif de garantir que la rémunération variable individuelle est fonction des performances à long terme de la Caisse régionale et que son paiement s'échelonne sur une période tenant compte de la durée du cycle économique sous-jacent propre à la Caisse régionale et de ses risques économiques.

 50% de la rémunération variable annuelle individuelle immédiate et différée est indexée sur l’évolution de la valorisation par l’actif net, du certificat coopératif d’associé (CCA) de la Caisse régionale par rapport au 31 décembre de l’exercice de référence et fait l’objet d’une période de rétention de 6 mois. La Caisse régionale n'a pas identifié de risques affectant la performance pouvant se matérialiser au-delà de cette durée de rétention pour tout ou partie de son Personnel identifié.

 

             

        •    Conditions de performance et ajustement de la rémunération variable attribuée aux Personnels identifiés

Les rémunérations variables annuelles individuelles attribuées aux Personnels identifiés de la Caisse régionale sont fonction de l'atteinte des critères de performance préalablement déterminés et des comportements du collaborateur en matière de prise de risques ou de respect des règles internes.

En application de l'article L. 511-84 du Code monétaire et financier, le montant de rémunération variable attribué à un collaborateur classé Personnel identifié, peut, en tout ou partie, être réduit ou donner lieu à restitution si le collaborateur a méconnu les règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour la Caisse ou en cas de manquement portant sur l'honorabilité et les compétences. 

En cas de performance insuffisante, de non-respect des règles et procédures ou de comportements à risques ou contraires à l'éthique, la rémunération variable annuelle individuelle est ainsi directement impactée.

9.2.5 Processus de contrôle

Un dispositif interne de contrôle des comportements contraires aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque ou à l’éthique des Personnels identifiés, à l’exclusion de la Directrice Générale qui fait l’objet d’un dispositif particulier, est défini et déployé au sein de la Caisse, au regard des critères définis par la Direction des Risques Groupe, en coordination avec les Responsables de la fonction de gestion des risques et de vérification de la conformité.

Ce dispositif comprend notamment :

 Un suivi et une évaluation annuels du dispositif par le Conseil d'administration,

 Une procédure d'arbitrage de niveau Direction générale pour les cas constatés de comportements à risques ou contraires à l’éthique.

En cas de comportement à risques ou contraires à l’éthique d’un collaborateur classé Personnel identifié, à l'exclusion de la Directrice Générale, la Commission Nationale de Rémunération, informée par la Caisse, peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, à la Directrice Générale de la Caisse régionale, décisionnaire. 

Le Conseil d'administration de la Caisse régionale doit être informé de l'existence et de la nature du comportement signalé et de la décision prise par le Directeur général.

Pour la Directrice Générale, la Direction des Relations avec les Caisses régionales, au titre de son rôle d'Organe central, se substitue aux fonctions risques et conformité de la Caisse et s'appuie sur l'appréciation annuelle du Directeur général par le Président de la Caisse régionale, ainsi que sur tout autre élément porté à sa connaissance par les fonctions risques, conformité et inspection générale de Crédit Agricole SA.

En cas de comportement à risques ou contraire à l’éthique, de la Directrice générale identifié par la Direction des Relations avec les Caisses régionales, cette dernière informe le Président de la Caisse régionale, et la Commission Nationale de Rémunération peut proposer un ajustement de la rémunération variable individuelle, qui devra être approuvé par le Directeur général de Crédit Agricole SA en qualité d’organe central et par le Conseil d’administration de la Caisse régionale.

RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES POUR L'EXERCICE FINANCIER - MODÈLE EU REM1

image

Rémunérations attribuées au titre de l'exercice 2024 répartis entre part fixe et part variable, montants en numéraires et montants indexés sur le CCA de la Caisse régionale d'appartenance et nombre de bénéficiaires - REM1

 RF = rémunération fixe totale versée en 2024

 RV individuelle (hors intéressement/participation) = rémunération variable attribuée au titre de l'exercice 2024 (NB: la RV du DG attribuée au titre de 2024 ne pourra être intégrée qu’après approbation par le Conseil de la CR d’avril 2025)

 

(En milliers d’euros)

Organe de direction - Fonction de

surveillance           

Organe de direction -

Fonction de gestion 

            (dirigeants

effectifs)              

Banque de détail

 

 

Fonction d'entreprise

Fonction de contrôle indépendantes 

Nombre de membres du personnel identifiés

15

4

22

2

Rémunération fixe

Rémunération fixe totale

971

2 070

117

Dont : montants en numéraire

971

2 070

117

Dont : montants différés

Dont : montants en numéraire

Dont : montants différés

Rémunération variable

Rémunération variable totale

251

368

6

Dont : montants en numéraire

117

368

6

Dont : montants différés

38

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance

57

Dont : montants différés

38

Rémunération totale 

1 222

2 438

123

VERSEMENTS SPÉCIAUX VERSÉS AUX PERSONNELS IDENTIFIÉS AU COURS DE L'EXERCICE 2023 - REM2

image

 RV garanties : non applicable aux CR

 Indemnités de départ = indemnités de fin de carrière (IFC) + indemnités conventionnelles :

o          Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice 2024 o            Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice 2024 quelle que soit la date de versement

(En milliers d’euros)

Organe de

direction             

Fonction de surveillance

Organe de

direction             

Fonction de

gestion              

(dirigeants effectifs) 

Autres membres du personnel identifiés

Rémunérations variables garanties octroyées

                 

 

Rémunérations variables garanties octroyées — Nombre de membres du personnel identifié

Rémunérations variables garanties octroyées — Montant total

Dont rémunérations variables garanties octroyées qui ont été versées au cours de l’exercice et qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice 2024

                 

 

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice — Nombre de membres du personnel identifié

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice — Montant total

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice 2024

                 

 

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice — Nombre de membres du personnel identifié

1

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice — Montant total

135

Dont versées au cours de l’exercice

135

Dont différées

Dont indemnités de départ versées au cours de l’exercice qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes

Dont indemnités les plus élevées octroyées à une seule personne

RÉMUNÉRATION VARIABLE DIFFÉRÉE (ACQUISE ET NON ACQUISE EN 2024) - REM3

image

Rémunérations différées et retenues 

(En milliers d’euros)

Montant total des rémunérations

différées octroyées au titre de

périodes de

performance

antérieures =

Montant total des rémunérations différées

Dont devenant acquises au cours de l’exercice = dont

rémunérations

variables différées acquises en 2025

Dont devenant acquises au cours des exercices

suivants = dont rémunérations

variables différées non acquises en

2025 (en valeur d'attribution)

Montant de l'ajustement en fonction des

performances

appliqué au cours

de l'exercice aux

rémunérations différées qui

devaient devenir

acquises au cours de l'exercice

Montant de l'ajustement en fonction des

performances

appliqué au cours

de l'exercice aux

rémunérations différées qui

devaient devenir

acquises au cours d'années de

performances futures

Montant total de l'ajustement au

cours de l'exercice dû à des

ajustements

implicites ex post

(par exemple changements de valeur des

rémunérations

différées dus aux variations du cours des instruments)

Montant total des rémunérations

différées octroyées avant l'exercice effectivement

versées au cours de l'exercice

 

Montant total des rémunérations

différées octroyées au titre de

périodes de

performance

antérieures qui sont devenues

acquises en 2025

mais font l'objet de périodes de rétention 

Organe de direction - Fonction de surveillance

Dont : montants en numéraire

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance

Organe de direction - fonction de gestion (dirigeants effectifs)

180

 

 

2

61

21

Dont : montants en numéraire

74

21

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance

106

2

39

21

Autres personnel identifiés

Dont : montants en numéraire

Dont : montants en numéraire indexés sur le CCA de la CR d'appartenance

RÉMUNÉRATION TOTALE 2024 SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 1 MILLION D'EUROS - REM4

image

La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n'est pas concernée par la publication du tableau REM4 " Rémunération >= 1 millions d'euros / an "

MONTANT DES RÉMUNÉRATIONS ATTRIBUÉES AU TITRE DE L'EXERCICE 2023 DES PERSONNELS IDENTIFIÉS, VENTILÉS PAR DOMAINE D'ACTIVITÉ - REM5

image

(en milliers d'euros)

Organe de

direction             

Fonction de surveillance

 Organe de direction - Fonction de gestion

Banque de détail

Fonction d'entreprise

Fonction de contrôle indépendantes

Total 

Nombre total de membres du personnel identifiés

43

Rémunération totale des membres du personnel identifiés

1 222

2 438

123

Dont : rémunération variable

251

368

6

Dont : rémunération fixe

971

2 070

3


10. ANNEXES 

image

COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES (EU CC1)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1):  instruments et réserves                                             

1

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

431 914

431 914

a

dont : Actions

dont : CCI/CCA des Caisses régionales

146 946

146 946

dont : Parts sociales des Caisses locales

284 968

284 968

2

Résultats non distribués

3

Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)

2 307 906

2 307 906

c

EU-3a

Fonds pour risques bancaires généraux

4

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1

5

Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés)

d

EU-5a

Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l'objet d'un contrôle indépendant

61 112

61 112

b

6

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires

2 800 932

2 800 932

 

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1): ajustements réglementaires 

7

Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif)

(24 097)

(24 097)

8

Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d'impôt associés) (montant négatif)

(39 839)

(39 839)

e

9

Sans objet

10

Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

(26)

(26)

f

11

Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur

g

12

Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées

(7 679)

(7 679)

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

13

Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d'actifs titrisés (montant négatif)

14

Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l'évolution de la qualité de crédit de l'établissement

15

Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif)

(5 948)

(5 948)

h

16

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)

(550)

(550)

17

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif)

18

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

(912 733)

(912 733)

19

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

20

Sans objet

EU-20a

Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction

EU-20b

dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif)

EU-20c

dont : positions de titrisation (montant négatif)

EU-20d

dont : positions de négociation non dénouées (montant

négatif)

21

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

i

22

Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)

23

dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par

l'établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important

24

Sans objet

25

dont : actifs d’impôt différé résultant de différences

temporelles

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

EU-25a

Pertes de l'exercice en cours (montant négatif)

EU-25b

Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif)

26

Sans objet

27

Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif)

27a

Autres ajustements réglementaires

(19 811)

(19 811)

28

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

(1 010 682)

(1 010 682)

 

29

Fonds propres de catégorie 1

1 790 250

1 790 250

 

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): instruments

30

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

31

dont : classés en tant que capitaux propres selon le

référentiel comptable applicable

j

32

dont : classés en tant que passifs selon le référentiel

comptable applicable

33

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1

k

EU-33a

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

EU-33b

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

l

34

Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers

35

dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion

progressive

36

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires

 

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1): ajustements réglementaires

37

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif)

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

38

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif)

39

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

40

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

41

Sans objet

42

Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif)

 42a 

Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1

43

Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

 

44

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

 

45

Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)

1 790 250

1 790 250

 

Fonds propres de catégorie 2 (T2): instruments

46

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

m

47

Montant des éléments éligibles visés à l'Article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d'émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l'Article 486, paragraphe 4, du CRR

n

EU-47a

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

EU-47b

Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

48

Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers

49

dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion

progressive

50

Ajustements pour risque de crédit

13 118

13 118

51

Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires

13 118

13 118

 

Fonds propres de catégorie 2 (T2): ajustements réglementaires 

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

52

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif)

53

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement (montant négatif)

54

Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

(1 180)

(1 180)

54a

Sans objet

55

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d'instruments et d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

56

Sans objet

EU-56a 

Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif)

EU-56b

Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2

57

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)

(1 180)

(1 180)

 

58

Fonds propres de catégorie 2 (T2)

11 938

11 938

 

59

Total des fonds propres (TC = T1 + T2)

1 802 188

1 802 188

 

60

Montant total d'exposition au risque

5 763 902

5 763 902

 

Ratios et exigences de fonds propres, y compris les coussins 

61

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

31,06%

31,06%

62

Fonds propres de catégorie 1

31,06%

31,06%

63

Total des fonds propres

31,27%

31,27%

64

Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement

7,97%

7,97%

65

dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres

2,50%

2,50%

66

dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique

0,97%

0,97%

67

dont : exigence de coussin pour le risque systémique

0,00%

0,00%

EU-67a

dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS)

0,00%

0,00%

EU-67b

dont : exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif

0,00%

0,00%

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Montants Phasés

Montants

Non 

Phasés

Source basée sur les

numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de

consolidation réglementaire 

68

Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres

23,27%

23,27%

 

Minima nationaux (si différents de Bâle III)

69

Sans objet

70

Sans objet

71

Sans objet

Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant pondération) 

72

Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)

269 558

269 558

73

Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles)

3 435

3 435

74

Sans objet

75

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies)

o

Plafonds applicables lors de l’inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2 

76

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond)

77

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard

78

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond)

59 414

59 414

79

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes

13 118

13 118

Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive (applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022 uniquement)

80

Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive

81

Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

82

Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive

image

Bilan dans les états financiers publiés

Selon le périmètre de consolidation réglementaire

Référence

31/12/2024

31/12/2024

Actifs - Ventilation par catégorie d'actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés

 

1

Caisse, Banques centrales

402

402

2

Actif financiers détenus à des fins de transaction

338

338

3

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

855

855

4

Instruments dérivés de couverture

335

335

5

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

6

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

249 458

249 458

7

Prêts et créances sur les établissements de crédit

383 656

383 656

8

Prêts et créances sur la clientèle

244 552

244 552

9

Titres de dettes

483

483

10

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

269

269

11

Actifs d'impôts courants et différés

409

409

12

    Dont impôts différés actifs provenant des reports déficitaires

26

26

f

13

    Dont impôts différes actifs provenant des différences temporelles

, o

14

Compte de régularisation et actifs divers

465

465

15

    Dont actifs de fonds de pension à prestations définies

948

948

h

16

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

17

Participation aux bénéfices différés

18

Participation dans les entreprises mises en équivalence

RAPPROCHEMENT ENTRE LES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ET LE BILAN DANS LES ÉTATS FINANCIERS AUDITÉS (EU CC2)

image

 

Bilan dans les états financiers publiés

Selon le périmètre de consolidation réglementaire

Référence

31/12/2024

31/12/2024

19

    Dont goodwill inclus dans l'évaluation des investissements importants

e

20

Immeubles de placement

18 592

18 592

21

Immobilisations corporelles

118 471

118 471

22

Immobilisation incorporelles

51 319

51 319

e

23

Ecart d'acquisition

e

24

Total de l'actif

15 237 604

15 237 604

 

Passifs - Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés

1

Banques centrales

2

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

8 375

8 375

3

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

4

Instruments dérivés de couverture

58 570

58 570

5

Dettes envers les établissements de crédit

7 227 832

7 227 832

6

Dettes envers la clientèle

4 652 073

4 652 073

7

Dettes représentées par un titre

44 715

44 715

8

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(1 243)

(1 243)

9

Passifs d'impôts courants et différés

4 847

4 847

10

    Dont impôts différés passifs provenant des reports déficitaires

f

11

    Dont impôts différes passifs provenant des différences temporelles

2 955

2 955

i

12

    Dont impôts différés passifs sur goodwill

e

13

    Dont impôts différés passifs sur immobilisations incorporelles

e

14

    Dont impôts différés passifs sur fonds de pension

h

15

Compte de régularisation et passifs divers

392 548

392 548

16

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

17

Provisions techniques des contrats d’assurance

18

Provisions

32 082

32 082

19

Dettes subordonnées

20

    Dont instruments AT1

k

21

    Dont instruments éligibles en qualification Tier 2

m , n

22

Total dettes

12 419 799

12 419 799

 

Capitaux propres 

1

Capitaux propres – part du Groupe

2 817 803

2 817 803

2

    Capital et réserves liées

432 121

432 121

3

        Dont instruments de fonds propres CET1 et primes d'émission associées

432 542

432 542

a

4

        Dont instruments AT1

j , l

5

    Réserves consolidées

1 922 842

1 922 842

6

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

385 068

385 068

c

Bilan dans les états financiers publiés

Selon le périmètre de consolidation réglementaire

Référence

31/12/2024

31/12/2024

7

        Dont réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie

g

8

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées

9

    Résultat de l'exercice

77 772

77 772

b

10

Participations ne donnant pas le contrôle

2

2

d

11

Total des capitaux propres

2 817 805

2 817 805

 

12

Total du passif

15 237 604

15 237 604

 


PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES (EU CCA)

image

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Parts Sociales

CCI/CCA

1

Émetteur

Caisse Régionale Loire Haute-Loire

Caisse Régionale Loire Haute-Loire

2

Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé).

2a

Placement public ou privé

Public

Public

3

Droit(s) régissant l’instrument

Français

Français

3a 

Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation et de conversion des autorités de résolution

Sans objet

Sans objet

Traitement réglementaire

4

Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des règles transitoires du CRR

CET1

CET1

5

Règles CRR après transition

Eligible

Eligible

6

Éligible au niveau individuel/(sous-) consolidé/individuel et (sous-)consolidé

(Sous)-consolidé

Individuel et (sous)-consolidé

7

Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial)

Parts sociales

Certificat Coopératif d’Investissement (CCI) / Certificat coopératif d’associés (CCA)

8

Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires ou en engagements éligibles (monnaie en milliers, à la dernière date de clôture)

284 138

147 226

9

Valeur nominale de l’instrument

EU-9a

Prix d'émission

EU-9b

Prix de rachat

10

Classification comptable

Capitaux propres

Capitaux propres

11

Date d'émission initiale

12

Perpétuel ou à durée déterminée

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Parts Sociales

CCI/CCA

13

Échéance initiale

14

Option de rachat de l'émetteur soumise à l'accord préalable de l'autorité de surveillance

Perpétuel

Perpétuel

15

Date facultative d'exercice de l'option de rachat, dates d'exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat

16

Dates ultérieures d'exercice de l'option de rachat, s'il y a lieu

 

Coupons/dividendes

17

Dividende/coupon fixe ou flottant

18

Taux du coupon et indice éventuel associé

19

Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper)

EU-20a

Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de calendrier)

EU-20b

Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de montant)

21

Existence d'un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d'une autre incitation au rachat

Pleine discrétion

Pleine discrétion

22

Cumulatif ou non cumulatif

23

Convertible ou non convertible

Non cumulatif

Non cumulatif

24

Si convertible, déclencheur(s) de la conversion

Non convertible

Non convertible

25

Si convertible, entièrement ou partiellement

26

Si convertible, taux de conversion

27

Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion

28

Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion

29

Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion

30

Caractéristiques en matière de réduction du capital

31/12/2024

(en milliers d'euros)

Parts Sociales

CCI/CCA

31

Si réduction du capital, déclencheur de la réduction

32

Si réduction du capital, totale ou partielle

33

Si réduction du capital, définitive ou provisoire

34

Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital

34a 

Type de subordination (uniquement pour les engagements éligibles)

EU-34b

Rang de l’instrument dans une procédure normale d’insolvabilité

Sans objet

Sans objet

35

Rang de l'instrument en cas de liquidation (indiquer le type d’instrument de rang immédiatement supérieur)

CET1

CET1

36

Caractéristiques non conformes pendant la période de transition

AT1

AT1

37

Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes

Non

37a

Lien vers les conditions contractuelles complètes de l’instrument (balisage)

Sans objet

Sans objet

(1) Indiquer «Sans objet» si la question n'est pas applicable.


AJUSTEMENTS D’ÉVALUATION PRUDENTE (EU PV1)

image

image

 

 

 

AVA de catégorie

Catégorie de risque

AVA de catégorie —

Incertitude d’évaluation

AVA de catégorie totale après

diversific ation

Dont: Total approche

principale dans le

portefeuille de

négociatio n

Dont: Total approche

principale dans le

portefeuille bancaire

Actions

Taux

d'intérêt

Change

Crédit

Matières premières

AVA

relatives

aux écarts de crédit

constatés d'avance

AVA

relatives

aux coûts

d’investiss

ement et de

financeme

nt

1

Incertitude sur les prix du marché

393

4

24

210

210

2

Sans objet

 

3

Coûts de liquidation

7

1

4

4

4

Positions concentrées

5

Résiliation anticipée

6

Risque lié au modèle

7

Risque opérationnel

20

1

1

21

21

image

Sans objet

image

Sans objet

10

Frais administratifs futurs

image

Sans objet

12

Total des corrections de valeur

supplémentaires

(AVA)

 

 

 

 

 

 

 

24 097

24 097

La Caisse régionale précise que le montant total AVA inclut le montant d’AVA via l’approche alternative non ventilé dans les lignes 1 à 10 de ce tableau.

203/203

 Caisse Régionale Loire Haute-Loire  - Informations Pilier 3 -  31 décembre 2024                                                                                               





[1] ([1])     Article L. 511-41.

[2] Hypothèses inspirées de celles du second exercice de stress test climatique pour les assurances du Groupe Crédit Agricole lancé en 2023 par l’ACPR. Il intègre des chocs physiques aigus conduisant à un choc sur les marchés financiers en raison d’une réglementation plus stricte sur les émissions de CO2. Les spreads corporate sont différenciés par secteurs les plus impactés par la décarbonation. 

[3] Estimée à 100 millions d’euros dans le scenario à la hausse des taux d'intérêt

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